Test – Switch – Atelier Lulua – un J-RPG qui ne manque pas de Gust
Avec Atelier Lulua, encore un titre d’Atlus avec Gust aux commandes, pour cette suite directe de la trilogie Arland. Alors, ne nous mentons pas, cette dernière est la meilleure trilogie de la série des Ateliers. Qu’en est-il de la petite dernière : Atelier Lulua avec un test sur la nomade de Nintendo.
Atelier Lulua : un scénario béton
D’abord, tout est dans le scénario et son déroulement, le jeu ne peut pas être produit sans une histoire qui tient la route. Ainsi, vous contrôlez Lulua, une jeune alchimiste encore en formation.
Or cette dernière est la fille d’une très grande alchimiste. Et elle a pour ambition d’égaler, voire de dépasser sa mère, pour que celle-ci soit fière d’elle.
Un chaudron magique pour tous les contrôler
Pour qui ne connait pas, Atelier Lulua est un J-RPG avec Mel Kishida au Character Design et cela se voit. De plus, c’est la suite de la trilogie Arland, premiers ateliers ayant eu la reconnaissance de l’occident alors que la série étant un très gros succès au Japon.
Au niveau du gameplay, le jeu reprend les éléments qui ont fait la réputation des différents ateliers.
Ainsi, elle doit résoudre de nombreux puzzles ou énigmes, souvent par le biais du chaudron et donc de l’alchimie.
Le monde merveilleux d’Arland
Premièrement, Arland est modélisé en 3D, alors ce n’est pas le nec plus ultra. Mais l’important est ailleurs, car il se dégage une atmosphère et un charme « kawaï » dans ce petit univers aux apparences tranquilles.
Deuxièmement, en le parcourant, des raccourcis apparaissent et permettent d’explorer plus facilement les sites. Et cela éveille encore plus notre curiosité de joueur.
Troisièmement, un nombre non négligeable de PNJ enrichissent le monde et le rendent plus cohérent et amusant.
Enfin, beaucoup de choses sont scénarisées, ce qui augmente la profondeur du scénario et de l’immersion. Tout cela est enrobé dans de l’humour et de la bienveillance, traduit par les réactions, paroles et attitudes des personnages.
Vivre de chasses, d’eau fraîche et de donjons
Car de nombreuses zones à explorer sont des territoires propices à la cueillette, mais aussi à la chasse aux monstres.
Et il y a aussi les donjons, tout ceci pour le bon déroulement du jeu.
Or dans ces parties modélisées en 3D qui permettent de faire le plein d’objets, des récompenses attendent le joueur en bonus. Par exemple, si l’on progresse suffisamment, des scènes 3D se dévoilent et vous aident à mieux être immergé dans l’univers de Lulua.
Des monstres en pagaille
Toutes ces petites cartes fermées sont parsemées d’objets qui servent dans les futures recettes alchimiques. Bien sûr, des monstres surveillent ces ressources « précieuses » et se mettent en travers de votre chemin.
Alors avec vos alliés, il faut combattre et tuer des monstres pour obtenir des XP. Enfin, il y a les boss qu’il faut obligatoirement terrasser. Tout ceci pour débloquer le prochain chapitre des aventures de Lulua.
De même, certains objets doivent être collectés ou crée pour espérer débloquer certains passages ou énigmes. Ainsi, il faut fabriquer une canne à pêche à un moment, pour attraper un monstre et progresser dans l’histoire.
Platiner les zones d’exploration
Ici, pas de problèmes, tout est dans le titre. Donc, la récolte d’un ensemble d’objets est primordiale. De plus, cela permet aussi de détruire des monstres locaux, pour pouvoir compléter votre bestiaire.
Pourtant un des avantages est de ne pas avoir de contrainte de temps. Ainsi, une fois une zone totalement complétée (100%), tous les objectifs sont atteints.
Mais tant que vous n’avez pas les 100%, il reste des monstres ou des objets à découvrir. Alors un des avantages de ne pas être contraint, cela donne un gameplay qui privilégie l’exploration et la compréhension du monde.
A propos du système de combat
Pour moi, le système est idéal, avec du tour par tour et jusqu’à six personnages au maximum dans votre équipe. Cela se résume plus facilement avec une ligne de front composé des trois premiers.
Puis une ligne de soutien ayant les trois autres, qui sont là pour protéger l’arrière.
Bien sûr, il y a un système de point de vie (HP) et de point de magie (MP) qu’il faut apprendre à gérer avec parcimonie.
Enfin, des actions de soutien sont possibles lors d’attaque combo sur un personnage de la ligne de front par le lancement d’un skill d’attaque. Des tactiques sont indispensables pour espérer gagner contre les boss, augmentant encore l’intérêt du jeu.
Et l’interruption, c’est quoi ?
Qu’est-ce que l’interruption, c’est un pouvoir que possède Lulua et qui permet d’interrompre le combat par le biais d’une action effectuée par notre héroïne. Ainsi, cela permet d’exécuter des attaques-surprises sur les ennemis et de prendre le dessus sur eux lors de combats.
Enfin, il y a aussi l’existence d’objet à usage limité non régénéré, donc à produire en quantité suffisante si l’on veut une bonne puissance de feu contre les méchants. Cela concerne les bombes et autres petites joyeusetés qu’affectionnent nos monstres.
En conclusion
Pour conclure, ce jeu est dirigiste, on n’a pas de choix, si ce n’est suivre le scénario tel qu’il a été pensé. Ainsi, celui qui n’accroche pas au scénario, à l’univers ou aux personnages, autant passer son chemin. Mais si l’on se laisse happer par le côté collecte ou la chasse tout en explorant, cela devient un pur bonheur.
Enfin les séquences animées, l’humour omniprésent et la « chara design » font d’Atelier Lulua, un J-RPG qui me fait aimer de nouveau la série des Ateliers d’Atlus.
Pour conclure, Atelier Lulua est disponible pour Switch à 59,99 € , PS4 à 39,99 € en ce moment
Atelier Lulua: The Scion of Arland
Atelier Lulua: The Scion of Arland
Voir l'offre
Atelier Lulua 59,99€
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Graphismes - 80%
80%
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Bande Son - 90%
90%
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Durée de vie - 85%
85%
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Jouabilité - 80%
80%
Pour
- Un scénario béton
- Beaucoup de cinématiques digne d’anime.
- De nombreux puzzles
- De l’exploration en pagaille
- Des graphismes trop choux
- Des jeunes femmes très mangas
- Une bande son exceptionnelle
- Des recettes dignes de top chef 😉
Contre
- Pas de choix, faut vivre l’aventure selon les scénaristes.
- Une 3D un peu vieillissante