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Les puces Nvidia sont désormais interdites en Chine

La guerre technologique entre la Chine et les États-Unis vient de prendre un tournant majeur. Pékin a effectivement ordonné à ses plus grandes entreprises, dont Alibaba et ByteDance, de cesser immédiatement l’achat et les tests des puces d’intelligence artificielle de Nvidia. Cette décision, qui concerne notamment les modèles RTX Pro 6000D et H20, montre que la Chine veut réduire sa dépendance aux technologies américaines. Elle veut également renforcer son industrie locale de semi-conducteurs.

Une interdiction qui cible les puces IA de Nvidia

La Cyberspace Administration of China (CAC) a demandé aux géants technologiques chinois de stopper toute collaboration avec Nvidia sur ses puces IA conçues pour le marché local. Ces composants, très prisés pour les tâches d’inférence et les applications d’intelligence artificielle, étaient en cours de test par plusieurs entreprises. Cependant, depuis la directive officielle, les commandes ont été annulées et les fournisseurs informés de suspendre leurs livraisons.

Cette interdiction intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Pékin et Washington. Les États-Unis ont renforcé leurs restrictions sur l’exportation de technologies sensibles, poussant la Chine à réagir. En parallèle, les autorités chinoises ont ouvert une enquête antitrust contre Nvidia, notamment liée à son acquisition de Mellanox.

Vers une industrie chinoise des semi-conducteurs plus autonome

La Chine ne se contente pas de bloquer les importations. En effet, elle investit massivement dans le développement de ses propres puces. Selon les autorités, les modèles nationaux atteignent désormais des performances comparables à celles de Nvidia. Pékin veut ainsi encourager ses entreprises à se tourner vers des solutions locales, plus sûres et mieux contrôlées. Cette stratégie vise à garantir la souveraineté technologique du pays dans un domaine jugé stratégique.

Pour Nvidia, cette décision représente un coup dur. Le marché chinois, longtemps considéré comme essentiel, devient de plus en plus incertain. Le PDG, Jensen Huang, a exprimé sa déception, tout en affirmant vouloir rester aligné avec les priorités américaines. Face à ces obstacles, Nvidia intensifie ses investissements en Europe, notamment au Royaume-Uni, pour compenser les pertes et poursuivre son expansion dans le secteur de l’intelligence artificielle.

Photo de Arielle

Arielle

Bavarde avec ma plume, mais introvertie par nature, je baigne dans l'univers de la rédaction depuis plus de cinq ans. Bien que je sois polyvalente dans les thèmes à traiter, j'ai une familiarité accrue pour le high-tech. J'espère que ma plume saura vous divertir tout en vous informant !

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