Test de A Knight’s Quest – Le petit RPG s’inspirant de BotW
A Knight’s Quest, plongez-vous dans un RPG light, semi-open world, qui puise son gameplay dans un Zelda like et un univers s’inspirant de Dragon Quest. Ça vous a déjà mi l’eau à la bouche ? C’est normal, mais halte-là ! (Le test fut réalisé sur PC)
A Knight’s Quest, RPG léger, mais qui fait bien le café…
Commencez avec une Épée et finissez par lancer des boules de feu, tel se veut la montée du jeu. Le speech du jeu est simple, mais permet de justifier une bonne aventure. Le didacticiel est le point d’ancrage de toute cette épopée. Arrivée à bout du didacticiel vous réveiller par mégarde une puissante entité emprisonnée depuis des années celle-ci se se retrouve désormais dans un état de stase, menaçant le monde. Fini ce prologue vous tomberez face à la ville principale du jeu, la ville portuaire de Regalia. Le héros principal répondant au nom de Rusty, devra alors se débrouiller, et explorer.
Une histoire simple, mais efficace
Tout paraît dans un premier temps extrêmement vide, mais attention tout ce que vous croyez n’est pas forcément vrai au fur et à mesure de l’aventure. Lors de votre avancée en ville vous apprendrez comment vaincre l’entité.
En effet, il y a de cela quelques années 3 héros se sont réunis afin de neutraliser et emprisonner l’entité. Chacun d’entre eux possède des armes particulières telles que le marteau gelé ou encore les poings de feu. Vous n’aurez le choix que de parcourir 4 biomes qui sont par ailleurs les quatre saisons ou dans chacun d’eux vous chercherez l’arme divine de chaque héros vous procurant des spécificités. Une fois les 3 armes divines réunies vous pourrez réparer le problème.
A Knight’s Quest, le jeu d’action-aventure mélange aussi une pointe d’humour qui permet de sourire à quelques moments de l’aventure. Comme par exemple une mission secondaire, qui intervient au début du jeu un villageois se trouvant aux toilettes me demande de lui ramener un manteau pour s’essuyer, car il trouve le papier toilette pas assez doux pour ses petites fesses, le bougre. Aujourd’hui quels jeux font encore ce type de missions secondaires (hormis Borderlands) ?
De l’aventurier au chevalier c’est ainsi que vous vous forgerez !
Pour notre grand bonheur, le didacticiel ne fait pas tout. Il est important d’expérimenter par vous-même, de voir les combinaisons de touches possibles, voir les capacités de votre personnage pour ainsi de comprendre les mécaniques du jeu. Compter de 25 à 30 heures pour terminer le jeu sans les quêtes secondaires.
Une technique aux fraises
Mais où sont passés les développeurs de A Knight’s Quest ? pas ici en tout cas. Les graphismes ne sont pas horribles, mais ils ne sont pas beaux pour autant, ils sont passables. Pas dignes pour des graphismes de fin de génération. Le jeu tourne sur Unreal Engine 4, et on croirait parfois qui tourne sur la première version de ce moteur. Les effets visuels sont cependant plus que correct rappel la lumière et des effets élémentaires qui viennent rattraper le goût fade que laisse le visuel. Des combats des fois un peu trop rigides et trop peu diversifiés. On ne peut que très peu interagir avec les éléments du décor lors d’un affrontement de boss ou même de mob.
La physique du jeu n’est ici que sous-exploitée bien que le Ragdoll soit au rendez-vous. De nombreux bugs de collision sont présents régulièrement durant l’aventure par exemple le personnage qui ne s’accroche pas sur les rebords.
Un monde de pas si ouvert que ça…
Un monde ouvert, il doit être long et vaste à parcourir, mais il est bon tout de même d’avoir les déplacements rapides. Malheureusement dans A Knight’s Quest cette possibilité n’est pas acquise dans le jeu, il vous faudra des fois des heures pour rendre simplement à un autre point. Aucun moyen de locomotion n’est mis à votre disposition pour vous déplacer, hormis des rampes, placer aléatoirement pour justifier un long trajet.
Un déséquilibre sonore
Une bande-son de très bonne qualité, mais malheureusement trop peu variée. Bien qu’au début cela ne gêne pas, il est vrai qu’au bout de quelques petites heures de jeu on se rend compte que la même musique tourne régulièrement, c’est vraiment dommage.
Un autre point au niveau du son qui nous a fait presque arrêter le jeu sont les bruits et les cris incessants que pousse le héros lorsqu’il saute escalade où s’accrochent. Pire il est impossible de couper certains sons. Vous est donc dans l’obligation de supporter des bruits horribles jusqu’à la fin de l’aventure (courage).
Pour conclure
Le jeu n’est pas mauvais, mais souffre de nombreux défauts venant ternir l’expérience de jeu. Bien que cela ne gêne pas durant les premières heures de l’aventure. Il est pour nous presque impossible de le terminer pour cause notamment des bruits de Rusty lors de ses mouvements.
Il faut voir ce jeu non pas comme un AAA, mais un jeu indépendant qui joue la carte de la nostalgie. Le jeu essaie de se rapprocher de son grand frère Zelda : Breath Of The Wild. Mais qui réussie que très moyennement.
A Knight’s Quest, est disponible dès le 10 octobre, sur Epic games store, Nintendo switch, PS4, et Xbox pour une valeur comprise entre 20 et 25€.
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A Knight's Quest
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Bande-son - 80%
80%
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Graphisme - 50%
50%
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Durée de vie - 100%
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Jouabilité - 50%
50%
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Technique - 30%
30%
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Optimisation - 80%
80%
Pour
- Qualité-prix
- Bonne durée de vie
- Parfois de bonnes idées
- Un poil d’humour
- Disponible de partout
Contre
- Aucune customisation
- Graphismes PS2
- Technique du jeu partie a la cueillette
- Niveaux trop similaires
- Pas RPG mais RPG-light et encore je suis gentil
- Pas assez de combos