5 hacks qui ont semé la pagaille sur le Web
Depuis sa création, il y près de quatre décennies, Internet est permanemment exposé aux attaques de personnes voulant accéder aux sites Web et comptes privés de façon frauduleuse. Plusieurs raisons motiveraient ces velléités des hackers. D’aucuns cherchaient simplement à fouiner dans les données personnelles pour s’informer. D’autres, les plus dangereux et les plus à craindre, ont pour ambition de détruire ces données ou les utiliser à des fins inavouées. Les hacks sur le Web sont courants et nombreux !
Cet article vous fait un point sur cinq hacks qui ont fait couler beaucoup d’encre sur le Web.
L’attaque du site web de neuf préfectures
L’administration française a été secouée, en 2011, par des piratages des sites Internet de neuf préfectures. Ces hacks du web avaient paralysé pendant plusieurs jours les activités de ces sites, empêchant d’effectuer toute demande de documents. L’information a été rendue publique par des plaintes déposées par les préfectures victimes auprès des autorités sécuritaires. Les investigations, suite aux plaintes déposées, ont mobilisé des spécialistes en technologie numérique de la Gendarmerie Nationale. Cette unité a relevé la vétusté du système de sécurité employé à l’époque par ces préfectures, comme cause ayant facilité l’attaque. Le problème a été, tout de même, résolu après quelques semaines de perturbations.
Le piratage de l’Agence Mondiale Antidopage
L’une des attaques informatique qui a suscité un grand intérêt sur les réseaux sociaux est celle de l’Agence Mondiale Antidopage. Des hackers se sont, en effet, introduits dans la base de données de l’une des organisations en charge d’instaurer l’équité dans le monde sportif. De précieux documents médicaux ont été dérobés afin de les modifier au profit de certains athlètes. L’Agence s’est en rendu compte et a pu identifier les sportifs dont les dossiers médicaux ont été modifiés. Une action en justice a été intentée contre ces derniers. Ils ont écopé de peines allant de l’exclusion temporaire de toute activité sportive au bannissement à vie.
La fermeture du compte de Donald Trump sur Twitter
En acceptant l’ouverture d’un compte sur sa plateforme, Twitter s’engage à préserver la confidentialité des données personnelles de l’utilisateur. Mais, quand tout employé peut accéder au compte d’un utilisateur, en l’occurrence Donald Trump et supprimer même le compte, l’on peut se poser des questions sur la gestion que fait l’entreprise des informations recueillies auprès de l’utilisateur. Ce hack, en interne, a animé les conversations sur Twitter en 2018.
Les hacks des comptes de Donald Trump et de Joe Biden
Tout est parti de rumeurs sur le fait que les sites Web des équipes de campagne des deux candidats déclarés à la Maison Blanche en 2020 auraient révélé des anomalies. Des attaques auraient été tentées par les hackers iraniens et chinois. Ces derniers auraient essayé d’accéder frauduleusement aux données privées des candidats afin de les modifier. Mais des investigations approfondies n’ont pas permis de confirmer ces rumeurs. Ces hacks ne se sont donc pas avéré.
Le hacking des comptes certifiés sur Twitter
C’est un des hacks du web le plus récent dont a été victime certains abonnés de Twitter. Des hackers ont pu accéder aux comptes d’utilisateurs ayant des grandes audiences, pour adresser des messages à leurs correspondants en vue de les arnaquer. L’entreprise a repris la main, un peu plus tard, sur les comptes piratés et les a bloqués temporairement. Mais, certains correspondants avaient déjà été victimes de l’arnaque et les faussaires ont pu disparaitre avec une somme importante en monnaie virtuelle. De quoi relancer le débat sur le niveau de sécurité des comptes personnels sur les réseaux sociaux.