Netflix : Voici l’impact environnemental d’une heure de streaming
Le secteur du streaming est en pleine expansion avec de nouveaux fournisseurs et une demande sans cesse croissante. Face à cette hausse exponentielle des vidéos à la demande, l’on peut s’intéresser à son impact sur le climat. Pour le savoir Netflix a confié à des chercheurs l’évaluation de l’impact d’une heure de streaming sur l’environnement. Et le résultat des émissions en CO2 générées par 60 minutes passées sur la plateforme de la multinationale américaine n’est pas négligeable.
L’impact d’une heure de streaming
Les grandes multinationales sont pointées du doigt comme responsables de l’accélération du changement climatique observée depuis quelques années. Pour montrer leur bonne fois, certaines d’entre elles ont affiché leur bilan carbone. S’étant vu à la traine, Netflix a dépêché un groupe d’experts, développeur de l’outil « DIMPACT », pour qu’il évalue son influence sur l’environnement. Il ressort de cette évaluation qu’en 2020, un abonné de Netflix émettrait moins de 100 grammes de CO2 par heure passée sur la plateforme. Ce chiffre est certes léger mais doit être pris au sérieux quand on sait le nombre d’abonnés de la chaine dans le monde (plus de 200 millions). Si tous ces abonnés visualisaient au moins 60 minutes de films via le service en ligne, on se retrouverait avec au minimum 20 000 tonnes de CO2 émis dans l’environnement. D’où la nécessité de lancer l’alarme et exhorter Netflix à réduire son empreinte carbone.
Netflix vers une révision de son empreinte carbone
L’impact environnemental du streaming vidéo est le plus élevé de ceux de tous les usages d’internet. Une réduction de l’émission de CO2 s’impose donc à Netflix, si l’entreprise ne veut pas figurer parmi les gros pollueurs et ainsi perdre en notoriété et en popularité. D’ailleurs l’outil utilisé pour évaluer l’empreinte carbone peut en proposer également une répartition. Une analyse des enjeux économiques et markéting par zone, permettrait à la Firme américaine de mieux faire en termes de bilan carbone. Et peut-être, d’ici peu, elle pourra faire des annonces sur ces objectifs de recourt à l’énergie renouvelable ou d’affichage d’un bilan carbone neutre voire négatif comme l’on fait les GAFAM en début d’année 2020.