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Flexispot : Bureau BS14 et chaise E9 – Le duo ultime pour son confort

Un des plus grands fléaux de notre ère d’homo-economicus est qu’en plus de passer 12 heures par jour en position assise, on les passe le cul vissé sur des chaises qui nous donnent des hémorroïdes. Je pense que nos culs valent mieux que ça, et non, une chaise gaming avec d’immondes boudins sur les côtés, en plus d’être de mauvais goût, ne sauvera pas nos petits derch. Mais voilà, comme moi, vous n’avez sans doute pas les moyens d’accéder à une Herman Miller, qui, même d’occasion, reste inabordable. J’ai pu découvrir une solution alternative qui reste à mon sens qualitative et qui m’a agréablement surpris chez Flexispot. Pour donner un peu plus de contexte, j’ai pour comparaisons des chaises de bureau assez classiques de chez Officedepot et un bureau assis-debout IKEA avec un plateau large. Pour ce test, nous avons une chaise ergonomique et un bureau assis-debout avec un plateau de 1m20.

La Chaise E9 – L’ergonomie accessible

Commençons avec la chaise ergonomique Flexispot qui est arrivée dans un seul carton assez compact. Le manuel est clair et tout est bien entendu fourni pour le montage : on y retrouve une sacro-sainte petite clé Allen et 4 lots de vis séparés avec quelques vis additionnelles. Les armatures du siège sont séparées dans la boîte et sont à visser sur la base. Attention tout de même à ne pas se tromper de sens pour les accoudoirs. Pour les vétérans du montage de LEGO, vous n’aurez aucune difficulté lors du montage. Une seule remarque concerne la fixation des palettes de réglage de hauteur du siège sur la base : la clé Allen fournie cogne contre le plastique et nécessite de prendre un outil que l’on aurait déjà.

Le montage s’est effectué en moins d’une demi-heure. Sans réglage, je m’installe et… je me mets à rouler vu que les roulettes sont toutes neuves. Je m’aperçois que le roulement est fort agréable et que cela fait peu de bruit. Cela m’a donné envie de remplacer les roulettes de mon autre vieux fauteuil afin d’avoir un bureau complètement silencieux. Mais, la question que l’on se pose toutes et tous : qu’est-ce que ça vaut niveau confort ? Je n’ai pas la version mousse pour le derrière mais une version complètement en maillage, et malgré tout, je sens une forte différence, je suis pas trop mal assis. Néanmoins, je sens que je ne suis pas tout à fait avec une bonne posture, je dois tout régler. Je m’aventure alors sur YouTube afin de trouver des petits tutos pour bien régler son siège ergonomique. Certes, tout le monde sait qu’il faut que ça soit à son aise, mais quid de la position des coudes, de l’inclinaison et du reste du porte-avion qui comporte beaucoup de manivelles d’ajustement. En tout cas, c’est saisissant de pouvoir tout régler aux petits oignons pour son propre confort personnel. Et d’ailleurs, une fois complètement réglé, je ne voulais plus bouger, je voulais juste faire une petite sieste et je regrettais presque de ne pas avoir l’extension pour les pieds. La différence avec tous les sièges sur lesquels j’ai pu m’asseoir jusque-là est saisissante et je vais faire une chanson pour louer les bienfaits du petit boudin du bas du dos qui maintient le dos droit. Il est possible d’incliner de différentes façons le siège suivant les envies de la journée et le tout est accessible rapidement et facilement ; juste peut-être l’inclinaison de la base qui manque un peu de granularité.

Un chaise réellement ergonomique

Le siège m’empêche de me tordre dans tous les sens, ce qui pourrait gêner les personnes qui aiment se contorsionner. J’ai moi-même tendance à gesticuler, quand bien même ce n’est pas recommandé, et parfois je mets mes pieds n’importe comment en ramenant l’un des deux jusqu’à la base du fauteuil. Ici, ce n’est pas possible. On est sur une chaise de bureau ergonomique et pas dans une aire de jeu, ce qui me fait dire que ce n’est pas un aspect négatif.

Les réglages généraux se font au niveau de l’appuie-tête, de l’inclinaison du dossier (position semi-allongée ou assise), du soutien lombaire, du positionnement de la base, et de l’inclinaison de la base. Comme je l’ai écrit auparavant, ce que je reproche le plus ici, c’est le manque de granularité sur tous les aspects afin d’être pile-poil avec l’assise que je souhaite. Ce n’est pas gênant en environnement professionnel, mais avec une conjointe, un conjoint, une famille, ça peut avoir ses limites.

Les armatures semblent solides et le maillage confortable peut se nettoyer facilement. Pour les étés chauds, cela évite que ce soit désagréable avec la chaleur et la transpiration. Les couleurs du modèle de la rédaction me font penser à celles de la NES, une sorte de design rétrofuturiste sympathique qui a plus de charme que toutes les chaises gaming.

