5 raisons (ou pas) de jouer à PGA Tour 2K25

PGA Tour 2K25 revient sur les greens avec l’ambition d’affiner sa formule plutôt que de la révolutionner. Pour cela, il compte sur une expérience plus précise, plus fluide et mieux rythmée, sans sacrifier la profondeur attendue par les amateurs de golf exigeants. Cette nouvelle édition ne bouleverse pas les fondations, mais s’applique à lisser les angles, à étoffer ce qui mérite de l’être, et à guider les joueurs sans les brider. Le réalisme reste au cœur de l’expérience, mais l’ouverture à des profils plus variés de golfeurs numériques se fait sentir. PGA Tour 2K25 tente d’unifier deux visions : la technicité pure et le plaisir immédiat, en cherchant à conserver un équilibre fragile mais appréciable. Voici cinq raisons — ou pas — de se lancer dans ce nouveau swing millimétré.
Raison 1 (pour) : PGA Tour 2K25 délivre un nouveau swing plus lisible et plus technique
Le système EvoSwing introduit une innovation qui transforme en profondeur la manière d’aborder le gameplay. Plutôt que de simplement chronométrer un mouvement de stick, ce mode décompose chaque phase du swing — montée, transition, impact, suivi — en segments lisibles. Des indicateurs dynamiques aident à visualiser précisément ce qui a fonctionné ou non. La sensation de contrôle s’en trouve nettement améliorée, surtout pour les joueurs qui souhaitent comprendre leurs erreurs et progresser par l’analyse.

Cette approche renforce l’aspect simulation sans pénaliser l’expérience. Le joueur reste maître du geste, mais dispose d’outils concrets pour affiner son style. Le système conserve sa précision sans sombrer dans l’abscons. Pour ceux qui préfèrent une prise en main plus instinctive, le mode Perfect Swing reste présent, avec son fonctionnement plus fluide, moins segmenté. Il est donc possible d’adapter l’expérience à sa sensibilité, sans que l’une ou l’autre des approches ne semble négligée.
Raison 2 (pour) : une carrière enfin mieux structurée et plus immersive pour PGA Tour 2K25
Le mode carrière ne se limite plus à enchaîner les compétitions sans âme. Désormais, une véritable structure narrative rythme la progression, avec l’introduction de mentors, de rivalités, et de phases de repos stratégiques. L’encadrement autour des tournois ajoute une dimension plus humaine. Certaines figures comme Justin Thomas ou Tiger Woods apparaissent même à certains moments.

La création de personnage reste flexible, l’équipement se personnalise, et le calendrier intègre des objectifs intermédiaires — précision sur le fairway, gestion de l’endurance, régularité au putting. Ces éléments créent une courbe de progression bien plus accessible. Sans tomber dans la surenchère hollywoodienne, le jeu réussit à proposer un cadre immersif et crédible. Cela donne à chaque victoire un poids, et à chaque tournoi une véritable saveur. La gestion de carrière devient enfin autre chose qu’un simple prétexte à l’accumulation de victoires.
Raison 3 (pour) : des parcours somptueux et des pros bien intégrés
La sélection de parcours officiels impressionne par sa variété et son niveau de fidélité. Des terrains emblématiques comme Pebble Beach, St Andrews ou TPC Sawgrass affichent des textures détaillées, des ambiances crédibles, et une topographie respectée. Le rendu visuel, renforcé par une lumière plus fine et des effets météo discrets mais efficaces, participe pleinement à l’immersion.



Côté joueurs professionnels, PGA Tour 2K25 fait un pas de plus vers l’intégration réaliste. Chaque golfeur dispose de ses animations, de ses clubs personnalisés, et d’un comportement inspiré de son style réel. Tiger Woods, présent sur la jaquette, prend enfin un rôle actif dans la progression. Des figures féminines apparaissent aussi. Le tout forme un ensemble cohérent, qui donne au jeu une vraie légitimité sportive.
Raison 4 (contre) : peu de prises de risque sur le fond
PGA Tour 2K25 perfectionne une base solide, mais ne cherche pas à la réinventer. Les fondamentaux sont identiques aux éditions précédentes, et certains aspects de la mise en scène ou de la narration restent sous-développés.

L’absence d’une refonte plus ambitieuse du mode carrière ou d’une approche plus audacieuse dans la présentation des tournois pourra laisser sur leur faim ceux qui attendaient un vrai tournant. La structure globale du jeu reste classique, avec ses menus familiers, ses enchaînements attendus, et son économie autour des VC toujours présente.
Raison 5 (contre) : PGA Tour 2K25 à des limites persistantes dans le contenu et la variété
Malgré l’intégration de nombreux parcours, certaines absences se font toujours sentir. Des lieux iconiques comme Augusta National manquent à l’appel pour des raisons de licence. Le roster de joueurs, bien qu’enrichi, reste modeste, surtout côté féminin.

Les commentaires en jeu, bien qu’adéquats, tournent rapidement en boucle. Les répliques manquent de variété, ce qui nuit à l’immersion sur la durée. Enfin, même si la monnaie virtuelle est moins intrusive qu’auparavant, elle reste omniprésente dans les menus. Cela entretient une sensation diffuse de système économique pensé pour inciter à l’investissement progressif, voire monétaire. Rien de bloquant, mais une présence qui rappelle que la série appartient à un éditeur habitué aux microtransactions.

PGA Tour 2K25 39,90€
Résumé
PGA Tour 2K25 peaufine intelligemment l’héritage de ses prédécesseurs. L’introduction du système EvoSwing donne une dimension analytique et immersive à chaque frappe. Le mode carrière gagne en rythme et en cohérence. Le visuel se raffine, les parcours brillent de réalisme, et l’ensemble offre une expérience sportive solide, fidèle et plaisante. Les vétérans y verront une évolution plus qu’une révolution. Les nouveaux venus découvriront une porte d’entrée accessible vers la simulation golfique la plus crédible du moment.
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Graphismes - 8/10
8/10
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Jouabilité - 8/10
8/10
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Bande son - 7/10
7/10
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Durée de vie - 8/10
8/10
Globalement
Pour
- L’EvoSwing apporte un vrai renouveau dans la sensation de jeu
- Mode carrière mieux structuré et rythmé
- Parcours variés, réalistes et visuellement aboutis
- Joueurs professionnels bien intégrés
- Meilleur équilibre entre technicité et accessibilité
- Rendu visuel affiné
- Système économique moins intrusif
Contre
- Peu de prises de risque sur la structure globale
- Roster encore limité, notamment du côté féminin
- Certains parcours emblématiques manquent
- Commentaires audio peu variés à long terme
- Présence constante des VC dans les interfaces




