5 raisons de jouer (ou pas) à Dragon Ball Z Sparking Zero

Depuis Budokai Tenkaichi 3, les fans attendaient un retour en force du véritable jeu de combat façon Dragon Ball Z. Avec Dragon Ball Z: Sparking Zero, Bandai Namco propose une formule ultra spectaculaire, fidèle à l’anime et conçue pour faire vibrer les nostalgiques comme les nouveaux venus.

Le jeu impressionne dès les premières minutes par sa direction artistique, ses combats nerveux et ses effets visuels survoltés. Avec un roster démentiel de plus de 150 personnages et des arènes destructibles, tout est là pour revivre les plus grandes batailles de l’univers Dragon Ball. Mais ce plaisir est-il durable ou simplement instantané ? Voici 5 raisons de jouer (ou pas) à Dragon Ball Z: Sparking Zero.

Raison 1 (pour) : Dragon Ball Z: Sparking Zero est d’une fidélité absolue à l’univers Dragon Ball

Sparking Zero plonge immédiatement le joueur dans l’ambiance de la série. Les musiques, les cris, les transformations, les effets visuels et sonores sont fidèles aux animes. Les scènes cultes sont recréées avec soin, couvrant l’ensemble des arcs de Dragon Ball Z, Super, et plusieurs films.

Le roster dépasse les 150 personnages jouables. Goku, Vegeta, Broly, Jiren, Kefla, Gohan, Cell… Chaque transformation, chaque technique est fidèle à l’œuvre originale.

La mise en scène est explosive et les attaques spéciales comme le Final Flash ou le Kamehameha expriment tout le sens du mot spectacle. Jouer à Sparking Zero revient à participer à un épisode de l’anime, manette en main.

Raison 2 (pour) : Dragon Ball Z: Sparking Zero offre des combats accessibles et spectaculaires

Sparking Zero reprend la structure des Budokai Tenkaichi avec des affrontements en 3D dans des arènes ouvertes. La prise en main est rapide, les combos faciles à exécuter et les transformations se déclenchent en un instant. Cela rend le jeu immédiatement jouissif.

Même un joueur débutant peut sortir une technique ultime ou enchaîner des attaques avec style. L’accent est mis sur l’impact visuel. Chaque coup produit des effets lumineux, des explosions, des déplacements rapides qui rendent les combats dynamiques.

Les décors destructibles participent au plaisir. Un impact bien placé peut faire voler une montagne ou souffler un champ de bataille.

Raison 3 (pour) : une direction artistique fidèle et une technique solide

Le jeu utilise un cel-shading efficace pour restituer l’aspect anime. Les personnages sont superbement modélisés. Les expressions faciales sont bien rendues, et les animations sont nerveuses.

Les effets spéciaux sont omniprésents mais semblent tout ce qu’il y a de plus naturel. Les auras, les explosions, les transitions entre les formes sont spectaculaires sans nuire à la fluidité. Le jeu reste stable sur PlayStation 5, même avec plusieurs personnages à l’écran et des attaques simultanées.

La bande-son mélange classiques remixés et nouveaux thèmes. Elle accompagne bien l’action sans être envahissante. Les bruitages, eux, rappellent directement l’anime : bruit de charge, téléportations, impacts, hurlements. Rien à redire sur l’ambiance sonore.

Raison 4 (contre) : Dragon Ball Z: Sparking Zero est sublime mais affiche un manque de profondeur dans les combats

Le système de jeu privilégie le fun immédiat au détriment de la technicité. Les enchaînements sont simples, parfois trop. Les joueurs expérimentés trouveront vite les limites du gameplay. Il y a peu de place pour les stratégies avancées.

Les personnages ne se différencient pas assez en termes de mécaniques. Les mêmes combos ou techniques sont applicables à plusieurs combattants. Cela réduit l’intérêt à long terme, surtout en solo ou dans un cadre compétitif.

Certains personnages, notamment Goku et Vegeta sous leurs formes avancées, dominent le roster. Cela crée un déséquilibre lors des affrontements. En particulier en ligne où ces personnages sont très, trop, présents.

Raison 5 (contre) : des problèmes de stabilité en ligne et une durée de vie limitée

Le mode en ligne propose des duels rapides et dynamiques, mais il souffre de latence. Les combats perdent en réactivité, avec des décalages entre les commandes et les actions. Cela nuit à l’expérience, surtout pour les joueurs cherchant de la compétition.

Le contenu en solo, bien que complet en apparence, manque d’ambition. Le mode Histoire se contente de scènes illustrées peu interactives. Le mode Tournoi est basique, et le mode Entraînement, peu engageant.

Le plaisir est immédiat, mais passé l’effet de découverte, l’envie de relancer le jeu repose uniquement sur la passion pour l’univers Dragon Ball. L’absence de progression ou de personnalisation réduit la rejouabilité.