Test – Layers of Fear : Bienvenue dans l’antre de la folie
Aujourd’hui, nous allons vous présenter un jeu paru il y a environ deux ans : Layers of Fear du studio Polonais Bloober Team. Vous avez d’ailleurs pu découvrir le test de leur dernier jeu Observer sur notre site. Revenons à Layers of Fear (LoF), ce test aura une teneur différente de ceux sortis il y a quelques années. Le jeu datant de 2016, notre regard sera forcément différent. L’industrie du jeu vidéo a continué son chemin depuis.
La Bloober Team vous plonge dans la folie de Layers of Fear
Ce jeu est un jeu un peu spécial, ne vous attendez pas à affronter des hordes de zombies, monstres ou revenants. Le jeu ne dispose d’aucune arme, défense ou aptitude particulière. LoF est un First Person Walker, où il faudra parcourir un sordide manoir de long en large.
L’histoire plonge le joueur dans la folie d’un artiste peintre qui est prêt à tout pour finir son ultime chef d’œuvre. Mais cela a un prix, sa raison…
Au fil de l’aventure, le joueur trouve divers éléments qui dévoilent l’histoire de ce peintre maudit. En quelques mots, avant de sombrer dans la démence. Le protagoniste vivant avec son épouse et son enfant dans cette grande demeure. Mais une série d’événements fit tout basculer, finie la douce vie paisible. L’artiste tombe dans l’alcoolisme, sa femme est atteinte d’une maladie qui s’avérera incurable, mais avant de succomber, elle sera défigurée. Leur enfant décédera également bref tout s’enchaine et plonge le héros dans le chaos psychologique.
La peinture au centre de l’univers
Les peintures sont présentes partout dans le manoir, inspiré des œuvres des peintres du XIXème siècle. Il nous a semblé reconnaitre des peintures de grands peintres tels que Rembrandt ou Goya. Mais bien sûr ce n’est pas une visite au musée, car nous sommes bien dans un univers lugubre.
Dans l’exploration des lieux, vous êtes guidé dans différentes pièces ou une série d’événements se déclencheront. L’ambiance est très lourde et tout est fait pour accentuer la sensation de malaise et de folie du personnage. Bruits inquiétants, la musique n’intervenant que par intermittence sera également un point important dans l’immersion dans le jeu. Le joueur aura toujours l’impression que quelque chose bouge autour de lui.
Bien sûr les inévitables jumpscares seront de la partie. Certains sont prévisibles, mais d’autres sauront vous faire bondir de votre canapé. Bien sûr, pour mieux profiter de l’aventure, il est préférable d’y jouer au casque dans une pièce faible en lumière.
Au niveau réalisation cela donne quoi ?
Le jeu a été testé sur une Playstation 4 de première génération. Graphiquement ce n’est pas fou, certes le jeu à déjà deux ans, mais cela penser à un jeu de 2013. Ce n’est pas catastrophique, mais quelque chose de plus léché aurait été plus sympa. Le vrai problème c’est les chutes de Framerate et l’aliasing. Là encore cela manque de finition et d’optimisation.
Venons-en aux forces de Layers of Fear. Premièrement, sa trame scénaristique. La plume est parfaitement maitrisée. On prend un véritable plaisir à découvrir l’histoire et ses rebondissements. On est mal à l’aise, on angoisse en se demandant se qui va se passer. L’histoire bien qu’un peu courte (environ 5 heures) sait capter le joueur pour l’emmener dans la folie du personnage.
L’ambiance sonore est également excellente, un grand soin y a été apporté. Nous avons fait l’intégralité du jeu au casque ce fut vraiment immersif. Et nous pouvons vous assurer que nous avons sursauté plus d’une fois. Les musiques sont vraiment superbes. La mélancolie qu’elles émanent collent parfaitement à l’ambiance glauque et angoissante du jeu.
Nous n’avons pas grand-chose à dire sur la maniabilité, cette dernière étant très limitée. Hormis ouvrir des portes, des tiroirs ou des placards. Il n’y a que peu d’interactivité, hormis quelques énigmes, votre principale tâche est de marcher pour vous enfoncer peu à peu dans la folie.
Conclusion
Malgré la courte durée de vie et sa réalisation graphique datée, ce jeu à été une très bonne expérience. Certes il est clairement à part, le manque d’action pourra rebuter. Mais son ambiance sait accaparer le joueur. On plonge dans la détresse psychologique de ce peintre en quête de son œuvre absolue.
Les plus acharnés d’entre vous pourront se lancer un challenge de refaire le jeu plusieurs fois. Plusieurs fins sont disponibles. Les actions du joueur peuvent influencer la fin de l’aventure.
Le jeu est disponible sur Xbox One, PC, Playstation 4 et Switch.
Avis sur Layers of Fear
Résumé
Aujourd’hui, nous allons vous présenter un jeu paru il y a environ deux ans : Layers of Fear du studio Polonais Bloober Team. Vous avez d’ailleurs pu découvrir le test de leur dernier jeu Observer sur notre site. Revenons à Layers of Fear (LoF), ce test aura une teneur différente de ceux sortis il y a quelques années. Le jeu datant de 2016, notre regard sera forcément différent. L’industrie du jeu vidéo a continué son chemin depuis.
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Graphisme - 6/10
6/10
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Maniabilité - 7/10
7/10
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Ambiance sonore - 9/10
9/10
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Scenario - 9/10
9/10
Globalement
Pour
- Qualité de l’écriture
- Ambiance Sonore
Contre
- Graphismes
- Framerate
- Durée de vie