Test – Devil May Cry HD Collection : Un retour qui joue (trop) sur la nostalgie
Sortie une première fois en 2012 pour la PS3 et la XBOX360, Devil May Cry HD Collection revient aujourd’hui sur PS4, XBOX One et PC. C’est d’ailleurs la version PC du jeu qui a été testé et c’est l’occasion de (re) découvrir Dante, 17 ans après la sortie du premier opus !
Dante, le démon au service des humains
Devil May Cry HD Collection contient les trois premiers DMC. On y retrouve donc les origines de Dante, fils d’une humaine et d’un démon qui est invité à protéger l’espèce humaine. Pour cela, il devra se rendre dans l’Underworld. L’emblématique tueur de démons équipé d’une épée et de revolvers reprend du service dans cette version remastérisée des premiers jeux.
Ce classique du genre s’adresse avant tout aux joueurs voulant découvrir ou redécouvrir la saga sortie en 2001 sur Playstation 2. Rien ne diffère de la première version (2001) de la seconde sortie sur PS3 et 360 (2012) et la troisième version pour PC et next gen (2018).
Rien, sauf des graphismes à 1080p et 60fps pour la dernière version. Le jeu est alors très fluide et on retrouve ce qui a fait la notoriété de la série. À savoir de l’action à tous les niveaux et des scénarios de qualité (exception faite du deuxième volet). C’est d’ailleurs sans surprise que l’on s’aperçoit que c’est Devil May Cry 3 qui a le mieux vieilli.
Une version HD peu ambitieuse
Ce qui devait être le 4e volet de l’autre saga à succès de Capcom, à savoir Resident Evil, n’a pas appris de ses erreurs. En effet, déjà sorti en 2012 sûr d’autres consoles, Devil May Cry HD Collection se contente seulement d’ajouter un affichage en 1080p et 60fps. Rien d’autre à se mettre sous la dent. Même les cinématiques du jeu sont d’époque avec une résolution en 4:3. À l’heure de la 4K, de l’UHD et consort, sortir des cinématiques en 4:3 est une hérésie. L’épisode 3 de la série est sans conteste le meilleur du pack. Que ce soit pour son arsenal d’armes que pour son gameplay et sans oublier l’apparition du frère de Dante, Vergil.
Avec une si piètre qualité des graphismes, le pack pourrait presque s’inscrire dans la lignée du rétro-gaming. Si vous avez joué à la version de 2012, rien ne sert de dépenser de nouveau 30€ car il n’y a aucune différence entre les deux versions. Seul la nostalgie de retrouver Dante peut faire craquer le porte-monnaie. On en vient à s’interroger sur la volonté de Capcom avec sa licence. L’éditeur nippon cherche-t-il réellement à raviver la flamme chez ses fans ? Avec des précédents Resident Evil très moyens (exception faites du dernier), Capcom semble peu innover.
Une configuration nécessaire abordable
Présent aussi bien sûr PS4 et XBOX One que sur PC, Steam nous propose comme à l’accoutumée une configuration minimale et recommandée. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le jeu ne requiert pas une foudre de guerre pour jouer. En effet, Windows 7 (64bit) est nécessaire pour l’activation du jeu. Une i3 fera l’affaire au niveau du processeur tandis que 4GB de mémoire vive sont nécessaires pour faire tourner le jeu. Du côté de la carte graphique, la NVIDIA® GeForce® GTX 760 est requise pour jouer.
Voir l'offre