[Test] Please, Don’t Touch Anything – C’est quoi ce bouton rouge ?
Aujourd’hui, c’est mon premier jour de boulot. A vrai dire, je ne sais pas bien à quoi m’attendre, on m’a juste dit de me pointer. Une bonne nuit de sommeil, un bon petit déjeuner, des sapes propres et c’est parti.
On m’emmène dans une pièce, dedans un grand écran fixé au mur, au-dessus d’une console, où l’on voit notre bien belle ville. Sur la console, un simple bouton rouge et une petite manivelle, rouge également. A côté, un simple tableau d’instruction plus moins compréhensible. Je ne sais pas bien ce que je dois faire, mais au moins je ne suis pas seul.
Mon collègue m’adresse la parole. Apparemment, il a besoin d’aller aux toilettes. Déjà ? Et je dois faire quoi au juste ? Ne toucher à rien, pas de problème.
Pom pom pom… C’est dingue de faire un bouton aussi gros et aussi rouge, on dirait qu’il est fait pour qu’on le touche. S’il était vraiment dangereux, il y aurait un cache ou au moins quelque chose pour pas qu’on n’appuie dessus n’importe quand. Genre on pourrait glisser et appuyer dessus sans faire exprès. Ça se sait ce genre de chose. Et puis, vu comme c’est secret tout ça, je doute que les mecs qui gèrent n’aient pas prévu cette éventualité… Non, il faut que je pense à autre chose…
Oh et puis zut ! J’appuie.
*Clic*
C’est la situation dans laquelle vous vous trouvez lorsque vous démarrez le jeu indépendant Please, Don’t Touch Anything, développé par Four Quarters et édité par BulkyPix et Plug In Digital.
Ce jeu est clairement un puzzle-game, tenant sur un unique tableau qui se met à jour au fur et à mesure de ce que vous ferez. On commence avec un seul gros bouton rouge (en plus d’une petite manivelle pour redémarrer à zéro) qui permet de faire apparaitre de nouveaux panels. Et à partir de là c’est le challenge qui démarre, celui de trouver chaque fin du monde, un challenge difficile à relever, car il existe bel et bien 16 fins différentes. Ce ne sera pas de doux repos, chaque élément, chaque recoin et chaque chose écrite se transforment en indice.
Rafraîchissant, Please, Don’t Touch Anything est un petit jeu indépendant sympathique. Avec un design tout en pixel-art très épuré et sa bande son plutôt calme, il nous fait entrer dans un style assez sérieux, mais qui devient peu à peu complètement absurde. C’est gentil, rigolo et ça se termine en quelques heures (ou alors c’juste moi qui suis nul, ce qui ne m’étonnerait pas). Pour un premier petit jeu, c’est une réussite et, personnellement, j’attends avec impatience ce que Four Quarters nous réserve pour la suite.
Le jeu est disponible sur Steam pour seulement 4,99 euros (6,99€ si vous voulez acheter le pack jeu + soundtrack)