La fin pour Instagram et WhatsApp ? Facebook sur la sellette
Récemment, Facebook a été attaqué par l’état américain concernant le monopole de ses réseaux sociaux. Est-il en train de tout perdre ?
Pour résumer la situation, l’autorité antitrust américaine s’attaque au numéro un mondial des réseaux sociaux. L’autorité lui demande même de revendre une partie de ses réseaux que sont WhatsApp et Instagram. Cela est handicapant, car Instagram fait de bonnes fonctionnalités (La boutique) tout comme WhatsApp.
En outre, s’attaquer à Facebook pourrait être une grosse erreur puisque Facebook produit une grosse partie de l’économie américaine. Mais alors pourquoi vouloir la démanteler ? Certainement en raison de son abus de position dominante… Tout ce travail pour finalement qu’il soit revendu c’est un peu triste.
Le procureur de l’État de New York “Letitia James” s’est occupé de régler ce litige. Et cette dernière accuse Facebook, de tuer l’innovation et d’empêcher l’arrivée de la concurrence. Puisqu’elle cite : “En utilisant les vastes ressources à sa disposition en termes de données et d’argent, Facebook a écrasé ou entravé ce que l’entreprise considérait comme des menaces potentielles. (Ce faisant, le groupe) réduit les choix des consommateurs, étouffe l’innovation, dégrade la protection de la vie privée de millions d’Américains.”
Pour résumer, dès l’arrivée d’un concurrent, Facebook le copie ou sort son chèque pour le racheter, c’était le cas notamment pour Instagram (1 milliard de dollars en 2012) et WhatsApp (19 milliard de dollars en 2014). De sorte qu’il ne prend aucune influence sur le marché. Un litige comme celui-ci risque de prendre des années avant d’être réglé.
Facebook ne se laisse pas faire
Offusqué de cette attaque, Facebook promet de faire face à ce litige avec vigueur. De plus l’autorité antitrust avait autorisé le rachat d’Instagram et WhatsApp sans se poser de questions.
Mais au regard des conséquences de ses achats, l’autorité précitée a souhaité faire marche arrière ce qui déplut à Facebook. Alors Jennifer Newstead, responsable juridique chez Facebook rétorqua ”Le gouvernement veut maintenant revenir en arrière, en envoyant l’avertissement effrayant aux entreprises américaines qu’aucune vente n’est jamais définitive. […] Les particuliers et les petites entreprises ne choisissent pas d’utiliser les services gratuits et la publicité de Facebook parce qu’ils le doivent, ils les utilisent parce que nos applications et nos services offrent le plus de valeur. Nous allons défendre vigoureusement la capacité des gens à continuer à faire ce choix.”
Jusqu’où ira donc ce litige ?