Club Y Paris : l’accélérateur discret fondé par Iva Skojo, une New-Yorkaise qui mise sur les talents français
Une nouvelle scène entrepreneuriale est en train d’émerger à Paris. Discrète mais ambitieuse, elle attire déjà l’attention des fondateurs, investisseurs et observateurs avertis. Au cœur de ce mouvement : Club Y, une communauté fondée par Iva Skojo, entrepreneure et investisseuse formée à New York.
Loin des accélérateurs traditionnels, Club Y mise sur la qualité humaine, la diversité des profils et la force du réseau. Ici, pas de batch public ni de démo day en grande pompe. Tout repose sur la confiance, l’intimité, et un accompagnement sur mesure. Derrière ce modèle alternatif se cache une femme au parcours singulier, passée par les plus grandes écoles et les cercles les plus fermés du capital-risque.
Club Y Paris, c’est la rencontre entre une vision américaine de la croissance et une énergie française en pleine effervescence. Une réponse élégante et concrète aux besoins réels des fondateurs d’aujourd’hui.
I. Iva Skojo : un parcours hors norme
Difficile de résumer Iva Skojo en quelques lignes tant son parcours impressionne. Diplômée à deux reprises de Columbia University, elle s’est imposée très tôt dans les cercles de l’innovation et de l’investissement à New York. À peine arrivée sur le campus, elle décroche une place dans les clubs les plus sélectifs d’entrepreneuriat. Elle rejoint aussi Smart Women Securities, une organisation cofondée par Warren Buffet, dont elle devient l’une des plus jeunes membres du board .
Mais Iva ne se contente pas d’observer. Elle agit. Très vite, elle participe à la création d’Alinea, une startup fintech portée par des fondatrices également issues de Columbia, qui intègre Y Combinator et lève plus de 5 millions de dollars. Son rôle ? Stratégie, réseaux sociaux, marketing, un levier clé dans leur croissance initiale.
Pendant la pandémie, elle lance Releese, un projet tech axé sur le bien-être numérique. Le prototype prend vie au sein d’un programme MBA, avec une équipe de cinq personnes, dont un CTO. En parallèle, elle remporte le Fast Pitch de Columbia, tout en poursuivant son master dans une classe dont elle est la plus jeune membre, la moyenne d’âge étant de 35 ans.
Après Releese, elle plonge dans le monde du capital-risque, d’abord en intégrant ERA, le plus grand accélérateur de startups à New York, puis en collaborant avec plusieurs fonds, dont Ultratech Capital Partners à Londres. Là, elle touche aux enjeux de fondation de fonds, de stratégie deeptech, et d’opérations sur des technologies critiques.
Chez Slush, la grande messe européenne de la tech, elle dirige l’un des départements clés, accueillant plus de 300 investisseurs à Helsinki. Le tout, en parallèle de ses activités avec son propre studio, Workshop Lab, qu’elle cofonde pour aider des fondateurs à franchir un cap après les premières levées.
II. Club Y : un accélérateur confidentiel au service des fondateurs
Club Y n’est pas un accélérateur comme les autres. Ni startup studio, ni incubateur classique. C’est une communauté sur invitation, pensée pour ceux qui cherchent bien plus qu’un programme : un véritable filet de sécurité dans leur parcours de fondateur.
Né au sein de Workshop Lab, le venture studio fondé par Iva, Club Y s’adresse à une cible bien définie : fondateurs post-accélérateurs, profils créatifs, PhD, artistes tech, jeunes investisseurs. Ceux qui sont souvent trop expérimentés pour les structures classiques, mais pas encore assez établis pour les grands fonds.
Le fonctionnement repose sur une logique simple : proximité, confiance et efficacité. Les membres échangent via WhatsApp, participent à des rendez-vous discrets à Paris, Londres, New York ou San Francisco, et bénéficient d’un accompagnement personnalisé. Cela va du diagnostic de fondateur à l’aide opérationnelle pour lever des fonds, structurer un pitch, ou entrer en relation avec les bons partenaires.
Le modèle est souple mais structuré. Iva a déjà accompagné plus de 15 fondateurs, certains partis de zéro, jusqu’à 50 000 € de revenus en moins de quatre mois. D’autres ont rejoint Y Combinator ou Entrepreneurs First, deux références dans l’écosystème mondial. Tout cela, sans jamais faire de bruit, mais avec une précision chirurgicale.
Club Y agit aussi comme centre de ressources en urgence : besoin d’un bureau à Paris en 48h ? D’un contact pour une levée express ? D’un soutien moral lors d’un crash produit ? La communauté répond, sans formalités, mais avec impact. Une philosophie résolument humaine, dans un monde souvent trop formaté.
III. Le lancement à Paris : énergie, diversité et ambition
L’arrivée de Club Y à Paris ne s’est pas faite via un communiqué officiel ni une conférence de presse. Elle s’est matérialisée autour d’un dîner de Thanksgiving, organisé en moins de 24 heures par Iva Skojo et la fondatrice de YorkSeed, Jessica Wong. Un appel téléphonique, un restaurant franco-américain réservé à la dernière minute, et quinze fondateurs réunis autour d’une table. C’est ainsi que tout a commencé.
