[Test] The Talos Principle – Le nouveau Portal ?
On se souvient tous, ou presque, du succès incroyable qu’a connu le jeu Portal, un puzzle-game développé par Valve, ainsi que de sa suite, Portal 2. Dès lors, le genre puzzle-game en vue à la troisième personne s’est plus ou moins répandu. Je vais donc vous présenter un successeur plus que digne de la franchise de Valve : The Talos Principle.
The Talos Principle est donc un puzzle-game FPS, développé par Croteam, qui ont également développés la série des Serious Sam, et édité par Devolver Digital (Broforce, Hotline Miami). Mêlant des mécaniques empruntées à Portal avec de la philosophie, le studio de développement Croate nous livre là un jeu intelligent et reposant écrit par Tom Jubert, qui a travaillé sur le jeu Faster Than Light, et par Jonas Kyratzes.
Quand nous démarrons la partie, nous découvrons vite ce que nous sommes : Un robot, ou plutôt l’intelligence artificielle qui dirige ce robot. Une grosse voix venue des cieux nous parlent, nous introduit dans cet univers apaisant formé de multiples îles. Devant nous, des bâtiments aux allures de Grèce antique, une nature très présente, mais vide, nous sommes bel et bien seul. Ce silence lié à cette musique douce en fond nous le font bien comprendre. Seule cette voix nous parle, nous guide.
Le but du jeu est de trouver différents sigils, qui ressemblent BEAUCOUP à des blocs de Tetris, afin de les assembler pour ensuite ouvrir certaines portes, obtenir certains nouveaux objets, etc. Pour atteindre un sigil, il n’y en a qu’un par parcours, nous devons entrer dans une sorte de salle, chaque salle est différente et peut être faite à n’importe quel moment, il n’y a pas d’ordre précis. Une fois dans l’une de ces salles, nous devons nous débrouiller avec différents objets afin d’atteindre le sigil caché. Vous arrivez à me suivre jusque là ? J’espère que oui, car je n’arrive pas à vous formuler ça plus clairement.
Les premiers objets dont nous disposons au début du jeu pour parcourir les salles sont des sortes de trépieds assortis d’une caméra jaune, qui permet d’ouvrir des portes, bloquer les tourelles et les ennemis. Oui, car il y a des ennemis dans le jeu, qui sont assez punitif : Ils vous touchent, vous êtes mort, vous recommencez la salle à zéro.
Au fur et à mesure du jeu, nous obtenons de nouveaux objets, comme un cube. Un cube. Comme dans Portal.
C’est là qu’on touche à un point, qui selon moi est important : la grosse, très GROSSE ressemblance avec le jeu de Valve. On sait que ça fonctionne bien, mais le problème est qu’on à l’impression de jouer au même jeu, à peu de chose près (pas de portalgun, évidemment). Sans être un plagiat total, y aller plus molo sur les ressemblances n’aurait été pas trop mal.
Malgré cela, ils ont su donner une ambiance totalement différentes à The Talos Principle. Au lieu de partir dans l’humour, Croteam a préféré foncer dans le philosophique. Sans vous en dire plus, pour ne pas vous spoiler, attendez-vous à faire face à de multiples textes de philosophes et à des questionnements sur Dieu. Le tout vous est livrer via des messages inscrit sur des murs, mais surtout sur des ordinateurs libre d’accès.
Graphiquement, le soft est plutôt sympa, le tout reste assez simpliste, sans trop de fioritures mais sympathique à regarder.
Les musiques sont jolie, mais le problème vient de la VF. C’est bien sûr un avis très personnel, mais je trouve que la voix du Dieu qui nous parlent n’est pas très agréable à l’oreille, sans parler des bruitages parfois pas très bien travaillés, des multiples fautes et mauvaise traductions dans les textes et dans les sous-titres.
Mis à part ces quelques problèmes de son et de ressemblance à Portal, The Talos Principle est un bon jeu de réflexion qui vous donnera un peu de fil à retordre, sans jamais être vraiment stressant grâce à son ambiance calme et détendu, et à son univers semi-ouvert qui permet de reprendre son souffle en se baladant après s’être penché un bon moment sur l’une des énigmes. Le jeu est disponible sur la plateforme Steam au prix de 39,99 euros, avec en bonus en workshop déjà bien rempli.
Oula. Par contre, de grandes photos comme ça. Sur l’application ça passe pas fort bien… Elles ne se redimensionnent pas a la taille de l’écran.