Pegasus sur WhatsApp : 1400 vies privées brisées par un malware espion implacable
Un logiciel espion capable de tout infiltrer. Entre 2018 et 2020, le logiciel espion Pegasus, développé par NSO Group, a compromis 1400 smartphones en exploitant des failles dans WhatsApp. Les victimes ? Des journalistes, des militants, des diplomates et même des gouvernements responsables. Ce malware, qui peut extraire des données sensibles et activer micro et caméra sans consentement, a provoqué un tollé mondial. WhatsApp, propriété de Meta, n’est pas resté les bras croisés et a décidé de mener une bataille juridique contre la société israélienne.
Pegasus peut contourner toutes les sécurités pour infecter sans laisser de traces
Le malware Pegasus ne ressemble à aucun autre. Une fois installé, il devient un espion silencieux dans votre téléphone. Il accède aux messages, aux photos et même au micro ou à la caméra sans que vous le sachiez. En 2018, NSO Group a exploité une faille dans WhatsApp pour infiltrer ces données sensibles. WhatsApp a réagi rapidement en corrigeant la brèche et en portant plainte contre l’entreprise israélienne en 2019.
Cependant, NSO n’a pas reculé. Ils ont déployé d’autres vecteurs d’attaque, comme Eden et Erised, encore plus redoutables. Selon WhatsApp, « ces outils pouvaient infecter des appareils sans aucune interaction de la victime. » Entre 2018 et 2020, Pegasus a continué de cibler des centaines de smartphones, exposant des utilisateurs vulnérables à des intrusions massives dans leur vie privée.
WhatsApp met NSO face à des preuves accablantes
WhatsApp a affirmé que NSO Group a agi en toute connaissance de cause. « Le client passe simplement une commande pour les données d’un appareil cible, et NSO contrôle tous les aspects du processus », précisent les documents judiciaires. Même si NSO se défend en avançant que ses clients sont responsables de l’utilisation de Pegasus, les preuves démontrent clairement que la société était impliquée dans la récupération des données.
En plus de WhatsApp, Apple a également intentionné une action en justice contre NSO en 2021. Cependant, le géant de Cupertino a récemment retiré sa plainte, craignant de devoir révéler des informations sensibles sur la sécurité de l’iPhone. Malgré tout, la pression s’intensifie sur NSO, et les révélations continuent de mettre en lumière les pratiques controversées de l’entreprise.