Google devra se séparer de Chrome
Cette semaine commence fort juridiquement pour les entreprises technologiques. En effet, la justice américaine a reconnu Google coupable de monopole. Même si le géant de la tech a voulu entrer dans les bonnes grâces de l’administration Trump, il semblerait que cela n’ait pas suffi. En effet, la nouvelle administration a confirmé que Google devra bel et bien céder son navigateur Chrome.
Un bouleversement de l’industrie de la recherche en vue ?
Dans un dépôt récent, le Département de la justice des États-Unis (DOJ) a confirmé l’obligation pour Google de vendre son navigateur Chrome. Cette décision fait écho à un jugement rendu en 2024 par un tribunal fédéral. Ce dernier avait estimé que Google abusait de sa position dominante et s’en sert pour contrôler l’accès à la recherche en ligne.
La vente de Chrome viserait ainsi à garantir un accès équitable aux moteurs de recherche concurrents. De plus, Google ne pourrait plus exercer son emprise sur un point d’entrée clé pour de nombreux utilisateurs. Néanmoins, cette décision pourrait redéfinir tout l’écosystème numérique. Il serait alors plus facile aux nouvelles entreprises de pénétrer l’industrie de la recherche.
Google trouve ces mesures excessives
Outre la vente de Chrome, le DOJ veut aussi interdire à Google de payer des fabricants de smartphones pour faire de son navigateur, le navigateur par défaut. Cette mesure vise à réduire l’influence excessive de Google dans la distribution de son moteur de recherche. Cela permettra ainsi à d’autres moteurs de recherche d’avoir une chance d’atteindre plus d’utilisateurs. En forçant Google à revoir ses accords avec ses partenaires, le gouvernement américain espère diversifier les options disponibles pour les utilisateurs en matière de moteurs de recherche.
Face à cette situation, Google conteste certaines mesures, les qualifiant d’excessives. L’entreprise a proposé une solution alternative qui consiste à continuer de collaborer avec ses partenaires pour qu’ils proposent Google Search par défaut. Néanmoins, le géant de la tech leur permet de conclure des accords avec d’autres moteurs de recherche.
Une autre suggestion de Google est que les moteurs de recherche changent chaque année sur les appareils comme les smartphones. En tout cas, le dernier mot sur cette histoire appartiendra au juge Amit Mehta qui entendra les arguments des deux parties en avril.