Ce petit robot, développé par une équipe de l’Université de Harvard, est « inspiré par la biologie d’une abeille et le comportement des insectes au sein d’une ruche »
Ce robot-abeille peut se poser sur les plafonds, se percher sur des objets précaires et aider dans les missions de recherches et de sauvetages.
« Notre but est de pousser les progrès dans la robotique miniature et le design de grandes sources d’énergie compacte, pousser les innovations dans les plus faibles machines informatiques et dans les capteurs électroniques intelligents et affiner la coordination entre les algorithmes pour rendre les machines indépendantes » écrit l’équipe en charge sur le site web du projet
Les robots comme les « Robo-bee » ont un nombre varié d’usages : polliniser un champ de culture, ou aider à chercher des victimes lors d’une mission de secours… À cause de sa petite taille et sa capacité à se poser et à se percher sur des plafonds ou des murs, il pourrait potentiellement être utilisé lors de missions de reconnaissance pendant des catastrophes naturelles, aussi bien que pour les « environnements dangereux à explorer » comme les lieux sous surveillances militaires ou encore les terrains à risques climatiques (climate mapping)
D’autres robots similaires ont été crée ailleurs, notamment les robots-cafards développés dans l’Université de Californie à Berkeley, mais l’équipe de Harvard dite qu’en modélisant un insecte avec le physique et la robustesse comportementaux d’un robot, ils pourraient accomplir des tâches plus complexes « plus vite, plus fiable et plus efficacement ».
Les abeilles en colonies sont aussi intelligentes, quelque chose que l’équipe espère reproduire, et avoir un système nerveux complexe qui peut » sentir avec dextérité et s’adapter à un environnement qui change »
Le robot perché sur les plafonds et murs utilise l’adhésion par électricité statique, le même type d’énergie qui fait qu’une chaussette colle à un pantalon ou un ballon à un mur. « Bien que dans le cas du ballon, la charge électrique va se dissiper avec le temps, et le ballon va alors tomber » dit Moritz Graulhet, qui à travaillé sur le système « Dans notre système, une petite quantité d’énergie est constamment fournie pour maintenir l’adhésion »
Le robot est aussi incroyablement léger : environ 100mg, le même poids qu’une vraie abeille.
L’équipe va maintenant travailler sur l’amélioration du modèle en changeant la conception mécanique pour que le robot puisse se percher sur toutes les surfaces et non pas que les plafonds. « Il y a plus de challenges à faire un robot avec un système d’atterrissage robuste, mais cette expérience résulte en montrant une solution très versatile au problème qu’est le fait de garder les microrobots en vol et en fonctionnement sans rapidement drainer toute l’énergie », termine Graulhet.
Dommage que cette abeille ne butine pas et ne pollenise pas les fleurs.
100g c’est une très très grosse abeille quand même
Aha ! Oui en effet, j’ai dû oublier une lettre ! C’est 100MG . Ce qui reste correct quand on pense que le plus lourd doit être l’alliage et les composants