En France, les sites de rencontre sont fortement utilisés pour se faire des amis
Depuis des années, les sites de rencontre sur internet se démultiplient et évoluent. Même si ces outils sont majoritairement utilisés pour trouver l’amour, une récente étude vient nous informer sur le fait que les 18-35 ans se servent en grande partie des applications de rencontre pour se faire de nouveaux amis.
Le virtuel a pris le dessus depuis de nombreuses années sur le réel. Les rencontres se font ainsi très souvent par le biais des réseaux sociaux ou encore des sites et applications de rencontre. Entre le 12 et le 26 février, une étude OnePoll a été menée pour Badoo auprès d’un échantillon de 1 000 Français basés en France et âgés de 18 à 35 ans afin de connaitre leurs habitudes du moment concernant les services de rencontre en période de crise sanitaire.
Avec la crise sanitaire, quelles sont les habitudes des Français en termes de site de rencontre ?
A travers cette étude, notamment rapportée par le site Le Dauphiné, nous découvrons que les applications de rencontre sont aujourd’hui fortement utilisées pour se faire des amis. En effet, 46 % des jeunes utilisateurs interrogés ont avoué s’être inscrit pour trouver quelqu’un avec qui parler durant la crise. 62 % estiment d’ailleurs utiliser ce type de service pour se sentir moins seuls. 72 % des 22-25 ans sont d’ailleurs la tranche d’âge la plus concernée par ce phénomène résultant principalement de la fermeture des lieux de socialisations (bars, boite de nuit…).
Par la suite, nous apprenons aussi que 52 % des jeunes entre 18 et 35 ans précisent rechercher une relation plus sérieuse qu’il y a un an. 44 % des sondés soulignent d’ailleurs être plus enclins à engager de plus longues discussions afin de faire mieux connaissance avant une possible rencontre physique. Bonne nouvelle soulignée par cette étude, les jeunes auraient très bien mis en application les gestes barrières lors d’un premier rendez-vous. 63 % d’entre eux portaient en effet le masque et 52 % respectaient la distanciation sociale. 17 % avouaient tout de même ne pas respecter ces deux mesures essentielles permettant de limiter la propagation du virus de la Covid-19.