Facebook Messenger récolte beaucoup (trop) vos données personnelles
Les informations personnelles communiquées pour devenir utilisateur d’une plateforme de messagerie diffèrent d’une application à une autre. Ces données collectées peuvent désormais être connues dans l’App Store. Un média de la place a procédé à une étude comparative des données personnelles demandées, par les messageries les plus populaires (iMessage, Whatsapp, Facebook Messenger et Signal) à leurs utilisateurs. La conclusion était plus que prévisible. Lisez là donc dans cet article.
La nature des données collectées par les applications
Depuis qu’il a été fait obligation aux éditeurs d’applications de messagerie et leurs partenaires de lister les données qu’elles collectent auprès de leurs utilisateurs, ces derniers peuvent se faire une idée plus claire sur la nature, la catégorie et l’usage des informations qui leur sont demandées. Certaines applications ont spontanément accepté cette liste. Par contre, d’autres ont trouvé cette pratique, pas commode pour leur notoriété. C’est le cas notamment de Facebook Messenger qui a jugé que cette nouvelle loi pourrait constituer un handicap au développement de certaines entreprises qui utilisent sa plateforme. Une insurrection contre l’autorité qui n’est pas vue d’un bon œil par les observateurs et utilisateurs. Elle n’est pas de nature à améliorer l’image de Facebook en cette période où de nombreux utilisateurs perdent confiance en cette application.
Un tableau comparatif peu reluisant pour Facebook Messenger
L’appréciation faite par Facebook sur l’obligation de respecter le contenu de la fiche synthèse pour les données personnelles à collecter chez les utilisateurs est plus que compréhensible si l’on se réfère au tableau comparatif établi par les médias. En effet, ce tableau classe l’entreprise de Marc Zuckerberg comme la plus invasive pour la vie privée de ses utilisateurs. Ces derniers n’ont presque plus de vie privée avec Facebook Messenger. L’application s’intéresse à plus une kyrielle de points (plus d’une centaine) que les utilisateurs trouvent de plus en plus envahissants dans leurs vies. Certaines applications telles que WhatsApp, collectent moins de vingt points. Quant à iMessage ce sont à peine cinq points qu’il faut renseigner. Enfin, l’application Signal n’a besoin que du numéro de l’utilisateur.
Face à toutes ces données récoltées, des alternatives existent à ces applications de messagerie, les voici !