Les voitures électriques pourraient bientôt émettre un « bruit rose » pour protéger les piétons

Les voitures électriques séduisent par leur silence et leur respect de l’environnement. Cependant, cette discrétion pose un problème de sécurité. En effet, à basse vitesse, elles peuvent surprendre les piétons, notamment les personnes malvoyantes. Face à cela, des chercheurs japonais ont identifié une solution étonnante : le « bruit rose ». Il s’agit d’un son artificiel qui pourrait bientôt accompagner les véhicules électriques afin de réduire les risques d’accidents.
Le silence des voitures électriques peut devenir dangereux
Le silence est l’un des grands atouts des voitures électriques. Contrairement aux moteurs thermiques, elles ne produisent presque aucun bruit en circulation urbaine. Pourtant, cette qualité écologique devient un danger pour les piétons. Selon une étude britannique, les personnes ont deux fois plus de risques d’être heurtées par une voiture électrique que par une voiture classique. Par conséquent, les constructeurs sont contraints d’intégrer des systèmes sonores d’avertissement pour compenser cette absence de bruit.
Justement, au Japon, une équipe de chercheurs s’est penchée sur ce problème en analysant une vaste bibliothèque de sons expérimentaux. Leur objectif est de trouver le signal le plus efficace pour alerter les piétons sans créer de nuisance sonore. Après plusieurs tests, ils ont identifié le « bruit rose » comme le son le plus adapté. Ce type de bruit, utilisé dans certains domaines scientifiques et acoustiques, se distingue par une fréquence équilibrée qui attire l’attention sans être agressive.
Le « bruit rose », une solution pour la sécurité urbaine
Le « bruit rose » pourrait devenir une norme pour les voitures électriques, mais aussi pour d’autres moyens de transport silencieux comme les vélos ou les trottinettes électriques. Dans des villes où ces véhicules se multiplient, un tel signal sonore serait un véritable outil de prévention. Les piétons pourraient alors détecter plus facilement l’approche d’un véhicule, réduisant ainsi les risques d’accidents.
Malgré tout, les constructeurs automobiles devront probablement adapter leurs modèles pour intégrer ce son artificiel. Si cette solution est adoptée à grande échelle, elle pourrait transformer l’expérience urbaine en rendant les déplacements plus sûrs, tout en préservant le calme des rues. Le « bruit rose » pourrait ainsi devenir la signature sonore des mobilités électriques de demain.



