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Test – Elite Dangerous 2.4, vers l’infini et au-delà

Le vieux trentenaire que je suis aime les vieilles licences, je vous ai parlé de Megaman il y a quelques semaines. Voici un autre monument du monde vidéoludique plus particulièrement sur les micro-ordinateurs des années 80-90, Elite !
Si vous aimez la conquête spatiale, Elite Dangerous est fait pour vous.

Elite Dangerous

Elite Dangerous ou la faille temporelle

Vous aviez une vie personnelle ? Avec ce jeu, c’est terminé. La version 2.4 repousse encore les limites du jeu. Pour ceux qui ne connaitraient pas cette série. Il s’agit d’une simulation spatiale dans laquelle chaque joueur pilote un vaisseau. Libre à vous de partir dans l’immensité galactique composée de plus de 400 milliards de systèmes. Quand je vous dis que vous allez mettre votre vie de côté. Initialement, le jeu est sorti sur PC en 2015, il n’a cessé d’évoluer jusque la toute fraiche version 2.4.
La liberté d’action est l’un des fondements du jeu, vous faites ce que vous voulez où vous voulez.

Tu fais quoi dans la vie ?

Chacun choisira sa carrière, vous êtes un aventurier amateur d’adrénaline, vous pourrez vous lancer dans diverses missions de chasseurs de prime, traques et combats seront au rendez-vous. Pour les moins téméraires qui ont plus la bosse du commerce, vous pourrez vous lancer dans du trading de marchandise entre les différentes stations spatiales en profitant des hausses des prix du marché.

Elite Dangerous

D’autres souhaiteront juste jouer à l’explorateur pour découvrir de nouvelles planètes. Bref, tout le monde y trouvera son compte. En tout cas, peu importe votre choix, on ne joue pas à Elite Dangerous comme un jeu d’arcade même si l’on retire son côté simulation. Les parties nécessitent un minimum de temps pour que cela « serve » a quelques chose. Rien que d’accéder à certaines galaxies, il vous faudra dix minutes de vol même en hyper espace.

Après plusieurs semaines de jeu

Pour ce test, j’ai eu la version Playstation 4, les puristes me traiteront d’hérétique, mais j’assume. J’avoue avoir eu un peu peur de la maniabilité au vu de la richesse des réglages et possibilités. Mais il n’en est rien, tout est parfaitement bien pensé pour une bonne jouabilité.
Je teste le jeu depuis fin septembre, il m’a fait lâcher TESO. Malgré mes heures de jeux relativement importantes, environ une centaine d’heures, j’ai l’impression et surtout la certitude d’avoir à peine effleuré la surface du jeu.

Elite Dangerous

Jouer à Elite Dangerous demande un certain investissement au niveau de la prise en main. Les manœuvres sont délicates et demandent de l’expérience. Sachant que vous devez apprendre à piloter le vaisseau et le véhicule terrestre. Compter bien cinq, six heures de jeu pour maitriser au mieux les engins. Comme dit plus haut les manœuvres ne s’improvisent pas, les décollages, atterrissages et autre approche en atmosphère se font en délicatesse donc avec du temps.

Elite Dangerous

Idem pour les combats spatiaux, les premiers sont durs et se soldent pas des défaites cuisantes. Mais après, tel un corsaire de l’espace, vous régnerez en maitre et vous pourrez subtiliser les marchandises des vaisseaux vaincus. Vous pouvez ainsi revendre ces biens au marché noir des stations, mais gare à la fédération qui risque de vous infliger une forte amende. Bref, mon grand nombre d’heures de jeu m’a permis de découvrir de nombreuses choses et je découvre à chaque partie. Le côté simulation couplé à un côté MMO, vous comprenez pourquoi certains joueurs sont devenus des nolife.

Elite Dangerous

Conclusion

Difficile de conclure sur un jeu dont on n’a pas entièrement fait le tour, mais dans ces cas-là, vous n’auriez jamais eu la possibilité de lire mon article. Car Elite est très prenant et très exigeant, il faudrait avoir une vie d’étudiant pour pouvoir y jouer plusieurs heures par jour. Il y a bien longtemps que ce n’est plus mon cas. Ce jeu est une pépite qui a besoin d’être travaillé pour faire découvrir son immense potentiel. À noter également que la version PC est jouable avec l’Occulus Rift rendant le jeu encore plus prenant. En tout cas à ce jour le PS VR n’est pas encore supporté. Il ne manquerait plus que ça pour que je tombe dans l’addiction.

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Résumé

La réalisation du jeu est très bonne, les graphismes et l’animation sont de très bonne facture. La bande son est très discrète limite minimaliste mais elle fait le job.
La jouabilité une fois le pilotage maitrisé est très bonne. Mais en toute objectivité, je pense que le jeu sur PC offre un confort supplémentaire avec le duo clavier/souris.
La durée de vie est quasi infinie, il nous faudrait au moins deux pour tout explorer. Je vous recommande ce jeu si vous êtes féru de simulation spatiale, les autres risquent de vite décrocher devant les premières heures de souffrance.

  • Réalisation - 8/10
    8/10
  • Jouabilité - 8/10
    8/10
  • Durée de vie - 10/10
    10/10
Globalement
8.7/10
8.7/10

Pour

  • Durée de vie quasi infinie
  • Réalisation

Contre

  • Barrière des premières heures d’apprentissage
  • Moins confortable a jouer que sur PC
Photo de Michael

Michael

Responsable Pôle JV - Jeune Quarantenaire qui a connu les début de la micro informatique, les vinyles et les walkman auto reverse Bass Boost. Passionné des nouvelles tech, les ordinosaures, le JV, les mangas, les animés. Un peu de nerd, un peu de nolife, un peu d'otaku = 100% moi

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2 commentaires

  1. Ne touchez pas a ce jeu ! Divorce et malnutrition seront de la partie.
    J’en suis a 3500 heures de jeu et je joue toujours autant, voir plus.
    Eve.Online et Flight Simulator reunis. Le top. 🙂

  2. « se rendre dans certaines galaxies »

    coquille ici ou confusion des concepts. une étoile, un système solaire, une galaxie. Dans Elite il y a une seule galaxie, la nôtre. 🙂

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