[TEST] Samsung Galaxy S7 – de l’or au bout des doigts
Fut un temps où je mettais Samsung au même niveau qu’Apple en matière d’admiration. Et sachez que j’ai horreur d’Apple, pour des raisons que je n’énoncerais pas ici. Mais dès réception du Galaxy S7, mon avis a radicalement changé et j’ai compris que Samsung est bien plus qu’une marque qui sort une flopée de téléphone, mais bel et bien une marque capable de sortir des téléphones hauts de gammes vraiment très convaincants. Et le grand nombre de téléphones différents dans la gamme Galaxy est sûrement ce qui va mener Samsung à la perte, à force de perdre ses clients novices dans ce milieu.
Nous allons commencer, comme d’habitude, par un récapitulatif du contenu de la boîte. Malheureusement pour cette fois-ci il sera incomplet et cela est dû simplement au fait que le modèle que nous avons reçu n’était pas dans sa boîte d’origine et ne contenait ni le chargeur d’origine (adieu donc la technologie Quick Charge 2.0) ni les écouteurs. Seuls le téléphone et l’USB OTG étaient présents.
Le tour du contenu de la boîte étant fait, attardons-nous un peu plus sur l’aspect extérieur de ce Galaxy S7. Et il faut l’avouer, Samsung a fait un énorme travail sur la conception (certes très ressemblante à celle du S6) et cela se ressent dès la prise en main du téléphone. Celle-ci est très agréable et surtout très naturelle. Les boutons sont accessibles facilement, même à une main. Certains d’entre vous auront peut-être remarqué que l’écran est un peu incurvé sur les côtés. Et c’est le cas, Samsung a utilisé ces écrans dits 2.5 D. Mais qu’est-ce que c’est un écran 2.5D ? Et bien, c’est simple, cela signifie que les bords de l’écran ne sont pas droits et cassants ce qui offre une expérience plus agréable.
La photo précédente montre en partie la partie inférieure de ce S7. C’est donc à cet endroit que le seul haut-parleur est présent. Haut-parleur qui, au passage, propose une expérience sonore plutôt correcte et haut dessus de la moyenne. Le seul point noir serait l’absence notable de basse qui pourra manquer à certains.
À noter également la présence du jack 3.5mm, du micro principal et, pour finir, le connecteur de type micro USB qui est, à mon sens, le plus gros défaut de ce téléphone, je m’explique. L’USB type C est en passe de devenir un standard et je trouve que sur un smartphone de cette gamme, situé dans cette tranche de prix plutôt élevé, c’est dommage de ne pas retrouver les dernières innovations. Sachant que le Nexus 6P sorti fin 2015 le propose (pour ne citer que lui).
La partie supérieure quant à elle offre, à la manière d’Apple il faut l’avouer, un port nano SIM intégré directement dans le téléphone. À la différence d’Apple celui-ci offre la possibilité d’y ajouter une carte SD jusqu’à 200GB ou, avec un peu de bidouillage, une deuxième carte SIM. Est également présent un micro secondaire pour offrir une meilleure expérience lors des appels téléphoniques.
Passons à une des améliorations les plus importantes, l’appareil photo. Il offre 12 MP (moins que le S6 qui en dispose de 16, mais la qualité est pourtant bien meilleure) avec des innovations venant tout droit des reflex, comme par exemple le Dual Pixel, une ouverture de f/1.7 un flash LED ou encore une stabilisation optique OIS. Et en réalité le Galaxy S7 s’en sort vraiment très bien, que ce soit de jour ou même de nuit avec peu de luminosité. Afin de voir le rendu je vous invite à aller sur l’album Flickr que j’ai créé qui est rempli de photos, vidéos et ralentis/hyperlapses afin de vous faire une idée de sa qualité. Il y a des photos au ski, au circuit du Castellet et d’autres à divers endroits.
La partie supérieure de la face avant est dotée d’une LED indiquant la présence de notification ou encore un niveau de batterie inférieur à 15 %. Le capteur de proximité et de luminosité est également présent. Pour en revenir aux photos, le capteur frontal est doté de 5 Mpx et s’en tire également avec les honneurs.
Parlons maintenant performances. Et commençons par l’écran qui est doté d’une résolution incroyable de 1440 x 2560 pixels avec une densité par pixels de 577. Les couleurs sont très agréables et la lecture et/ou la lecture vidéo deviennent un réel plaisir avec ce smartphone. Le verre offre une protection Gorilla Glass 4 et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est vraiment très résistant. Il est même possible de se passer assez facilement de protection en verre trempé.
Maintenant que le tour du propriétaire est fait, rentrons dans le vif du sujet avec les performances brutes de ce beau bestiau. Comme d’habitude nous allons bien entendu passer par Antutu, mais également Citadel qui permet d’effectuer un benchmark 3D plutôt poussé. Sur Antutu c’est sans surprise que le Galaxy S7 dépasse la barre des 120 000. Certes ce score ne veut pas dire grand-chose (surtout lorsque des téléphones chinois atteignent des scores similaires, mais l’optimisation logicielle ne suit que rarement), mais dans notre cas le score est bel et bien mérité. Et ça se confirme donc avec le benchmark Citadel puisqu’il atteint la barre des 60FPS en moyenne avec son écran 2K et les graphismes poussés à leur maximum. Une belle prouesse !
Les jeux sont loin d’être en reste et la fluidité dans le jeu Modern Combat 5 en est la preuve. Toujours avec les graphismes à fond le S7 ne semble pas sourciller même lors des scènes les plus lourdes. Et pour cause, le tout est supporté par la surpuissante puce graphique Mali-T880 MP12 et le processeur maison Samsung Exynos 8890 (4 cœurs cadencés à 2.3Ghz et 4 autres à 1.6Ghz).
