Test – Noob les Sans-Factions : Un RPG français sur Switch
S’inspirant de la websérie Noob créée en 2008 par Fabien Fournier et Anne-Laure Jarnet, « Noob: Les Sans-factions » vous propose une immersion dans un RPG au style rétro atypique. Initialement disponible depuis deux ans en accès anticipé sur Steam. Le jeu vient de paraitre en version finale sur les consoles de salon.
Pour ceux qui ne connaitraient pas l’univers. Voici le lien Youtube pour visualiser la saison 1 (sur 10) histoire de, vous plongez dans l’histoire et comprendre mieux certaines références.
Je suis un Noob !
Dans cette aventure, vous incarnez des personnages évoluant au sein d’un MMORPG. Développé par le studio Olydri Games. Le jeu vous invite à suivre les péripéties de Baster, le néogicien, de Drek, le berserker, de May, la cartomancienne, et de Logs, l’élémentaliste. Tous se lancent dans une quête pour atteindre le sommet de leur progression : la classe Légendaire, un statut élitiste réservé aux joueurs d’élite dans le MMORPG Horizon.
Avant de vous lancer, la première étape consiste à choisir votre niveau de difficulté, normal ou difficile. Si vous recherchez davantage de défis, vous pouvez directement opter pour le mode difficile. Le mode normal est destiné aux néophytes.
Bien que la majeure partie de l’histoire se déroule dans le MMORPG Horizon (version 4.2), vous suivrez également les protagonistes dans leur vie réelle (IRL). Ils rêvent de devenir des joueurs professionnels d’eSport. Et comme la vie est bien faite, la prochaine mise à jour majeure (version 5.0) de leur MMORPG préféré transformera le jeu en un univers d’eSport. À vous de vous mettre aux commandes pour mener vos avatars au niveau 100 à temps, en vue de devenir les futures vedettes virtuelles de ce jeu en ligne massivement multijoueur.
Je joue aux MMORPG !
L’univers virtuel appelé Olydri abrite trois factions : l’Empire, la Coalition et l’Ordre. Bien que vous débutiez en tant que membre de l’Empire pour évoquer les célèbres « Noob », le jeu vous destine rapidement à devenir des Sans-factions. Il est clair que le jeu vous guide fermement dans son déroulement, limitant votre liberté de choix en ce qui concerne la faction, la classe, le pseudonyme et même les coéquipiers. Dommage, plus d’ouverture aurait un vrai plus.
Les graphismes du jeu portent la patte distinctive de Philippe Cardona, avec des personnages au style Chibi, un mélange de pixel art modernisé en jeu. Chaque lieu dans le jeu possède sa propre ambiance, palette de couleurs et effets graphiques subtils, ajoutant de la profondeur à l’univers visuel du jeu. Cependant, des problèmes d’aliasing sont parfois perceptibles lors des zooms sur les personnages, ce qui peut altérer la qualité visuelle. Certains éléments du décor souffrent également de ce problème, entraînant une incohérence graphique.
Un gros mob arrive à l’horizon !
Lorsque vous rencontrez un ennemi sur la carte, le gameplay bascule en mode tour par tour. Une ligne temporelle en haut de l’écran vous permet de suivre le déroulement du combat, y compris le tour à venir. Chaque personnage a un nombre d’actions défini, ce qui nécessite une stratégie pour vaincre vos adversaires. Cependant, en réalité, les combats se révèlent plutôt simples, quel que soit votre niveau d’expérience dans ce genre de jeu. Malheureusement, le manque de dynamisme et d’impact rend ces combats peu engageants. Un mode de combat automatique aurait été apprécié pour ne pas avoir à gérer chaque combat individuellement. Fonction bien pratique qui est présente dans les Final Fantasy Pixel Remaster.
Malgré sa simplicité et son accessibilité, le jeu offre une durée de vie plus étendue. Terminer le jeu prendra plus de trente heures, voire davantage si vous souhaitez explorer tous les recoins de la map. Les développeurs ont aussi restreint la progression des joueurs en limitant les montées de niveau par paliers de dix. Ainsi, pour atteindre le niveau 100, vous devrez franchir plusieurs de ces paliers, notamment en surmontant les épreuves de la Tour Galamadriabuyak. Ce dernier point respecte la trame d’origine de la web série.
Conclusion sur le jeu Noob
Pour conclure, « Noob: Les Sans-factions » avait sans doute des ambitions élevées à son origine, mais le résultat final risque de ne pas laisser une empreinte mémorable. Certains joueurs pourront apprécier l’humour omniprésent, mais cela ne conviendra pas à tous. Le titre peut séduire les fans de l’univers de la websérie, étant probablement le public principal visé dont je fais partie. Pour les autres, il existe de nombreux jeux beaucoup plus ambitieux qui pourront mieux répondre à leurs attentes.
Après le fan que je suis de l’univers Noob sait parfaitement que c’est projet modeste et qu’il aurait été impossible de retranscrire le monde de Noob. Quel dommage de ne pas avoir pu suivre les aventures de la bande de Sparadrap, Omega, Zell, Arthéon et Gaea.
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Résumé du jeu Noob : Les Sans-Factions
Des débuts sur la chaine No Life à la sortie d’un jeu vidéo sur toutes les plateformes. L’univers d’Olydri aura bien progressé depuis 2008. Ce jeu sur Switch permettra aux amateurs de Noob de s’immerger un peu plus dans cet univers trans-média. Ce RPG a de belles qualités mais il aurait mérité quelques optimisations. Mais cela reste une belle aventure.
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Graphismes - 6/10
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Bande Son - 7/10
7/10
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Jouabilité - 7/10
7/10
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Durée de vie - 7/10
7/10
Globalement
Pour
- L’ambiance du jeu
- La bande son fidèle au monde de noob
Contre
- Les temps de chargement interminables
- L’univers graphique aurait mérité un peu plus de finition