Jeux vidéoTest

5 raisons de jouer (ou pas) à Nobody Wants to Die

Dans Nobody Wants to Die, les joueurs plongent dans une société futuriste. Où l’immortalité est rendue possible grâce à la technologie d’upload des consciences. Elle est le cœur de cette intrigue sombre et fascinante. Dans cet univers dystopique, l’immortalité n’est pas un droit universel. Il est un luxe réservé aux plus puissants, alimentant une lutte entre riches et pauvres. Vous devrez élucider une série de meurtres liés à cette quête d’éternité. Tout en naviguant dans un monde qui est corrompu par les grandes corporations. Mais le jeu tient-il ses promesses ? Voici 5 raisons de jouer (ou pas) à ce thriller cyberpunk.

Raison 1 (Pour) : Un univers cyberpunk captivant et immersif

L’univers de Nobody Wants to Die est une véritable réussite artistique et narrative. Dès les premières minutes, le jeu nous transporte dans une mégalopole futuriste. Où les néons scintillants contrastent avec l’obscurité oppressante des rues bondées. Les environnements, inspirés des œuvres cultes comme Blade Runner, débordent de détails. Affiches publicitaires, écrans holographiques et infrastructures colossales dessinent un cadre aussi magnifique qu’inquiétant.

Cette ville est un véritable miroir des thèmes centraux du jeu. Les quartiers riches brillent d’un éclat presque irréel. Tandis que les zones pauvres sont noyées dans la crasse et le désespoir. Les dialogues et les rencontres avec les PNJ renforcent ce contraste. Chaque conversation vous plonge un peu plus dans ce monde dystopique où les classes sociales n’ont jamais été aussi divisées.

Cependant, cette richesse visuelle a ses limites. Certaines zones semblent étonnamment statiques, avec peu d’interactions ou d’animations pour les rendre plus vivantes. Ces absences d’éléments dynamiques peuvent créer une légère dissonance pour un univers par ailleurs si richement conçu. Malgré cela, les amateurs d’esthétiques cyberpunk trouveront ici un véritable terrain de jeu.

Raison 2 (Pour) : Un scénario profond et intrigant, mais complexe à suivre

Le point fort de Nobody Wants to Die réside dans son intrigue captivante. Qui pousse à la réflexion sur des questions universelles : que devient l’humanité dans un monde où la mort disparaît ? Le scénario, sombre et mature, s’articule autour de Ian, un ancien policier. Il est appelé à enquêter sur une série de meurtres liés aux grandes corporations qui contrôlent cette technologie.

Les thèmes abordés vont bien au-delà des simples crimes. Le jeu explore les conséquences éthiques de l’immortalité : la perte de l’humanité, la montée des inégalités, et l’abus de pouvoir des élites. Ces sujets sont habilement intégrés dans les dialogues et les choix narratifs, offrant au joueur une immersion totale. Chaque nouvel indice ou discussion avec un personnage secondaire vous rapproche de la vérité… tout en soulevant de nouvelles questions.

Cependant, l’ambition du récit peut aussi jouer contre lui. Certains arcs narratifs secondaires manquent de clarté ou d’une conclusion satisfaisante. De plus, les dialogues parfois longs et denses peuvent décourager les joueurs moins patients. Pour profiter pleinement de cette histoire, il faut être prêt à s’investir dans ses multiples facettes.

Raison 3 (Contre) : Un gameplay dynamique mais limité

La jouabilité de Nobody Wants to Die repose principalement sur des mécanismes narratifs, avec une emphase sur les dialogues et les choix. Ces interactions permettent au joueur d’influencer le déroulement de l’histoire, mais elles restent limitées en termes de variété et d’interactivité. Le jeu se concentre sur l’exploration de l’intrigue et des thèmes éthiques, plutôt que sur des mécaniques complexes ou dynamiques.

Les moments où le joueur pourrait s’attendre à plus d’action ou d’interactions dynamiques sont rares. Par exemple, les séquences impliquant des poursuites ou des confrontations manquent d’intensité et se résument souvent à des QTE (Quick Time Events) peu engageants. De même, l’exploration des environnements est très dirigiste : la plupart des zones se limitent à des couloirs avec peu de possibilités d’interagir ou d’explorer librement.

