SONY XPERIA XA – Mon bilan après 30 jours d’utilisation

Il est beau le XPERIA XA ! Et c’est d’ailleurs ce qui a provoqué chez moi l’impulsion d’achat pour remplacer mon vieillissant mais toujours vaillant iPhone 5S. Je venais juste de changer son écran (voir cet article) quand je l’ai pour la troisième fois encore cassé. Le dieu RAM vénéré chez les tribus reculées des peuples Geek m’est apparu et s’est adressé à moi en ces termes. « Christophe, il est temps pour toi, Ô ! pommiste convaincu d’aller faire un tour du côté de chez le nain vert » (entendez Android, no offense…).

Le passage chez Android avec le XPERIA XA

Je confesse être très, mais alors très infidèle (je parle évidemment d’OS) et j’ai eu à peu près tout ce qu’il était possible d’avoir entre IOS, plein de versions d’Android, Blackberry, Windows mobile ou encore, mon préféré et défunt OS : WebOS (rendez-nous PALM !!!). Effet inverse sur ordi où je ne ressens pas l’envie de quitter mon MAC et son OS tellement satisfaisant.

Mais voilà, je ne sais pas vous, mais moi je trouve qu’Apple tarde à nous étonner à nouveau au niveau d’iOS et de ses applications natives.
Prenons une comparaison cruelle : Mail vs Inbox. Que dire sinon qu’il est incompréhensible d’avoir sur son iPhone un client mail aussi indigne d’une machine qui se permet de tutoyer les 1000€ dans une configuration satisfaisante. Pas possible non plus de continuer à accepter l’absence d’emplacement de mini SD ou encore de double SIM. Tout ce dont le Sony Xperia XA bénéficie. Pour moins de 300€…

La comparaison

Loin de moi l’envie de vous parler des specifications de l’engin, les tests se multiplient, les vidéos aussi et les accrocs des benchmarks auront de quoi se rassasier. Non. Moi je voudrais vous parler de feeling, d’émotion de Geek et d’impression d’utilisation… Bref, après avoir vu le Grand Canyon, je serai plutôt du genre à vous parler de la chaire de poule éprouvée plutôt que de l’histoire géologique du trou.

Le design

Et c’est d’ailleurs un petit coup de cœur qui a présidé à l’achat de Sony Xperia XA. Bien vu les designers de SONY le coup de l’écran borderless ! Oui ça marche, on a envie de l’acheter rien que pour ça. Après le petit écran de mon 5S, je cherchais un 5 pouces, mais pas plus, la prise en main devant rester bonne. Le design du XA est vraiment réussi et l’impression de qualité est bien présente. J’ai pu voir qu’on lui reprochait notamment son côté trop « plastique ». Je n’ai pas eu ce sentiment. Du plastique ça peut être classe. Et le XA est classe. Et fin, très fin même.

C’est d’ailleurs un petit reproche. Mais un reproche général adressé à l’ensemble des Smartphones modernes : la sensation d’avoir un produit fragile entre les mains est gênante. Je sais que les plus jeunes n’ont peut-être pas connu l’époque des Nokia 5110 qu’on pouvait utiliser comme cric pour changer le pneu de sa voiture, mais disons que le Smartphone, de manière général tend à oublier qu’il doit également répondre à une fonction utilitaire quotidienne. On n’a pas la même impression avec, par exemple, un SONY XPERIA Z5 en main. Trop fin, c’est pas forcément très pratique, mais ce n’est que mon modeste avis.

L’audio

Et justement, parlons-en de cette fonction utilitaire. Je lis beaucoup de tests, des unboxing et tous ont une carence incroyable mais transversale : on ne parle jamais de la qualité téléphonique du smartphone dont on oublie juste un chouya qu’il sert quand même… à téléphoner ! Et en l’espèce, je fais le reproche au SONY XPERIA XA d’être un peu carencé au niveau du son de sortie du combiné. On n’entend pas très bien son interlocuteur en conversation et pour peu qu’on ait une discussion en extérieur, il m’est carrément arrivé de boucher mon oreille libre pour mieux entendre, même quand on est réglé au maxi : pas bon donc, je mets un carton rouge sur ce point pourtant élémentaire.

Les performances

Pour le reste et pour rester dans le domaine des critiques, j’ai noté quelques lenteurs au niveau du processeur : c’est correct mais pas ultra rapide pour passer d’une appli à une autre et on sent bien qu’on n’est pas, à ce niveau-là sur du haut de gamme. Cela se ressentira d’autant plus si vous venez d’un smartphone haut de gamme. Je confesse sur ce point appartenir à la catégorie des utilisateurs qui considèrent que le fait d’avoir une formule 1 en guise de processeur n’est pas indispensable. Mais là, avec beaucoup d’appli ouvertes en même temps, ça peut ramer un peu. On notera au passage un cas de blocage total depuis environ un mois que je possède ce nouveau SONY. Agaçant…

L’OS

Mais quand il s’agit d’aborder l’OS et la surcouche SONY, on revient dans le vert. Ce n’est bien sûr qu’un avis perso, mais sur un strict plan graphique, iOS en comparaison semble avoir vraiment vieilli. Marshmallow est beau, design, bref, très « user friendly ». Les possibilités de personnalisation – qui parfois rebutent les habitués de la pomme d’ailleurs – sont illimitées et on se plaît à trouver chaque jour des nouvelles config bien sympa : comme Smartlock permettant d’indiquer au XPERIA à quelles adresses il est inutile de solliciter le mot de passe. Mais d’autres config sont possibles pour paramétrer le déverrouillage : visage de confiance, voix de confiance, détecteur de mouvement etc…

Ca compense bien l’absence de reconnaissance d’empreinte à laquelle je m’étais habitué sur l’iPhone… encore qu’après un mois, on regrette un peu le système qui pourtant pouvait énerver de temps en temps.

La batterie

Autre point crucial, la batterie. Avec Monsieur iPhone, j’utilisais une coque Mophie, ce qui m’amenait à augmenter de 80 % sa capacité vraiment ridicule. Rien de tout ça sur le Sony qui permet de tenir la journée tranquillement même si celle-ci se termine vers 1h du matin, heure à laquelle on lance Netflix pour regarder égoïstement des séries. Pas de soucis de ce côté-là mais rien d’exceptionnel non plus : on a tous compris qu’il en va de l’autonomie des batteries des smartphones comme de la consommation des voitures ou des promesses de François Hollande : de gros mensonges émanant de personnes opérées de la honte à la naissance.

Conclusion

En résumé, affiché à 253€, le XPERIA XA devrait bien marcher, c’est un achat raisonnable. Sans doute faut-il rappeler une statistique transposable aux smartphones : l’utilisateur lambda n’utilise en moyenne que moins de 20 % des capacités de son ordinateur. Qu’en est-il des Smartphones ? On est sans doute pas très loin de ce chiffre. Le choix va donc se résumer finalement à un rapport prix/environnement (iOS/Android)/usage si on ne souhaite pas mettre 750 à 1000€ dans un produit qu’on utilisera juste pour un usage classique.

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Sony Mobile Xperia XA Smartphone débloqué 4G (Ecran: 5 pouces - 16 Go - Double Nano SIM - Android) Noir

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Le duo Sony XPERIA XA/Marshmallow est à mon sens un compromis correct doté d’un design particulièrement soigné. Ca sent le neuf, l’innovation, la disruption, toutes ces qualités figurant au patrimoine génétique d’Apple, qui tend malheureusement à nous étonner de moins en moins avec son iPhone.