Review – Sherlock Holmes: The Devil’s Daughter
Dans la peau du plus célèbre des détectives, les joueurs devront faire preuve d’un sens de la déduction hors pair alors qu’ils enquêtent sur une série de disparitions au cœur de Whitechapel, une statue vivante, un gang de voleurs ou encore un mystérieux trésor maya. Face à des mystères tous plus déconcertants les uns que les autres et à la menace qui plane sur le 221B Baker Street, Sherlock Holmes parviendra-t-il à préserver Katelyn, sa fille adoptive, des dangers qui l’entourent ?
Entièrement doublés en français, les comédiens de doublage officiels de la série britannique Sherlock (BBC) ont prêté leur voix à Sherlock Holmes: The Devil’s Daughter pour encore plus d’immersion dans l’univers du personnage.
Côté game design, le jeu est plutôt beau, mais souffre de problèmes de caméras régulièrement, celle-ci est souvent mal placée. Autre problème assez ridicule : la présence de murs invisibles à certains moments qui pourraient être remplacés par des décors divers.
Côté gameplay, le jeu est une sorte de jeu d’aventures point and click. On est amené à découvrir et explorer les lieux de manière visible et invisible (capacité spéciale de Sherlock), interroger divers personnages et résoudre un crime.
Cinq crimes sont à résoudre aux durées variables. L’un d’eux me prendra presque 4h quand l’autre sera résolu en 20 minutes. Cependant je parle de résolution, mais ce n’est pas forcément vrai.
Il y a un principe assez étrange dans ce jeu : il n’y a pas qu’une réponse possible et elle va dépendre de notre morale et de notre esprit de déduction. Ainsi on pourra clairement se tromper dans le choix du tueur, mais aussi dans le choix moral : absoudre ou condamner le criminel.
Il semble que j’aie réussi 2 enquêtes sur les 4 ou 5 que compose l’aventure. Mais comprenez bien que parfois on croule sous les informations et indices et qu’il devient difficile de dire qui a fait quoi et à un moment donné il faut faire un choix.
Ces indices se trouvent dans le fameux mind palace de Sherlock et vous devrez associer chacun d’eux pour créer une map de déduction. Je vous invite à le faire régulièrement pour ne pas crouler sous les nouveaux indices.
Certains mini-jeux sont assez durs voire à mon sens débile de difficulté. Il y a aussi une option de passage possible pour retourner à la véritable aventure et poursuivre l’enquête.
J’ai fini le jeu en une douzaine d’heures et je vous invite à prévoir des créneaux de trois ou quatre heures pour vivre une enquête complète en un coup, car il vous sera préférable de se souvenir de tous les échanges du crime.
Au final toutes vos décisions seront décisives sur la fin de l’aventure dans le lien si particulier qu’il y a entre vous et votre fille adoptive.
Le jeu est une bonne découverte, mais pas le jeu de l’année.
Disponible pour Xbox One, PS4, PC.
Retrouvez la session découverte également ici : Découverte de Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter
https://www.youtube.com/watch?v=J8xrwD-p81Q