Remplaçant d’Android, Harmony OS de Huawei sortira à la mi-avril
En mai 2019, Donald Trump imposait un embargo à certaines entreprises chinoises de la Tech. Parmi eux, le géant de la téléphonie mobile, Huawei. Cette interdiction de collaborer avec les structures américaines entraînait la perte des services Google sur les appareils Huawei. Cela a donc accéléré le développement d’un système d’exploitation propriétaire (commencé en 2018) par l’entreprise chinoise, dans le but d’être indépendant. C’est en août 2019 que Huawei a dévoilé Harmony OS. Et depuis plusieurs mois, la sortie de ce nouvel OS se précise, en Europe comme en Chine…
Lors de l’interdiction d’utilisation de Google Mobiles Services (GMS) par les États-Unis, Huawei a dû rapidement s’adapter. En effet, le géant chinois a tout d’abord développé ses Huawei Mobile Services en Europe dans le but de remplacer les GMS. Le tout en continuant d’utiliser la version open source d’Android, amputé des GMS. C’est à la mi-décembre que la première phase de test d’Harmony OS fût ouverte aux développeurs. D’après certaines sources, l’OS de Huawei en serait aujourd’hui à sa dernière phase de test avant le lancement officiel.
Le Huawei Mate X2, premier smartphone doté d’Harmony OS
C’est sur le réseau social chinois Weibo que Huawei l’a annoncé. Leur prochain smartphone pliable, le Huawei Mate X2 sera le premier à être équipé d’Harmony OS. Sa sortie se programmerait donc pour la mi-avril. Néanmoins, Huawei n’a, pour l’instant, pas annoncé de date précise. Par ailleurs, le P50, prochain « flagship » de Huawei, devrait également embarquer Harmony OS. En effet, sa sortie, initialement prévue en avril, a été repoussée, peut-être dans le but d’avoir plus de temps pour préinstaller le logiciel sur le smartphone.
Certaines rumeurs évoquent le fait qu’Harmony OS puisse être un clone d’Android. Malgré tout, il sera très certainement une alternative imposante face aux concurrents Google et Apple. Surtout si d’autres marques les suivent, puisque Huawei a déjà annoncé ouvrir son système d’exploitation à tous les constructeurs potentiellement intéressés. De plus, le géant chinois n’a plus la possibilité de faire marche arrière, l’administration Biden n’ayant pas l’intention de lever les sanctions à son encontre.