L’IoT dans le bâtiment, une solution qui se généralise
Beaucoup d’entre nous comprennent l’intérêt des objets connectés dans la maison. Confort, sécurité, interactivité, économies d’énergie, l’usage de la maison intelligente entre tout naturellement dans les mœurs. Mais les véritables gagnants seront sans conteste les gestionnaires d’immeubles. Que ce soient des professionnels du secteur ou les services des grandes entreprises et collectivités, tous trouveront dans l’IoT pour le smart building de nouveaux outils qui vont révolutionner leur activité. Suivent dans la foulée installateurs et intégrateurs. C’est l’objectif de la Smart Building Alliance de fédérer et promouvoir toute une filière professionnelle.
Le smart building dans la Smart City
Avec l’IoT (Internet des objets), un bâtiment connecté se voit doté d’autonomie et de connectivité. Imaginons l’immeuble et tous ses recoins, ses zones d’usage, ses points névralgiques, ses artères et les flux de ses occupants : le gestionnaire doit activer, surveiller et entretenir tous les organes de confort et de sécurité. L’enregistrement et la gestion de ces données du bâtiment connecté deviennent pour lui un gisement d’informations à exploiter. Les objets connectés seront ses agents opérateurs, disséminés à demeure et actifs tout le temps, même dans des endroits difficilement accessibles. Signaux et consignes sont véhiculés par des réseaux radio et centralisés sur des applications internet. De quoi apporter l’intelligence dans la gestion des immeubles et de la partager avec la ville.
Une consommation énergétique plus pertinente
L’iot s’est emparé rapidement de tous les capteurs et actionneurs des automatismes. Les sondes de températures, d’humidité, de contact, de luminosité peuvent désormais être positionnées évolutivement, sans gros travaux grâce à la radio. Mieux, avec la remontée vers des niveaux supérieurs de décision, les consignes peuvent s’adapter aux différentes situations locales. Finies les parties toujours froides et celles toujours suffocantes à cause de la disposition géographique ou de l’utilisation irrégulière de l’immeuble, la régulation de la température intérieure peut se commander « intelligemment » localement et en temps réel. Il en va de même pour les stores, la lumière dans les parties communes et bien d’autres fonctionnalités utiles et économiques.
L’apport des algorithmes
Les automatismes d’ensemble ont toujours fonctionné principalement par programmation. On chauffe moins la nuit et le weekend, les climatisations basculent d’été à hiver au changement de saisons. C’est la pagaille en cas de changement intempestif: il faut reprogrammer ou basculer en mode manuel. Les objectifs de confort et d’économie d’énergie sont alors en perdition, des ressources humaines mobilisées aux moments les moins opportuns. L’immeuble intelligent bénéficie lui d’une mémoire et de réactivité. Les algorithmes sont aujourd’hui capables de suivre les flux d’occupation et d’anticiper les consignes en conséquence. Les gains énergétiques en chauffage ou éclairage sont optimums, sans intervention humaine coûteuse et lente.
Au-delà du quotidien, la maintenance
L’autre grand apport de l’IoT concerne la maintenance et la surveillance. De plus en plus, les systèmes sont capables d’indiquer une donnée pertinente d’usure. En supervision constante, le gestionnaire de l’immeuble pourra organiser et optimiser ses interventions de maintenance, peut-être sur un parc complet pour gagner en facteur d‘échelle. A contrario, des capteurs pertinemment placés aux endroits difficiles d’accès le renseigneront utilement sur les fuites sournoises ou la présence d’humidité relative excessive. En cas d’urgence, une alerte peut transiter jusqu’aux tiers mandatés pour intervenir. On le voit, c’est toute la chaîne de la bonne gestion technique des immeubles industriels, tertiaires ou résidentiels que viennent redynamiser et détailler les objets connectés.
Comment s’y prendre
Les professionnels, gestionnaires et installateurs, sont en train de prendre la mesure de ce bouleversement technologique. Il faut se rappeler que le lien commun ente ces métiers différents de la domotique sont les télécoms et les réseaux. Les grands acteurs des télécoms sont les mieux armés pour intégrer cette infrastructure hyper technologique, interconnectée et numérique.
Merci Léo pour cet article !
Quand on sait que le bâtiment représente 43% des consommations énergétiques françaises et 25% des émissions de gaz à effet de serre, on comprend à quel point l’enjeu de l’optimisation des performances énergétiques est immense.
La tendance vers les solutions IoT pour des bâtiments connectés et intelligents est extrêmement forte :
Parce qu’elles répondent aux besoins de flexibilité et de simplicité des acteurs de la transition énergétique.
Parce qu’elles permettent de concilier réduction des consommations énergétiques et meilleure exploitation (et confort !) des bâtiments.
Bonjour Léo, bon article connaissez vous IntentPlatform ?