– À savoir que le Galaxy S7 est décliné en deux versions (Europe et Chine/USA) avec une différence au niveau du processeur et de la puce graphique. La version Chine/USA dispose d’un processeur Snapdragon 820 et d’une puce graphique Adreno 530 –
Pendant que nous sommes dans le jeu, Samsung à introduit deux outils pour les gamers, le Game Launcher ainsi que le Game Tools. Le premier n’est autre qu’un dossier regroupant tous les jeux sur le téléphone et proposant aussi les jeux les plus joués du moment. Le second, quant à lui, offre une expérience en jeux. À l’aide d’une petite bulle sur l’écran (à la manière de la bulle de conversation sur Facebook Messenger, en plus discret) l’utilisateur à la possibilité de réduire la fenêtre de jeu sans perdre son avancée, d’enregistrer sa session de jeu, de désactiver les alertes, etc.
Puisque nous sommes dans les chiffres pour le moment, pourquoi passer à côté de ceux de la connectivité ? Il ne faut pas oublier que ce Galaxy S7 est compatible 4 G bien entendu et les débits sont plutôt pas mal puisque j’ai réussi à atteindre 71 Mb/s chez Bouygues. Du côté du Bluetooth on retrouve la dernière version, soit la 4.2. Le GPS n’est pas en reste non plus puisque le fix est obtenu en quelques secondes avec une précision remarquable. Le NFC est également de la partie et je n’aurai jamais cru dire ça, mais j’aurais aimé que Samsung Pay soit disponible en France afin de pouvoir le tester sur un smartphone de la marque. Autre fonctionnalité très intéressante également, le « Download Booster » qui permet de télécharger des fichiers de grosses tailles en utilisant le Wi-Fi ET la 4 G simultanément.
J’en profite pour parler de l’interface de ce Galaxy S7. Ma dernière expérience Samsung/TouchWizz remonte à la sortie du premier Galaxy Note, autant dire que ça remonte à quelques années. Et ces années ont permis à Samsung de revisiter sa surcouche dans le bon sens. En effet de grands changements sont présents pour cette nouvelle mouture conçue tout spécialement pour Android Marshmallow 6.0, en comparaison aux anciennes versions. Des icônes bien plus agréables, une gestion des notifications non lues (une petite pastille avec le nombre de notifications sur les applications qui le supporte) et surtout une surcouche beaucoup moins énergivore en mémoire vive. En parlant de la mémoire RAM, il faut savoir que la bête embarque pas moins de 4 GB en LPDDR4 (seulement 3.5 sont disponibles pour l’utilisateur) ce qui permettra d’avoir une multitude d’applications ouvertes en fond sans jamais ressentir le moindre ralentissement. Et ça se confirme bien dans la réalité, puisque tout le temps du test je n’ai jamais ressenti la moindre saccade dans la navigation, et ce malgré le nombre incroyable d’applications ouvertes. Le stockage, quant à lui, est de 32GB extensible par carte mémoire. Il est même possible de mettre en place un « Adoptable Storage » afin de réunir les deux mémoires en une seule et ainsi éviter les problèmes d’application ne voulant pas s’installer sur la mémoire externe.
Les fonctionnalités intégrées à la surcouche Samsung sont également très intéressantes. J’ai déjà mentionné ceux dédiés aux jeux, mais ce n’est pas tout. En effet les furieux de « screnehsots » seront ravis par la possibilité de prendre en capture d’écran toute une page, même ce qui n’est pas affiché à l’écran directement. Pour illustrer mes propos, voici un exemple sur la page d’accueil du site. Au menu encore, le tant attendu multi-applications qui permet enfin l’exécution de plusieurs applications en simultanées. Ici il y a le choix, soit les deux applications prennent chacune la moitié de l’écran, soit il est possible de les gérer réellement comme des fenêtres et il est ainsi possible d’exécuter plus de deux applications simultanément. Revenons maintenant à la partie photo de ce Galaxy S7. De nombreux « modes » sont disponibles pour celui-ci et parmi la liste il faudra surtout retenir la possibilité de faire des ralentis en 720 p à 250 images par secondes, la présence d’un mode « hyperlapse » ainsi que bien entendu le mode « Pro » pour les plus amateurs d’entre nos lecteurs. Il est également possible de télécharger d’autres modes via le Samsung App Store.
Finissons sur un point plutôt positif. Quid de l’autonomie de ce monstre ? Qu’a-t-il dans les entrailles pour alimenter son écran rempli de pixels et son processeur surpuissant ? Et bien c’est une batterie non amovible de 3000 mAh qui est en charge d’une des parties les plus importantes d’un smartphone. Et je suis un peu déçu par les résultats. Certes il s’en sort bien, mais pour un téléphone situé dans cette gamme de prix (aux alentours de 600 € sur Amazon) je m’attendais à mieux bien que les résultats soient supérieurs à la moyenne. Il aura fallu un peu plus de 13h30 et 4h d’écran allumé pour en venir à bout. Autant dire que si vous vous servez beaucoup de votre téléphone dans la journée, prévoyez un chargeur d’appoint.
Malgré cela ce Samsung Galaxy S7 mérite amplement son « Café du Geek Reward »
Je mets en bonus une des photos que je trouve la plus réussie. Prise de nuit, c’est le Palais des papes à Avignon avec un ciel nuageux et une lune timide.
Conclusion
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Finition - 90%
90%
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Qualité photo - 95%
95%
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Performances - 95%
95%
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Autonomie - 80%
80%
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Interface/Surcouche - 80%
80%