Cette approche centrée sur la narration plaira aux amateurs de jeux interactifs. Mais elle risque de décevoir ceux en quête de gameplay plus diversifié. Si vous appréciez des jeux comme Detroit: Become Human, Nobody Wants to Die est fait pour vous. Même dans le cas contraire, il serait dommage de passer à côté de ce thriller. Si vous aimez les thrillers, il saura hautement vous satisfaire sur ce point.

Raison 4 (Pour) : Une direction artistique somptueuse

La force de Nobody Wants to Die réside dans sa direction artistique impressionnante. La ville cyberpunk, sombre et oppressante, brille sous des néons éclatants, reflétant parfaitement l’ambiance dystopique du jeu. Les détails fourmillent : rues bondées, enseignes holographiques et bâtiments gigantesques, créant un univers riche et immersif. Chaque élément visuel raconte une histoire, du luxe clinquant des élites à la décrépitude des bas-fonds.

Les jeux de lumière sont particulièrement réussis, avec des ombres dynamiques et des reflets métalliques qui ajoutent une dimension cinématographique. Les personnages, eux aussi, sont magnifiquement conçus, leur style vestimentaire illustrant leur place dans cette société fracturée.

Cependant, le jeu souffre de problèmes techniques récurrents : des chutes de framerate et des bugs graphiques viennent perturber l’immersion. De plus, bien que visuellement riche, les environnements manquent parfois de dynamisme. Malgré cela, Nobody Wants to Die séduit par son esthétique soignée et reste une réussite pour les amateurs de mondes cyberpunk. Si les problèmes techniques venaient à être corrigés, son univers n’aurait que peu d’équivalents dans le genre.

Raison 5 (Pour) : Une bande-son immersive, mais trop répétitive

La bande-son, composée principalement de morceaux électroniques et mélancoliques, accompagne parfaitement les thèmes du jeu. Elle parvient à renforcer l’ambiance cyberpunk tout en évoquant une certaine mélancolie, reflet des thématiques abordées.

Les bruitages environnementaux sont également d’excellente qualité. Les bruits des foules, des véhicules et des systèmes technologiques plongent le joueur au cœur de cette mégalopole dystopique. Ces détails enrichissent l’immersion et contribuent à rendre l’univers plus tangible.

Cependant, la répétitivité des morceaux musicaux devient rapidement un problème. Certains thèmes reviennent trop souvent, surtout lors des séquences plus lentes. Une plus grande variété aurait apporté davantage de fraîcheur à l’ensemble.

Nobody Wants to Die

Résumé

Nobody Wants to Die est une véritable pépite pour les amateurs de mondes cyberpunk et de thriller. Sa direction artistique, son univers visuellement riche et son scénario philosophique en font une expérience marquante. Les thèmes de l’immortalité, de la justice sociale et des dilemmes moraux sont abordés avec intelligence, offrant une aventure qui reste gravée dans l’esprit. Certes, le jeu souffre de défauts techniques et d’une jouabilité minimaliste, mais ces faiblesses ne parviennent pas à ternir l’impact émotionnel et narratif qu’il procure. Si vous aimez les expériences immersives où la réflexion prime sur l’action, Nobody Wants to Die pourrait bien être un de vos coups de cœur, tout comme il l’a été pour nous.

  • Graphismes - 9/10
    9/10
  • Jouabilité - 7.5/10
    7.5/10
  • Bande son - 7.5/10
    7.5/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10
Globalement
8/10
8/10

Pour

  • Univers cyberpunk détaillé
  • Scénario captivant
  • Direction artistique superbe 
  • Qualité de l’écriture
  • Bande-son envoûtante

Contre

  • Problèmes techniques
  • Jouabilité limitée
  • Narration confuse par moments
  • Environnements statiques
  • Musique répétitive
Photo de Yazid Amer

Yazid Amer

Geek, gamer, esthète et bon vivant, un principe tout se Bench ! Si en plus je m’amuse que demander de plus ?

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page