Actualités

Google Chrome : un géant à 20 milliards, au cœur des débats

Le célèbre navigateur Google Chrome se retrouve sous le feu des projecteurs, et pas pour ses performances. La justice américaine remet en question son rôle dans le monopole de Google sur la recherche en ligne. Avec une valeur estimée entre 15 et 20 milliards de dollars, Chrome pourrait changer de propriétaire. Un enjeu qui soulève de nombreuses interrogations sur l’avenir du marché numérique.

Google Chrome : une estimation record, portée par des milliards d’utilisateurs

Le navigateur Google Chrome n’est pas qu’un outil. Il est une porte d’entrée essentielle vers le moteur de recherche de Google et bien d’autres services. Aujourd’hui, Chrome détient environ 66,68 % de part de marché mondial. Sa base d’utilisateurs dépasse les 3 milliards, ce qui en fait un atout stratégique majeur.

Selon Mandeep Singh, analyste chez Bloomberg Intelligence, Chrome pourrait se vendre entre 15 et20 milliards de dollars si une cession devenait nécessaire. Cette évaluation repose sur son immense popularité et son potentiel à générer des revenus pour ses utilisateurs.

Pour rappel, le navigateur Opera, bien plus modeste, avait été vendu pour 600 millions de dollars en 2016. Pourtant, à l’époque, il comptait déjà 350 millions d’utilisateurs. La différence d’échelle montre à quel point Chrome est un pilier du web moderne.

Bob O’Donnell, président de TECHanalysis Research, nuance toutefois cette estimation. Selon lui, la véritable valeur de Chrome dépendra de l’usage qu’en ferait un éventuel repreneur. « C’est son rôle de passerelle vers des services monétisables qui détermine sa puissance », explique-t-il.

Qui pourrait s’offrir un tel mastodonte ?

Si Chrome devait être vendu, la question du repreneur reste un mystère. Google affirme qu’aucune autre entreprise ne pourrait gérer Chrome aussi bien qu’elle. « Nous investissons massivement pour garder ces projets open source et accessibles. Les séparer entraînerait des coûts élevés pour les utilisateurs », déclare Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires chez Google.

Cependant, un rachat de cette ampleur n’est pas inédit dans la tech. Des exemples comme le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft pour 68,7 milliards de dollars ou celui de WhatsApp par Facebook pour 19 milliards de dollars montrent que tout est possible.

Photo de Arielle

Arielle

Bavarde avec ma plume, mais introvertie par nature, je baigne dans l'univers de la rédaction depuis plus de cinq ans. Bien que je sois polyvalente dans les thèmes à traiter, j'ai une familiarité accrue pour le high-tech. J'espère que ma plume saura vous divertir tout en vous informant !

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page