iPhone : les taxes douanières vont-elles faire exploser leur prix ?
Les nouveaux tarifs douaniers annoncés par l’administration Trump font trembler les marchés. Au point où les rumeurs s’emballent sur le prix du prochain iPhone. Devrait-on s’attendre à ce que les prochains smartphones d’Apple coûtent presque le prix d’une voiture ? Selon les analystes, inutile de paniquer…pour le moment.
Des iPhone qui pourraient atteindre les 2.280 dollars voire les 3.500 dollars ?
Les États-Unis commenceront à appliquer des taxes d’importation massives à compter du mercredi 9 avril 2025. Les taxes augmenteront de +54% sur les produits chinois, où sont assemblés 90% des iPhone. D’après Rosenblatt Securities, cette mesure pourrait faire bondir le prix des iPhone.
Concrètement, l’institution financière s’attend à ce que le prix de l’iPhone 16e passe de 599 dollars à 850 dollars. Tandis que le prix du 16 Pro Max 1To passerait de 1.599 dollars à 2.280 dollars. Cependant, rien n’est encore sûr. Selon Mark Gurman, le journaliste de Bloomberg, il est préférable de ne pas s’emballer.
Apple aurait plus d’un tour dans son sac
Alors que certains analystes vont jusqu’à spéculer que les modèles d’iPhone pourraient atteindre des prix à 3.500 dollars, pour Gurman, cela relèverait du « pur clickbait ». En effet, dans sa newsletter Power On, le journaliste mise sur le fait qu’Apple va amortir le choc. Comment ? Peut-être en négociant des rabais avec ses fournisseurs. Mais il avance aussi qu’Apple pourrait réduire ses marges bénéficiaires ou encore ajuster ses prix.
D’ailleurs, Apple aurait déjà un atout dans sa manche. La marque à la pomme aurait déjà acheminé un stock stratégique de produits aux États-Unis qui ne seront pas soumis aux nouvelles taxes. Le but ? Gagner quelques mois avant une éventuelle hausse.
Par ailleurs, Apple accélèrerait également ses implantations locales depuis des mois. Son objectif étant de réduire la part chinoise sous les 70% d’ici 2026. En attendant, la firme diversifie sa chaîne logistique avec l’Inde et le Vietnam, qui sont respectivement taxés à 32% et 46%.
Enfin, l’entreprise mènerait des pourparlers avec le gouvernement américain pour bénéficier d’exemptions sur certains composants.
