5 raisons de jouer (ou pas) à NBA 2K26
NBA 2K26 arrive avec sa promesse habituelle de réalisme, de fluidité et de contenu. Cette année, Visual Concepts tente d’affiner la formule plutôt que de tout bouleverser. Entre MyCarrière scénarisée, mécaniques de tir remaniées, intégration des joueuses dans MyTeam et ambiance NBA toujours au rendez-vous, ce cru 2026 veut plaire autant aux vétérans qu’aux nouveaux venus. Mais derrière l’apparence d’une montée en puissance, certains choix restent discutables. Voici cinq raisons de jouer, ou pas, à NBA 2K26.
Raison 1 (Pour) : Un système de tir maîtrisé
Le cœur de NBA 2K26 réside dans ses sensations balle en main. Cette année, l’équipe a mis l’accent sur le ressenti des tirs. Fini le sentiment de flou ou de frustration autour des tentatives ratées sans raison apparente. La jauge dynamique s’adapte au contexte réel du tir : défenseur proche, angle de tir, fatigue, posture. Plus le tir est bien préparé, plus la zone de réussite est large. Cela pousse à réfléchir ses actions, à construire une attaque plutôt qu’à forcer le tir. Ce système, plus lisible, récompense les bons choix et donne envie de progresser.
L’autre grand apport vient de la personnalisation de la jauge selon les modes. Même les tirs sans jauge deviennent plus viables, avec des bonus si l’exécution est parfaite. Le plaisir de maîtriser un geste signature, d’enchaîner des mouvements propres à une star NBA, se fait sentir à chaque match. On prend du plaisir, même en simple exhibition.
Raison 2 (Contre) : Une progression solo volontairement déséquilibrée
Le problème majeur de NBA 2K26 ne vient pas de son gameplay mais de son économie interne. Tout repose sur la monnaie virtuelle, ou VC, omniprésente. Pour améliorer son joueur, acheter des habits, faire évoluer son équipe MyTeam ou même personnaliser quelques éléments, il faut dépenser des VC. Or, les gains en jeu restent ridiculement faibles. Un match solo peut rapporter 250 à 400 VC, alors que la moindre animation coûte parfois 8 000 VC. Cette disproportion rend l’expérience solo frustrante pour qui ne veut pas sortir la carte bleue.
Le modèle économique ne laisse guère de place à une progression naturelle. Les packs de VC sont mis en avant à chaque écran, et les joueurs débutants peuvent se retrouver face à des adversaires bien plus avancés, simplement parce qu’ils ont investi financièrement. Dans MyTeam, c’est encore plus flagrant : certaines cartes de joueurs incontournables sont quasi inaccessibles sans achat. Le sentiment de stagnation guette vite ceux qui espéraient avancer sans dépenser. Ce déséquilibre fragilise l’équilibre du jeu et décourage une partie du public.
Raison 3 (Pour) : Une ambiance NBA reproduite avec une fidélité bluffante
Visuellement, NBA 2K26 ne révolutionne pas la série, mais atteint un sommet de fidélité. Les visages sont plus détaillés que jamais. Les gouttes de sueur, les mouvements des yeux, les micro-expressions, tout contribue à donner l’impression de voir un vrai match retransmis à la télévision. Le moteur ProPlay joue un rôle essentiel : il permet de reproduire fidèlement les gestes spécifiques à chaque star NBA. Le résultat est saisissant. Voir Stephen Curry armer son tir ou LeBron James enchaîner une course signature donne l’impression de suivre un match en direct.
L’ambiance sonore complète ce tableau. Les effets de salle, les cris du public, les sifflets, les contacts… tout sonne juste. Même les commentaires ont gagné en naturel, avec des réactions plus variées et moins répétitives qu’auparavant. Le changement de caméra pendant les temps morts, la lumière sur les parquets, l’animation du public : tout renforce l’illusion. On vit les matchs, on s’y croit. Que ce soit en mode Carrière ou MyNBA, le sentiment d’immersion est total. C’est du grand spectacle, parfois même plus impressionnant qu’un vrai match.
Raison 4 (Contre) : Un accès en ligne peu accueillant pour les débutants
Si NBA 2K26 brille par sa richesse, il reste difficilement accessible pour les nouveaux venus. Le gameplay en ligne impose une maîtrise quasi parfaite des systèmes. Entre le timing des tirs, la défense collective, la lecture des espaces, la gestion des écrans et des déplacements, tout demande du temps, de l’investissement, et surtout, de l’endurance. Le mode green or miss, par exemple, ne tolère aucune approximation. Rater légèrement la jauge, c’est rater le tir, point. C’est frustrant, surtout pour les joueurs qui cherchent juste à s’amuser.
Les menus, toujours aussi denses et confus, n’aident pas à comprendre les nombreuses subtilités du titre. Entre les badges, les statistiques à améliorer, les contrats dans MyTeam ou les choix de progression en Carrière, tout semble pensé pour les habitués. Ceux qui découvrent la série ou reviennent après quelques années auront besoin de guides, de tutoriels, voire de l’aide de la communauté pour avancer. Le jeu ne fait aucun effort pour simplifier cet apprentissage, et cela peut créer une vraie barrière à l’entrée.
Raison 5 (Pour) : Un mode Carrière plus fluide, plus cohérent, plus impliquant
Le mode Carrière est l’un des meilleurs de la série. Il propose une vraie progression narrative, avec des enjeux personnels et sportifs. Le parcours de MP, le joueur ou la joueuse que l’on incarne, commence au lycée et propose deux embranchements : partir à l’université ou jouer une saison à l’étranger. Cette structure offre plus de variété, mais aussi une meilleure immersion. Les dialogues sont plus naturels, les cinématiques mieux mises en scène, et les décisions influencent réellement le récit.
La Ville, hub central, a aussi été repensée. Plus compacte, mieux organisée, elle permet d’accéder plus rapidement aux boutiques, aux salles d’entraînement ou aux terrains. On passe moins de temps à errer, plus de temps à jouer. Le système de quêtes secondaires est également mieux intégré. On n’a plus cette impression de remplir des missions absurdes juste pour gratter de l’XP. Tout est plus fluide, plus logique. Ce n’est pas une révolution, mais une évolution très appréciable pour un mode qui avait perdu en cohérence ces dernières années.
NBA 2K26 56€
Résumé
NBA 2K26 n’est pas un bouleversement de la série, mais une consolidation. Il affine ses fondamentaux, améliore le feeling des matchs, enrichit son mode Carrière et soigne son ambiance. C’est un excellent jeu de basketball pour qui sait dans quoi il s’engage. Malheureusement, la pression des microtransactions et la difficulté d’accès pour les nouveaux gâchent une partie du plaisir. Riche, complet, mais toujours trop intéressé.
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Graphismes - 8/10
8/10
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Jouabilité - 7/10
7/10
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Bande-son - 8/10
8/10
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Durée de vie - 8/10
8/10
Globalement
Pour
- Mécaniques de tir améliorées
- Mode Carrière mieux structuré
- Ambiance sonore NBA réaliste
- Animations plus naturelles
- Ajout des joueuses dans MyTeam
Contre
- Microtransactions omniprésentes
- Progression solo déséquilibrée
- Interface peu intuitive
- En ligne peu accueillant pour débutants