Commençons par se l’avouer : on connait tous cette bonne vielle extension pour navigateur qui nous évite à la fois les publicités gênantes ou justes impertinentes, les pop-up qui donnent le goût de se tirer une balle, ou encore, les fenêtres automatiques douteuses, du genre « hey, mon nom est Jean-Mamadou Horacio, et je vais vous montrer comment gagner un iPhone 8, ainsi qu’une maison ». En bref, AdBlock Plus est (parait-il) là pour « nettoyer » votre e-Life.
Je vous vois déjà venir avec votre conclusion de petit internaute innocent: « cool, tout le monde aime AdBlock Plus alors! »
Ma réponse ? Très concise : NON ! Là est toute la problématique. Les enjeux de cette extension sont bien plus différents qu’ils ne le paraissent, et c’est ce qui a révolté plusieurs médias allemands, notamment Axel Springer et RTL Group.
Le pourquoi du comment (ou réponse au WTF)
Comme tout bon service qui parait céleste, AdBlock Plus sent l’arnaque à l’assurance, et cache un élément essentiel que tout le monde ne remarque pas forcément: l’extension est financée par des géants du Web, entre-autres Google et Yahoo. De ce fait, ces sociétés ont un accord avec Eyeo GmbH (éditeur d’AdBlock Plus), dont la base est la suivante: « on te finance ton extension machin là, mais elle ne doit pas cacher l’intégralité de nos pubs. Tu marches? » — évidemment, la réponse du créateur ne se fait même pas attendre. Elle ne se fait pas plus attendre que la riposte de la concurrence.
En effet, le principe d’Adblock Plus va donc à l’encontre la libre concurrence. Vous l’aurez donc compris Mesdames et Mesdames : afficher des publicités au détriment d’autres, ce n’est pas « eFairplay »! Et les éditeurs qui ne réfléchissent pas à ce type de conséquences se retrouvent vite dans le pétrin!
Qui est le coupable, où sont les victimes? C’est au juge de trancher » #LeJourOuToutABascule