Test – River City Girls : un beat’em up oldskool attachant sur Switch
Développé par WayForward et Arc System Works avec le moteur Unity, River City Girls est la suite de River City Ramson. Or cette fois-ci, ce ne sont pas les garçons qui se battent. A contrario, les filles font l’école buissonnière pour sauver leurs petits amis qui viennent d’être kidnappés. BASTON !
Un petit peu d’histoire sur les développeurs de River City Girls
WayForward est une compagnie existant depuis 1990, elle a donc bientôt 30 ans de développement dans le milieu du jeu vidéo.
À l’instar de Arc System Works, entreprise japonaise de Yokohama, connue pour ses séries comme Guilty Gear, BlazBlue ou Dragon Ball FighterZ.
Mais est-ce un jeu, non, c’est une série
Pour qui ne connaît pas, River City Girls appartient à la série Nekketsu Kōha Kunio-kun, initiée par Technos Japan dans les années 1980 avec Renegade et les Double Dragon.
Il faut savoir que dans tous les jeux Kunio-kun le « voyou » arpente une école ».
Pour résumer, les jeux de la série Kunio-Kun, sont des jeux de bastons où l’on détruit tout, d’où son type Beat’em Up.
Il s’agit d’un spin-off, car ce ne sont pas des héros, mais des héroïnes incarnées par Misako et Kyoko.
Et leurs petits copains, le célèbre Kunio et Riki ont été enlevés durant l’introduction du jeu. L’objectif du jeu est de se battre contre des ennemis, rencontrer des obstacles, ainsi que des missions à remplir.
Découverte du jeu
La première claque arrive par le côté « anime » de l’introduction du jeu.
On peut créer une sauvegarde et l’on sélectionne les options (nombre de joueurs, difficulté, feu ami).
Une des dernières options permet d’accéder aux paramètres (settings), on y règle le volume des voix, sons, musique, langue et sous-titres, ….
De plus, des crédits sont présents et on en reparlera avec la musique et les graphismes.
Découverte du jeu
Tout commence dans la classe de nos héroïnes et pour sortir, elles doivent combattre tous les élèves qui leur en veulent.
Ceci se matérialise par des camarades de classe qui vous castagnent. Si on gagne, ils disparaissent et laissent de l’argent en pièces et/ou billets.
Alors ramassez l’oseille, car cela sert plus loin dans le jeu.
Attention, une chose importante, c’est le verrou en haut de l’écran et les chaînes sur les côtés, elles indiquent que nos héroïnes sont bloquées tant que tous les ennemis ne sont pas KO.
Ainsi, le verrou saute après cela et permet de sortir par la porte pour aller dans une autre pièce ou couloir.
Aux armes, etc
Et qui dit Vigilante ou Double Dragon dit armes et la possibilité de les utiliser sur les ennemis. Or, c’est bien une des parties marrantes du jeu. Nous pouvons voir des butors avec des battes, des chaînes, etc. On peut aussi prendre des éléments du décor, comme les poubelles, les yoyo …
Cerise sur le gâteau, il est possible de démolir des éléments du décor, comme des statuts, des caisses et autres machines.
Bref, on aime avoir des objets comme extensions de nos mains pour se défaire de nos opposants.
Quid du smartphone ?
En appuyant sur le bouton plus de la Switch, on accède aux smartphones de nos filles.
Là, on arrive sur la page de plan, celle-ci aide les joueurs à se repérer et savoir les salles encore non explorées.
Il suffit que l’on se positionne sur le prochain écran de smartphone, c’est l’index des techniques, super intéressant pour progresser.
Puis ce sont les accessoires, des objets vous donnant un avantage supplémentaire par rapport à vos adversaires.
Votre smartphone recense les recrues que vous avez réussi à enrôler. Et si l’on a un adversaire qui vous supplie, vous pouvez le recruter pour qu’il vous aide dans un prochain combat.
Avec pour conséquence, sauver un ennemi qui se rend vous en fait un allié.
Et pour finir, il y a un écran du smartphone pour sauvegarder le jeu dans sa progression avec les paramètres. Puis les statistiques de notre protagoniste.
Et les graphismes dans tout cela
Après l’introduction, on entre dans le cœur du jeu et ce qui est immersif, c’est que l’on plonge directement dans un manga concernant l’histoire.
