Google dans la tourmente pour la sortie du Pixel 3
Cela devient presque une routine. On vient en effet d’apprendre que le géant américain Google avait lui aussi été victime d’une importante faille de sécurité à cause de Google+… Le Café du Geek refait un point pour vous.
Tous les projecteurs sur Facebook
Nous en parlions il y a quelques semaines (la faille Facebook), l’année 2018 semble très compliquée pour Facebook. En effet, le célèbre réseau social en perte de vitesse a été victime de nombreuses failles de sécurité. La dernière en date, remontant à quinze jours, avait rendu disponibles les données personnelles d’environ 50 millions de comptes.
Mark Zuckerberg, habitué des rencontres avec les grandes instances américaines et européennes, va probablement devoir une nouvelle s’expliquer sur la protection des données personnelles de ses utilisateurs.
Un parfait détournement d’attention
Tandis que tous les regards étaient portés vers l’entreprise Facebook, il semblerait que la puissante entreprise Google ait également été victime d’une importante faille de sécurité comme ce fut révélé dans le Wall Street Journal.
Les faits remontent justement à l’époque de l’affaire Cambridge Analytica. Suite à un audit de sécurité, l’entreprise a constaté une faille similaire à celle affectant Facebook. Ainsi, les développeurs pouvaient via Google+ accéder à de nombreuses données personnelles. Même si l’entreprise affirme que les messages, numéros de téléphone ou autres documents accessibles via le Google Drive n’ont pas été atteints, le doute plane.
A priori, au minimum 500 000 comptes semblent concernés.
La gestion du risque
Google a décidé de traiter le problème radicalement. La firme américaine a en effet annoncé une fermeture définitive de Google+ dans sa forme grand public. Certes, ce réseau n’avait pas le succès de Facebook mais cela reste une solution assez extrême.
Cette décision sera effective en août 2019 afin de laisser aux quelques utilisateurs de Google+ la possibilité de changer de réseau.
Il est aussi important de relever la gestion de cette crise par le président du groupe Google, Sundar Pichai. Alors que les patrons des grandes entreprises américaines ont défilé devant le Congrès américain (Mark Zuckerberg, Jack Dorsey), Sundar Pichai n’a pas réalisé cette démarche. Après 6 mois de silence quant à cette faille de sécurité, c’est une déclaration écrite qui a été réalisée.
Les projecteurs sont donc maintenant tournés vers Google. Cela semble finalement être une excellente chose à l’heure où son dernier smartphone, le Google Pixel 3 est dévoilé au grand public. Cependant, on doit s’attendre à une réaction des autorités américaines et européennes. À la clef? Probablement d’importantes sanctions financières.