Google se met à l’énergie géothermique
Google a récemment initié un projet d’énergie géothermique au Nevada. Il s’agit d’un nouveau type de centrale géothermique qui alimentera le réseau électrique desservant deux centres de données de Google à l’extérieur de Las Vegas et de Reno. L’objectif ? Contribuer à alimenter les centres de données de Google en énergie propre.
Ce premier projet d’énergie géothermique générera 3.5 MW
Pour mener à bien ce projet, Google s’est associé à la start-up Fervo. Cette dernière a développé une nouvelle technologie pour exploiter l’énergie géothermique en s’écartant du fonctionnement des centrales géothermiques traditionnelles. Pour l’instant, le projet est relativement petit, avec une capacité de générer 3.5 MW. Un mégawatt étant suffisant pour répondre à la demande de 750 foyers environ.
Le plan de Google est de parvenir à n’utiliser que de l’énergie propre d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, il se doit d’accéder à plus de sources d’énergie propre. D’où, la considération de la géothermie comme une solution durable. Pour rappel, l’énergie géothermique exploite la chaleur émanant de l’intérieur de la Terre.
La centrale géothermique au Nevada utilise un système en boucle fermée
Pour information, ce projet d’énergie géothermique de Google est en préparation depuis 2021 lorsqu’il a annoncé le « premier accord d’entreprise au monde pour développer un projet d’énergie géothermique de nouvelle génération ». Néanmoins, contrairement aux centrales géométriques ordinaires qui aspirent les fluides chauds des réservoirs naturels, il n’y a pas de fluide.
Fervo utilise un système en boucle fermée pour pouvoir réutiliser l’eau. En effet, l’entreprise a foré deux puits horizontaux à travers lesquels elle pompe de l’eau. L’eau froide est poussée à travers les fractures de la roche, ce qui la réchauffe pour générer de la vapeur à la surface.
Mais Google ne s’arrêtera pas là et cherche d’autres endroits afin d’exploiter cette énergie pour ses centres de données. Après tout, ces dernières consomment non moins de 1% de l’électricité mondiale.