Cette chaise BS14 m’a convaincu que les sièges ergonomiques ne sont pas juste pour la décoration et pour se la péter, et qu’on sent une grande différence dans son assise quand les formes du fauteuil épousent le dos et que le tout est réglable. Quitte à passer 12 heures par jour assis, autant que cela soit sur ce genre de chaise.

Le Bureau E9 – Une option solide

Au final, avec la chaise BS14, je ne vous ai pas trouvé de réelle solution au fléau dont je vous avais parlé plus haut. Au contraire, je vous ai peut-être même donné envie de passer plus de temps en position assise, avec peut-être plus d’élégance et moins vautré. Est-ce que la solution pour diminuer les douze heures quotidiennes ne serait pas un bureau assis-debout ? C’est probablement le duo idéal avec la chaise ergonomique.

Le bureau assis-debout, sur le papier, c’est plutôt séduisant. On se dit qu’on a juste à alterner les deux positions au gré de notre bon vouloir au cours de la journée. Dans la réalité, ça peut se heurter à quelques problèmes techniques.
Avant de parler du montage du dernier bureau de la rédaction, laissez-moi vous dire ce qui est important avec le choix d’un bureau de ce type :

  • Le type de motorisation. Il y a les manuels, option huile de coude, qu’il faut fuir comme la peste. Jamais vous n’aurez envie échanger les hauteurs avec un tel bureau. Il faut secouer une éternité une manivelle, le tout vacille comme sur le pire des bateaux ivres. Prenez avec moteur qui n’ait pas un bruit de perceuse et qui supporte un minimum de poids.
  • Le poids supporté. Suivant ce que vous pensez vouloir mettre sur le bureau, les choix peuvent devenir rapidement limités. Imaginez mettre une tour et un moniteur 42″, il faut que les vérins et moteurs supportent le tout sans broncher et sans que tout se retrouve par terre.
  • La stabilité. C’est possible d’avoir les deux précédents points tout en manquant cruellement de stabilité, si les pieds sont vissés qu’avec une vis, le tout risque de gigoter au moindre appuie de votre part. Ce qui fait aussi trembler votre écran par la même occasion et ça peut rapidement devenir pénible.
  • La taille. Faites le point sur votre besoin en fonction de votre espace et suivant ce que vous comptez mettre sur le bureau (ou ne pas mettre)
  • Gestion des câbles. Avoir une goulotte pour le passage des câbles est obligatoire avec les moteurs, mais ça peut être un plus de pouvoir ajouter ses propres câbles.

A l’utilisation ça donne quoi ?

Voyons donc comment le Flexispot E9 s’en sort maintenant que nous avons noté ce qui est important pour un bureau de ce type. Il est bien évidemment motorisé et l’ajustement est très rapide ; il supporte jusqu’à 180 kg. Je peux clairement m’asseoir sur le bureau et le faire monter ou descendre sans qu’il y ait d’oscillation. Les supports sont vissés par 4 vis par pied, c’est impressionnant. Je n’oserais pas cette cascade avec mon ancien bureau qui ne supportait pas mon poids (ni même le poids d’un ordinateur sur un seul vérin). La motorisation permet de mémoriser jusqu’à 4 positions (logo assis, logo debout, logo 1 et 2), parfait pour partager le bureau entre deux personnes. Le bruit est loin d’être celui d’un temple zen, mais reste soutenable ; c’est utilisable en pleine nuit sans que vos voisins se plaignent de tapage nocturne. Il y a un affichage numérique de la hauteur en cm, précis au décimètre près. Le boîtier permet de verrouiller la hauteur, d’assigner une hauteur en mémoire ou de charger par USB A un petit objet qui ne serait pas gourmand en watts.

La gestion des câbles est propre et élégante grâce à un système magnétique. Le cache s’enlève facilement et se remet de la même manière. Il est possible d’y cacher les câbles d’alimentation du moniteur ainsi que ceux d’autres périphériques.

Est-ce le bureau multi-hauteur parfait ? Pour moi, en tout cas, c’est une grosse amélioration par rapport à tout ce que j’ai pu tester jusque-là. Le constructeur, aussi solide sur ses appuis que ceux du bureau, offre une garantie de 20 ans.

Conclusion

Si vous ne pouvez pas succomber au combo, l’un des deux permettra d’être soit confortablement assis pendant 12 heures, soit de pouvoir alterner entre les deux positions. Sachez tout de même que peu importe ce que vous choisissez, ne restez pas statique avec un bureau montant-descendant ou ne restez pas assis longtemps sur un siège, aussi ergonomique soit-il. Faites des pauses, étirez-vous, marchez, c’est le plus important. Ensuite, les produits testés permettent juste de ne pas trop souffrir du dos ou des lombaires sur le long terme.

Le bureau assis-debout E9 est disponible sur le site officiel de Flexispot pour 599€.

La chaise BS14 est disponible sur le site officiel de Flexispot pour 499€.

La marque Flexispot propose deux produits solides qui me semblent être de bons investissements bureautiques et qui me semblent être la base pour avoir un espace de travail ou de jeu sain.

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