Il n’aura pas fallu énormément de temps avant que la première carabine imprimée en 3D ne puisse tirer une quinzaine de cartouches sans se détériorer.
En effet lors d’une première présentation, le modèle de la carabine au calibre .22 LR n’avait pas réussi à survivre à son premier tir d’essai. Coup de bol, le concepteur se dit qu’il pourrait la fixer à un banc de tir fait maison pour éviter d’y perdre la main. Le canon de la carabine se fissure ainsi qu’une partie du corps de l’arme.
Aujourd’hui, » Matthew » revient sur YouTube avec sa nouvelle carabine dans une version plus sûre. Les trois derniers tirs sont d’ailleurs effectués, arme à l’épaule.
La carabine réussira finalement à tenir les 14 coups de feu avant de voir les premières détériorations arriver. Nommée le Grizzly 2.0, la carabine a été imprimée sur une imprimante 3D Stratasys à l’aide d’ABS +. Malgré les renforts et l’ajout de matière à des endroits clé, les première détériorations sont apparues au 14e coup, ce qui laisse percevoir un avenir peu prometteur pour les armes de ce type. D’autant plus qu’il s’agit là d’un petit calibre et de charges relativement faibles.
Autre point faible, la carabine imprimée dispose d’un fonctionnement au coup par coup, ce qui implique un temps assez important de rechargement entre chaque coup. Les chargeurs sont de même assez difficiles à enlever à chaque fois et obligent une manipulation au tournevis.
Bien heureusement, ce type d’arme blanche n’est pas « encore » à la portée de tous, et leur efficacité reste (à ce stade) relativement moindre. Néanmoins, les plans de cette carabine devraient être publiés sur le net durant le courant de l’été. Même avec une durée de vie et un calibre limités, ces armes pourraient rapidement devenir de véritable fléau si des mesures légales n’étaient pas appliquées.
Oui c’est vrai que les imprimantes 3D restent « encore » hors budget et que quand le Peek (que jusque là, je ne connaissait pas) sera accessible cela pourrait véritablement devenir important si aucune règle n’est instaurée.
Une arme à feu reste quand même moins cher que l’achat d’une imprimante 3D. On a encore un peu de temps. Par contre quand l’impression 3D pourra utiliser des matières plastiques plus dure et résistante tel que du peek par exemple, les 14 coups seront largement dépassé.