La Japan Touch 2025 : deux jours intenses entre tradition nippone et geek culture à Lyon

Le weekend du 29 et 30 novembre, Eurexpo Lyon s’est transformé en quartier général de la culture japonaise à l’occasion de la 26ᵉ édition de la Japan Touch. Entre haïkus, cosplay, food courts asiatiques et techno immersives, l’événement a rassemblé des milliers de visiteurs dans une ambiance foisonnante.
Pop culture et traditions main dans la main
Dès l’entrée, l’ambiance est posée : un public cosplayé, des stands d’artisanat minutieux, de l’encens et des concerts de J-pop en fond sonore. La Japan Touch a prouvé une nouvelle fois qu’elle maîtrisait l’art du mélange des genres, en associant dans un même espace la cérémonie du thé, des expositions sur l’ikebana ou les bonsaïs, et des happenings bruyants de K-pop live et de showcases Vocaloid.
Les plus contemplatifs ont pu flâner autour du jardin japonais photographié par Philippe Soreau, participer à des ateliers de calligraphie ou encore s’initier au gyotaku, art d’imprimerie de poissons. Mais l’événement ne s’est pas contenté de surfer sur la carte zen : il a aussi pleinement assumé son ADN geek et technophile.
Casques VR, bornes rétro et culture numérique
Le hall dédié aux nouvelles technologies affichait complet une bonne partie du weekend. Haru Games proposait une version immersive de Squid Game, tandis que des dizaines de postes étaient mobilisés pour les bornes d’arcade rétro et les expériences de réalité virtuelle. Le tout, dans une ambiance de LAN party détendue, où la pop culture et le gaming faisaient bon ménage avec les autres univers du salon.
Les amateurs de PC se sont rués sur les stands de test VR, simulateurs, et jeux multijoueurs, entre deux démonstrations de cosplay tech. Un espace intriguant attirait également les fans de stratégie et d’univers numériques : des tables de poker en ligne, comme on en retrouve sur des plateformes de jeux comme poker suisse, montraient comment les mécaniques classiques se réinventent dans des environnements immersifs.
Une galerie de visages familiers du web et de la scène cosplay
Côté invités, la Japan Touch 2025 a mis les petits plats dans les grands. Louis-San, vidéaste franco-japonais, a attiré la foule autour de ses interventions pleines d’humour et de culture. Brigitte Lecordier, la voix historique de Son Goku, a fait vibrer la fibre nostalgique des trentenaires et quarantaines, tandis que la cosplayeuse Yuji Koi faisait crépiter les appareils photo dans l’espace dédicace.
Le hall des artistes accueillait une centaine de créateurs, illustrateurs et jeunes mangakas, dont Matthieu Badiou avec son univers Akaru Saga, entre fantasy et mythologie japonaise.
Gastronomie asiatique et street food au programme
Le festival Asian Kitchen proposait un panel varié de saveurs, de la street food coréenne aux spécialités japonaises plus confidentielles. Ramen fumants, gyoza, bubble tea, mochis… Les files ne désemplissaient pas, mais l’attente valait presque toujours le coup. Quelques démonstrations de cuisine en live ajoutaient une touche participative, appréciée des familles.
Expérience réussie pour cette 26e édition
En deux jours, la Japan Touch 2025 a réuni un large public autour d’une vision décomplexée et multidimensionnelle de la culture japonaise. Elle confirme son statut d’événement hybride, entre foire traditionnelle, salon geek et festival pop.
Dans un calendrier culturel lyonnais déjà bien chargé, ce rendez-vous de fin novembre s’impose comme une bulle immersive, ouverte autant aux curieux qu’aux passionnés. Une édition dense, bien rythmée, et riche en expériences… qui donne déjà envie d’être à l’année prochaine.



