Test – Switch – Pilot Sports : sympathique mais sans le Pilot Wing
Édité par Wild RIver et fruit du studio Z-Software, c’est un jeu de sports aérien. Ainsi, Pilot Sports se positionne dans le secteur des jeux de type Pilot Wing de Nintendo dans les années 90. Alors est-il le renouveau de ce dernier ?
Pilot Sports : le contexte
Donc ce jeu propose différentes épreuves sportives se déroulant dans les airs, comme son nom l’indique : Pilot Sports. Ainsi, lors de la découverte du jeu dans le premier monde, le joueur a accès à différentes épreuves, contre la montre ou ayant des objectifs. Or il pourra alterner entre l’avion, les jetpack ou encore le deltaplane.
Les épreuves
Alors c’est là que le bât blesse, autant certaines épreuves sont géniales et l’on prend son pied dessus. Autant d’autres sont rebutantes, voir bloquantes et entrainent une prise de recul par rapport au jeu dans son ensemble.
Des graphismes et des musiques
Au niveau des graphismes, c’est un peu comme les différents niveaux. Ainsi le choix des personnages est indispensable au début du jeu, mais les graphismes de ces derniers ne sont pas des plus aguicheurs. Alors les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas et les choix de design sont propres au studio. Mais les personnages apparaissent vieillots, ce qui correspond à la musique en arrière-plan, qui fait « vieille école ».
Bref, le choix des développeurs a sans doute été du côté des années folles. À l’instar des dessins, les musiques font un peu datées aussi et cela ne relève pas forcément le ressenti. Car si dans un Wings de Cinemaware, on prend part au premier conflit mondial, là on est plus dans du récréatif, donc plus de beauté aurait été un bon choix.
Quant à elle, la musique in-game est plus moderne, mais assez répétitive si l’on joue pas mal au jeu, donc peu de variété.
À propos du gameplay
Alors le gameplay est des plus simples avec deux (ou trois) boutons maximum. Mais ces derniers sont différents selon les appareils à piloter. Ainsi, pour l’avion, par exemple, on accélère via le trigger LD et on freine avec le bouton B. Comme de bien entendu, les commandes directionnelles sont inversées, comme pour un manche à balai.
Et la maniabilité si elle n’est pas immédiate s’acquiert progressivement. Ainsi, l’on se surprend à aller à fond et s’éclater dans certaines courses.
Jet pack, je t’aime, moi non plus
A contrario, la première course contre la montre du jet pack est extrêmement décevante. Car c’est juste déconcertant si l’on n’y arrive pas. Or on ne comprend pas si l’on doit trouver du carburant ou bourriner pour arriver le plus vite possible. Après quelques essais, on se rend compte qu’il ne faut pas traîner, mais les commandes sont assez imprécises. Enfin, c’est mon point de vue et mon ressenti, mais cela n’est pas la panacée.
Après, lors de la deuxième épreuve de jet pack où l’on doit apprendre à se poser sur des plateformes et faire le plein, c’est tout l’opposé. Ainsi, cette épreuve est intuitive et très réussie. Déstabilisant, non, donc ce serait plus au niveau du level design ou du côté du tutoriel que le problème se situe peut-être.
In mood for deltaplane
Enfin, les épreuves de deltaplanes sont mes préférées pour ma part. Car ces dernières sont carrément planantes, c’est le cas de le dire. Ainsi, on se retrouve planant littéralement dans un ciel azur et l’on se laisse porter par le vent. Mais l’on descend petit à petit, il est donc nécessaire de prendre des colonnes d’air ventilé pour remonter dans les cieux. Après avoir repris un peu d’altitude, il ne faut pas oublier de passer dans les portes symbolisées par des anneaux circulaires.
La longueur, ça compte aussi
De plus, dans les épreuves de deltaplane, certaines nécessitent d’aller le plus loin possible en survolant le grand large et en finissant par se poser sur une plateforme symbolisée par une cible. Ceci n’est pas des plus simples au premier abord et l’on s’y reprend à plusieurs fois si l’on est sur le fil. Bref, le côté planant du deltaplane est un peu planté par ce challenge. Enfin, on ne peut pas tout avoir, mais des niveaux un peu plus faciles auraient été appréciables.
À deux, c’est mieux
Après un test du mode de jeu en solo, il faut voir si le multijoueurs est mieux. Alors, avec des enfants, le jeu est assez complexe à prendre en compte au tout début, pour la prise en main des commandes inversées. Et ce n’est qu’après plusieurs parties que les enfants commencent à s’amuser plus.
Bon, le constat est imparable, certaines parties plaisent, d’autres déplaisent, comme mon ressenti. Ainsi, à deux, trois ou quatre, on s’amusera plus, car il y a des interactions et de la compétition. Mais au final, il manque un petit plus dans le gameplay pour que le fun soit permanent et non occasionnel.
En conclusion
Pour conclure, Pilot Sports n’est pas un jeu révolutionnaire, alors s’il n’est pas parfait, il possède de bons niveaux. Pour quelques niveaux, on y reviendra surement comme pour un Flower, certains niveaux de deltaplanes, d’avions ou de jet pack sont bien réussis. Mais l’ensemble n’est pas égal et cela plombe le jeu dans son ensemble. Heureusement, les parties multijoueurs sont là pour apporter un challenge supplémentaire, mais beaucoup plus jouissif. Enfin, pour finir, le jeu avec des enfants de plus de 6 ans se révèle assez amusant avec eux dès que tout le monde sait maîtriser le pilotage.
Le jeu est disponible sur Nintendo Switch au prix de 34,99€ et PS4 au prix de 29,99€.
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Scénario - 50%
50%
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Graphismes - 55%
55%
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Sons - 50%
50%
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(Re)-jouabilité - 50%
50%
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Ergonomie - 60%
60%
Pour
- Deltaplane et avion planant
- Multijoueurs
- Peu de commandes
- Épreuves de parachutes plaisantes
Contre
- Jet-pack mitigé
- Graphismes vieillots
- Musique un peu redondante
- Difficulté pour débloquer les packs de niveaux
- Prise en main aride au début pour les enfants
- Épreuves peu didactiques au début