Parmi eux, des profils variés, tous entre Paris et Londres, et aux parcours remarquables : des fondateurs de Masterclass France, des entrepreneurs en jeux vidéo IA 3D, moi même Léo Thevenet, des spécialistes du B2B marketing ou encore des créateurs engagés dans la tech civique. Tous ont un point commun : l’envie de bâtir autrement, avec un esprit d’entraide et sans masque.
L’événement a été un catalyseur. Dans les semaines qui ont suivi, Club Y Paris a vu naître 5 à 10 meetups spontanés, des collaborations, et surtout, une énergie collective rare. Iva a prolongé son séjour parisien, tissant des liens avec l’écosystème local : Station F, hackathons tech, défense, IA, et une multitude de fondateurs en quête de structure humaine.
Ce lancement à Paris n’est pas un coup marketing. C’est le reflet d’un besoin profond d’un cadre agile et solidaire, où les fondateurs ne sont pas seulement évalués sur leurs KPIs, mais aussi sur leur capacité à incarner leur vision, à fédérer, et à tenir dans la durée.
Avec ce premier cercle d’initiés, Club Y Paris est en train de devenir un hub invisible mais redoutablement efficace. Et ce n’est que le début.
IV. Une philosophie humaine et inclusive
Club Y n’est pas conçu pour les startups “prêtes à pitcher”, ni pour les VC en quête de ROI rapide. C’est une structure de fond, pensée pour les fondateurs qui prennent leur temps, ceux qui doutent, pivotent, expérimentent. Ici, on valorise autant l’idée que la trajectoire humaine.
L’objectif ? Créer un environnement de confiance, où l’on peut parler autant de burn-out que de financement. Où l’on accepte que tous les fondateurs n’aient pas un profil de “rockstar” LinkedIn. Où la vulnérabilité est vue comme une force, pas une faiblesse.
Club Y agit comme un refuge pour les profils souvent marginalisés par les structures classiques : fondateurs hors Paris, femmes dans la tech, étudiants PhD, créateurs bi- ou trilingues, ou encore anciens employés de grandes boîtes en reconversion. Ce sont ces talents que Club Y identifie, écoute, et propulse.
Les résultats sont déjà là. En moins de douze mois, plusieurs membres ont été admis à Y Combinator ou à Entrepreneurs First . D’autres ont levé leurs premiers fonds, structuré leurs offres ou élargi leur réseau dans plusieurs pays, grâce au soutien direct d’Iva et de ses équipes.
Mais au-delà des chiffres, ce sont les liens créés qui marquent. Des groupes WhatsApp devenus familiaux, des meetups transformés en amitiés durables, des fondateurs qui prennent le relais pour en soutenir d’autres. Club Y, c’est une communauté avant d’être un produit.
V. Ce que l’avenir réserve à Club Y
Club Y ne compte pas s’arrêter là. En effet, après Paris, le réseau continue de tisser sa toile entre New York, Londres, Zurich, San Francisco et Miami. Désormais, chacune de ces villes accueille déjà, ou accueillera bientôt, des fondateurs membres de Club Y. L’objectif ? Créer une infrastructure fluide, internationale et organique, capable d’accompagner les fondateurs où qu’ils soient.
En parallèle, Iva Skojo envisage des formats plus intimes : des retraites dans des lieux confidentiels, des groupes thématiques, et même un fonds d’investissement dédié. L’idée : canaliser l’énergie de la communauté pour soutenir, de manière concrète, les projets à fort potentiel humain et technologique.
Club Y pourrait également s’adosser à des outils plus structurés. Parmi les pistes évoquées : une plateforme interne pour connecter les membres, un annuaire de ressources mutualisées, ou encore un système de mentorat inversé, où les fondateurs expérimentés partagent avec les nouveaux, mais aussi l’inverse.
Une mention spéciale revient à Jessica Wong, fondatrice de YorkSeed, avec qui Iva a coorganisé les premiers pas de Club Y à Paris. Si YorkSeed continue de croître avec plus de 10 000 abonnés et un focus sur les VC et fondateurs, les deux femmes partagent une même mission : mettre les humains avant les métriques .
À terme, Club Y pourrait devenir bien plus qu’une communauté : une école informelle de fondateurs, un cercle d’entraide de haut niveau, et peut-être même un modèle à répliquer ailleurs.
Conclusion
Club Y Paris, ce n’est pas juste une nouvelle initiative dans l’écosystème tech. C’est un manifeste discret pour une autre façon de créer, d’accompagner, de croire. À contre-courant des modèles classiques, Iva Skojo parie sur la profondeur humaine, la solidarité entre fondateurs, et une croissance durable.
En tissant des liens réels, en mettant à disposition des ressources stratégiques, et en restant à l’écoute des besoins émotionnels des fondateurs, Club Y incarne une vision du progrès plus douce, mais redoutablement efficace.
À Paris, la graine est plantée. Elle germe déjà dans les esprits et les projets de ceux qui l’ont rejointe. Et si vous êtes à la recherche d’un cercle qui croit autant en votre vision qu’en votre chemin personnel, Club Y pourrait bien être votre prochain rendez-vous. Vous pouvez retrouver Club Y directement sur leur site.