Les 3 jeux vidéo de la semaine, Command & Conquer Remastered, Valorant, Those Who Remain
Dans les méandres de la production des jeux vidéo, Le Café du Geek sélectionne pour vous les 3 sorties les plus marquantes de la semaine. En ce dimanche nous allons plonger dans l’histoire du RTS avec Command & Conquer Remastered, dans du FPS compétitif et gratuit Valoriant et enfin un peu de peur du noir avec Those Who Remain.
Command & Conquer Remastered
La série des C&C a marqué l’histoire du RTS par ses prestations vidéoludiques certes, mais également en créant un univers cohérent et doté d’un des plus charismatiques méchant de l’histoire du gaming, Kane ! C&C et Red Alerte sont donc réunis dans une compilation totalement remise à niveau technologiquement. Au niveau des contenus, c’est royal, C&C, son extension Covert Operation, Red Alerte et ses deux add-on (Counter-Strike et Aftermath). Ce n’est pas fini, nous avons également à disposition l’ensemble des missions spécifiques à C&C versions console.
Techniquement, nous devons admettre nous avons été immédiatement séduits par ce Command & Conquer Remastered. Attention, nous sommes loin des standards de notre époque. Les développeurs ont repris chaque bâtiment, unité et décor et les ont retravaillés. Jouer sur son 32’’ eb 4K est tout à fait possible et même agréable. Nous restons en 3D isométrique, il y’a un respect réel de l’œuvre originale et l’aspect 2D légèrement pixélisé apporte un surplus de charme. Les vidéos d’origines ont également été améliorés, certes cela reste loin des standards actuels malgré le lissage opéré sur l’image. L’audio n’est pas oublié avec l’ensemble des musiques originales signées Franck Klepacki et des versions remastérisées par lui-même. Une bande-son nerveuse qui comprend pour les fans de la série les 3 versions de la Hell March de Red Alerte I, II et III !
Command & Conquer Remastered : 4/5
Ce Command & Conquer Remastered est une réussite esthétique, une belle mise à jour sans pourtant dénaturer l’œuvre originale. Certes, les mécaniques n’ont connu aucune évolution, certes les aspects tactiques et stratégiques sont moins riches que ce qu’offrent des RTS plus moderne. Pourtant, la magie fonctionne, les anciens retrouvent les mêmes sensations qu’à la Belle Époque. Les plus jeunes peuvent s’y risquer pour découvrir une icône du RTS et s’y adonner avec plaisir malgré quelques vieilleries au niveau du gameplay. Enfin, pour 20 euros la prestation est vraiment honnête.
Valorant
Il aura fait le buzz ce Valorant, qui veut simplement se faire sa place au soleil dans le top 3 des FPS compétitif. Pour faire simple, nous avons une solide base de Counter Strike avec une personnification des unités à la Overwatch. Cela donne un jeu en équipe de 4 très bien foutu. L’usage des armes comprend un recul réaliste, les capacités de chaque personnage s’intègrent parfaitement dans les tactiques de combats et peuvent vraiment faire la différence bien utilisée. Nous vous laissons explorer les possibilités.
Techniquement, le travail est soigné, ce n’est pas à tomber au sol, mais c’est propre. L’esthétique est teintée cartoon, mais cela reste sage et les décors sont pensés autour de l’efficacité de jeu, des cartes aux textures nous nous devons de saluer la qualité du travail à défaut de l’originalité. Par contre, la partie audio nous a déçu et la spatialisation du son mériterait un bon patch.
Notre avis sur Valorant : 2,5/5
Le titre est propre et prenant, mais il y’a encore pas mal de travail. Les cartes sont encore en nombre limité, de nombreux petits bugs, problèmes d’affichage sont à corriger. Toutefois, ce free-to-play pensé compétitif réussit son pari même s’il doit encore s’améliorer avant d’inquiéter les ténors du moment. Le testeur n’a pas été totalement emballé, mais les amateurs devraient l’essayer pour se faire leur idée. Enfin, la partie monétisée a le bon goût de se limiter aux aspects esthétiques, même si certains tarifs sont délirants. Pas de quoi abandonner votre jeu préféré pour l’instant…
Sur PC, Riot Games
Those Who Remain
Vous voici dans une route de campagnes, l’obscurité est là et roulez pour annoncer à votre maîtresse que tout est fini. Arrivé au Motel plus personne et surtout rapidement des silhouettes se dessine dans l’obscurité.
Approchez-vous d’elles et vous prendrez un coup de hachette ou autre arme tranchante. Pour réussir à vous en sortir, il vous faudra donc allumer des lumières. Oui, vous allez partir en quête d’interrupteurs, de fusibles, tout ce qui pourra illuminer votre route, vous aidera à avancer. Cela permet de profiter d’une ambiance vraiment réussie, pas glauque (quoique), mais oppressive.
Les jeux de clairs-obscurs ne font que renforcer les contrastes et la montée de la peur. Dommage que graphiquement le titre ne soit pas un peu plus soigné. Cela passe très bien en général, mais dès que l’on s’approche trop de certaines textures ou que l’on se concentre sur des détails, les failles techniques sautent aux yeux. Heureusement que la BO est bien foutue et entretient l’ambiance.
Notre avis sur Those Who Remain : 3,5/5
Un petit titre qui s’il ne fait pas réellement peur, donne des frissons et nous fait baigner dans une ambiance particulière. De plus, à moins de 25 euros sur PS4, nous restons sur un jeu qui ne vous volera ni votre temps ni votre argent.
Sur PC, PS4, Xbox One, Switch
Wired Productions Those Who Remain Deluxe (Playstation 4), 1057812
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