Cela n’a rien d’étonnant, car la personne derrière une grande partie des graphismes n’est autre que Rem.
Et Rem, c’est Priscilla Hamby, une illustratrice américaine et une dessinatrice de bandes dessinées vivant au Texas.
Elle est spécialisée dans les bandes dessinées de style manga japonais et a réalisé le character design pour River City Girls.
Et cela se ressent bien, avec beaucoup d’humours et de « kawaï » dans le style.
Une O.S.T. qui déchire
Alors dans cette partie, on attaque du lourd avec 4 pointures musicales. Avec Megan McDuffee, Chipzel, Dale North, Cristina Vee et Nathan Sharp.
- Chipzel est une musicienne d’Irlande du Nord spécialisée dans la Chiptune, jouée sur une Gameboy.
- Megan McDuffee, elle, compose des musiques de film ou pour des jeux vidéo avec une forte connotation année 80 et synthwave.
- Dale North est un compositeur Californien d’OST de jeux vidéo.
A deux, ça bastonne mieux
Une évidence est que le jeu est fait pour se faire à deux. Cela est beaucoup plus fun et surtout l’on progresse beaucoup plus vite.
Lorsque l’on meurt, il suffit de repasser dans une autre pièce ou lieu pour que votre partenaire ait la possibilité de réapparaître.
Bref, à deux c’est mieux et surtout on se surprend à défoncer des adversaires de pleins de côtés, les prendre en sandwich, …
Des missions, des Boss
Durant les niveaux, vous aurez une ou deux missions à remplir, comme retrouver des ingrédients ou acheter un burger pour obtenir des informations.
Attention, quand même, car si vous ne les remplissez pas vous ne pourrez progresser dans le jeu, des lieux seront bloqués.
Et aussi des magasins
Et vous découvrirez des magasins pour vous restaurez et récupérer des points de vie, mais aussi des dojos pour améliorer vos techniques.
Et comme dans tout jeu de combat qui se respecte, on a droit à un combat anthologique contre des boss pour passer au prochain lieu et sortir d’un niveau.
Par exemple, dans le premier niveau on se bat avec Misuzu qui lorsqu’elle perdra n’en perd pas moins sa langue.
Des combats
Pour les vieux de la vieille, que du réchauffé qui fait chaud au cœur. Évoluant dans un environnement 2D où l’on enchaîne des coups légers, coups forts et des coups spéciaux.
Il y a aussi des sauts, de la course ou des esquives. Cela n’est pas très nouveau, mais la mayonnaise prend bien.
Les bastons sont bien vintages, alors est-ce bien ou mal, pour ma part, j’ai beaucoup apprécié et j’ai surtout fait découvrir un de mes neveux la joie des jeux de baston à l’ancienne.
En conclusion
River City Girls est un jeu oldskool qui n’a pas de niveau de difficulté facile. Pour les joueurs casuals, ce ne sera pas forcément facile.
Y jouer à deux plutôt que seul et avec un peu de pratique, on accroche très vite et les enchaînements dans cette castagne sans fin sont plaisants.
En conclusion, l’humour, les musiques et les graphismes font que l’on tombe rapidement amoureux de ce jeu.
En un mot comme en cent, il est à tomber par terre, mais pas si l’on ne s’investit pas un peu dans sa pratique et avec un partenaire. Bon, trêve de bavardage, je retourne à mon arcade River City Girls.
Disponible sur PS4, Nintendo Switch, XBox One et Windows sur les stores respectifs
River City Girls
Résumé
Tenez-vous prêts ! River City Girls nous propose une réponse féminine aux séries comme Double Dragon, par développeurs WayForward et Arc System Works. BASTON !
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Graphisme - 8/10
8/10
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Bande son - 8.5/10
8.5/10
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Durée de vie - 7.5/10
7.5/10
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Jouabilité - 8/10
8/10
Globalement
Pour
- Un scénario loufoque et complétement barré
- Des cinématiques dignes d’un anime.
- Des missions pour pimenter les avancées
- De la baston en non-stop
- Des jeunes femmes énervées
- Une bande son exceptionnelle
- Un mode multi-joueur génial
- Des graphismes top
Contre
- Sauvegarde en quittant l’aventure.
- Une difficulté à l’ancienne pouvant rebuter les joueurs novices