TEST – Wolfenstein II : The New Colossus – Se défouler sur des nazis est un plaisir
Sortie en Octobre 2017, Wolfenstein II : The New Colossus est le deuxième volet d’une saga survoltée qui nous enchante pour plusieurs raisons !
Tout d’abord, un petit rappel sur la franchise qui n’est autre que le premier FPS du jeu vidéo. Sorti pour la toute première fois en 1981, Bethesda a décidé de redonner un coup de jeune à sa franchise avec le très bon « Wolfenstein The New Order » puis son préquel « The Old-Blood » sorti respectivement en 2014 et en 2015. Malgré la fin du premier volet sans équivoque sur le sort de notre héros, B.J. Blazkowicz, on le retrouve en 2017 bel et bien vivant mais à l’article de la mort.
Back in 60’s!
Dès le lancement du jeu, on a une touchante attention de la part de Bethesda. Un résumé de The New Order permettant aux néophytes de commencer le jeu avec le background nécessaire à la compréhension de l’histoire. Et comme dans le premier volet, un choix va devoir être fait pour décider quelle version de l’histoire sera faite. Version Angus ou version Wyatt, à vous de choisir. Concernant la difficulté du jeu, elle est grandement variable.
L’histoire débute en 1961, le 25 juin 1961 plus précisément. On retrouve un BJ affaibli (comme dans le premeier volet) qui doit son salut à ses alliés. Le jeu est la suite directe du volet sorti en 2014.
Wolfenstein II démarre en trombe avec ce qui sera notre activité des heures durant, c’est-à-dire dézinguer du nazi ! Sans une once de respect envers ces allemands, Blazkowicz tue des nazis par dizaines en….fauteil roulant. Et ça marche car Blazko le Barjo, comme le surnomme ses ennemis, tue tout sur son passage. Machine ou humain, tous passent sous les balles de l’americain.
Boom ! Badaboom !!
Le point négatif de ce jeu, parcequ’il fallait en trouver un, est sa redondance cachée. Des phases de bourinage suivis de phases de discrétion avec les commandants, et rebelote jusqu’au dernier nazi tué. La trame est presque toujours similaire mais cela est bien caché par de l’action non-stop, une histoire qui tient la route et captivante contrairement à d’autre FPS.
D’ailleurs au niveau de l’histoire, on en apprend plus sur la jeunesse de BJ. On y aperçoit pour la première fois le père et la mère de BJ a.k.a Bruce Willis. Bethesda a mis les petits plats dans les grands en engageant Patrick Poivey en tant que doubleur de la VF de Blazko. Comment ne pas imaginer BJ dans Piège de cristal surtout lorque l’on doit se faufiler dans des conduits!
Une chose importante, le jeu est beau ! Les explosions sont belles, les persos ont évolué et les décors nous immergent totalement. Mais que seraient de bons dessins sans un bon scénario ? Cela serait du gâchis et fort heureusement cela n’est pas le cas pour The New Colossus. Une Amérique envahit, des nazis omniprésents, le KKK(?) qui peut alors pleinement s’assumer.
Des nouveautés bien sympathiques ont d’ailleurs fait leurs apparitions. On pense notamment à la hachette comme arme de corps à corps, qui ressemble au couteau nazi et qui de facto assume le côté bourrin du perso. De plus, la possibilité de contrôler un PanzerHund ou de posséder deux armes différentes dans les mains font de ce jeu, l’une des références du genre.
Le meilleur FPS ?
À bien des égards, je serais tenté de dire oui. Mais à la différence des FPS « populaires », Wolfenstein II n’embarque pas de multijoueurs et se concentre donc sur son mode histoire. Malgré un scénario de qualité ainsi q’un panel d’arme toujours plus étoffé, j’ai toujours du mal avec la roue des armes, difficilement contrôlable malgré quelques heures de jeu. Mais le jeu est un tel plaisir, un tel défouloir que l’on occultera aisément ces petits défauts. D’ailleurs je n’ai qu’effleuré une partie du jeu vous laissant le soin de découvrir le jeu et sa Nouvelle-Orléans version Nazi.
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Bethesda Wolfenstein II : The New Colossus
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