Antivirus : le logiciel Kaspersky pourrait ne plus être mis à jour
L’invasion de l’Ukraine par la Russie vient poser de nombreux problèmes collatéraux. L’organisme français chargé de la cyberdéfense vient d’ailleurs faire quelques remarques concernant l’utilisation de l’antivirus Kaspersky sur le long terme. En effet, l’éditeur russe pourrait ne plus proposer de mises à jour de sa solution à cause de sanctions croisées causée par le conflit géopolitique en cours. Une situation qui pose rapidement des problèmes étant donné qu’un antivirus se doit d’être sans cesse mis à jour afin de combattre de nouvelles menaces.
Garder Kaspersky en antivirus est assez discutable
Dans une note datant du mercredi 2 mars 2022, l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est venue publier plusieurs recommandations. Ces dernières invitent notamment les internautes et professionnels à s’interroger sur l’utilisation de certains outils numériques sur ses appareils « du fait de leur lien avec la Russie.» L’agence nomme notamment l’antivirus Kaspersky, qui a son siège social à Moscou.
L’ANSSI déclare tout de même qu’« aucun élément objectif ne justifie de faire évoluer l’évaluation du niveau de qualité des produits et services fournis » des éditeurs russes à ce stade du conflit. Cependant, des précautions sont à prendre. Il est tout d’abord souligné que dans un premier temps, la déconnexion de ses outils n’est pas préconisée si aucune solution de substitution n’existe. En effet, cela pourrait directement fragiliser une infrastructure informatique.
Dans une vision large, l’ANSSI estime cependant que sur le long terme, l’isolement da la Russie sur la scène internationale pourrait directement affecter la capacité des éditeurs de ces outils à livrer des mises à jour de leurs logiciels et de leurs services. Cela représenterait ainsi une situation problématique pour les antivirus, qui se doivent d’être régulièrement mis à jour pour répondre aux différentes menaces.
C’est dans ce contexte que l’agence invite particuliers et professionnels à diversifier les solutions utilisées afin de moins dépendre de logiciels russes et de se préparer à une situation où les mises à jour d’un logiciel de protection ne pourraient plus voir le jour. D’autres antivirus peuvent ainsi être envisagés pour protéger son parc d’ordinateurs.
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