Jeux vidéoTest

Test – Switch – Blacksad : Under the Skin – un polar in(oubliable) ?

Blacksad : Under the Skin est un jeu d’enquête de Pendulo Studios, édité par Microids avec Ys Interactive et les éditions Dargaud. Comme son nom l’indique, il est inspiré de la bande dessinée Blacksad, alors qu’en est-il de ce polar aux allures de série noire ?

Le club de boxe du défunt propriétaire
Le club de boxe du défunt propriétaire

Blacksad, quésaquo ?

Blacksad est une série de bande dessinée policière mettant en scène des animaux en lieu et place des humains. De plus, le scénariste aux commandes est Juan Díaz Canales épaulé du dessinateur Juanjo Guarnido.

Le résumé de votre progression en BD, superbe
Le résumé de votre progression en BD, superbe

Enfin, une autre particularité de cette BD est d’avoir une ambiance de polar, se déroulant aux États-Unis durant les années Cinquante.

Un background Blacksad au top de sa forme (ou pas)

Tout commence par un suicide assez sordide, avec la femme de ménage arrivant dans le club de boxe où elle est employée.

Blacksad Under the Skin-écran titre
Blacksad Under the Skin-écran titre

Et après avoir allumé la lumière, elle découvre son patron pendu au milieu du ring. Ça c’est pour mettre dans l’ambiance série noire.

Un scénario béton et une distribution qui envoi du lourd

Dans Under the Skin, notre enquêteur a des caractéristiques et surtout des choix à faire. Ainsi, il peut mentir à ses clients ou choisir l’honnêteté, tout est question de moralité ou d’objectif.

Votre Blacksad
Votre Blacksad

En creusant un peu, on découvre que le monde est petit et que l’on croise souvent de gens que l’on connait sans le savoir. Bref, les choix, c’est la vie.

De plus, il y a des scènes d’action avec des bastons et des crochetages via des QTE. Attention, on peut perdre et mourir, mais ce n’est pas un problème, on peut recommencer autant de fois que l’on veut.

Les QTE
Les QTE

Une bande originale et une ambiance feutrée

Alors là, on touche un autre point clé de ce jeu, la musique étant un des grands plaisirs dans le gameplay. Et cette dernière est un grand plus pour l’immersion dans cette enquête et le côté année 50.

Les contrôles
Les contrôles

Enfin, l’ambiance se prête totalement à mettre le joueur dans le trip « détective privé ».

Une enquête dirigiste ou pas ?

Dans cette enquête, on a une impression de choix qui a l’air assez riche et qui reprend les mécanismes des jeux Telltale Games.

Car si choix, il y a, c’est aussi des événements et des déductions qui font avancer l’enquête ou les enquêtes.

Blacksad-Investiger avec vos sens
Blacksad-Investiger avec vos sens

Et plus on en sait sur les protagonistes, plus on en découvre d’autres ou des faits deviennent compréhensibles sous un autre jour.

Bref, Under the Skin n’est pas si simple et les vies des uns et des autres apportent leur lot de mobile pour tuer ou de preuve pour les disculper. 

Des défauts qui ne laissent pas de marbre

Là, ce sont les petits défauts constatés durant les différentes sessions de jeu. Et ces derniers ne sont pas anodins pour évaluer le plaisir global.

Une star du tennis est impliquée
Une star du tennis est impliquée

Tout d’abord, les temps de chargement sont assez longs, ce qui peut ne pas être gênant en soi. Mais cela le devient quand c’est régulier et redondant.

De plus, entre chaque scène, il y a des délais non négligeables avec un écran noir ou fixe des plus désagréables.

Blacksad : noir, c’est Noir.

Enfin, il y a eu des plantages par moment, voir même deux reboot du jeu. Ce qui est assez déplaisant lors d’une avancée dans l’enquête. Après même si cela est assez déplaisant, cela n’ôte en rien la qualité du scénario.

Un des protagonistes se remémore des souvenirs
Un des protagonistes se remémore des souvenirs

De plus, en début janvier 2020, il y a eu une mise à jour du jeu, donc peut-être des améliorations de ce côté.

En conclusion

Blacksad : Under the Skin est une assez belle surprise pour la mise en scène de notre détective et de son univers. Tout est beau, bien animé et bien amené avec la maîtrise d’un bon scénario.

Si ce n’est les problèmes de chargement et de lags par moment, ce jeu aurait été un chef d’œuvre dans le genre. Mais tout cela n’est pas suffisant pour me faire détester ce jeu.

Alors si vous aimez Blacksad ou les bandes dessinées, les polars et les enquêtes alors il est grand temps d’y jouer. Sur ce, je vous laisse avec les petites félines Under the Skin.

Blacksad : Under the Skin est disponible en édition limitée sur PS4 et sur Nintendo Switch à 31,90 €, ainsi que sur XBox One à 34,99 €

Logo Café du Geek
Produit disponible sur
Logo Amazon
BlackSad: Under the Skin édition limitée pour PS4.

BlackSad: Under the Skin édition limitée pour PS4.

12,95 €
Voir l'offre
Logo Café du Geek
Produit disponible sur
Logo Amazon
BlackSad: Under the Skin édition limitée pour Switch

BlackSad: Under the Skin édition limitée pour Switch

15,59 €
Voir l'offre
Logo Café du Geek
Produit disponible sur
Logo Amazon
BlackSad: Under the Skin édition limitée pour Xbox One

BlackSad: Under the Skin édition limitée pour Xbox One

19,98 €
Voir l'offre
Blacksad : Under the Skin

Résumé

Découvrez la bande dessinée noire Blacksad : Under the Skin, pour une enquête sordide aux USA des années 50. Microids, Ys Interactive & Dargaud.

  • Scénario - 9/10
    9/10
  • Graphisme - 9/10
    9/10
  • Son - 9/10
    9/10
  • (Re-)Jouabilité - 7/10
    7/10
  • Ergonomie - 6/10
    6/10
Globalement
8/10
8/10

Pour

  • Des graphismes superbes digne de la bande dessinée
  • Une progression dans le scénario mis en bande dessinée comme résumé
  • Une bande son de toute beauté et très jazzy, même si répétitive, elle s’écoute sans lassitude
  • Un scénario béton qui se déguste avec plaisir et les découvertes sont des petites madeleines à savourer
  • Une mise à jour est parue début janvier

Contre

  • Les lags, plantages et chargements lents sont un des gros problèmes du jeu. Une optimisation ou des mises à jour ne serait pas du luxe.
  • La recherche des images à collectionner est un peu inutile
Photo de Jean-François

Jean-François

Rédacteur (Spécialiste Jeux-Vidéo) - Jeune quarantenaire, j’ai vécu les débuts du jeu vidéo des années 70, le Super 8 et les disquettes 5’1/4. Bref un jeune geek avant l’heure, mais comme les autres compères du Café du Geek, je suis passionné des nouvelles technologies, de livres et de BD, ainsi que de demoscene. Mais comme disait K. Dick, la réalité n’est qu’un point de vue !

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page