TEST – NZXT N9 X870E : une carte mère AM5 haut de gamme qui allie style et puissance !
Avec la N9 X870E, NZXT frappe fort en renouvelant sa gamme de cartes mères AM5. Ce modèle ATX conçu pour les processeurs Ryzen 7000 et suivants combine un design minimaliste tout en métal, une puissance d’alimentation solide et une connectique ultra-complète avec Wi-Fi 7, USB4 et Ethernet 5G. Pensée pour séduire aussi bien les builders exigeants que les amateurs de setups harmonieux, cette carte propose une expérience haut de gamme cohérente, sans sombrer dans le superflu. Mais veut-elle réellement ses 500 € ? On l’a testée.
NZXT N9 X870E Notre avis en bref
La NZXT N9 X870E est une carte mère ATX haut de gamme pour socket AM5. Elle propose un étage d’alimentation 20+2+1 phases 110 A. Cela la rend idéale pour les Ryzen 9 les plus puissants. Elle dispose également d’un refroidissement actif avec deux petits ventilateurs inaudibles intégrés aux dissipateurs VRM. Compatible DDR5 jusqu’à 8000 MT/s et PCIe 5.0, elle intègre quatre slots M.2 (dont un PCIe 5.0), de l’USB4, du Wi-Fi 7, un port 5 GbE. Le super logiciel NZXT CAM pilote la N9 X870E pour la gestion RGB/ventilateurs. À 499 €, elle vise les utilisateurs qui veulent tout. La carte mère NZXT N9 X870E embarque le style, la performance et une excellente base pour du gaming sur AMD. Elle est faite pour tirer le meilleur de vos composants, et même plus avec une excellente aptitude pour l’overclocking. En bref, elle est top !
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Spécifications techniques
Composant | Détail |
---|---|
Format | ATX (305 × 244 mm) |
Socket / Chipset | AM5 / AMD X870E |
Processeurs supportés | AMD Ryzen 7000, 8000 et 9000 (future-proof jusqu’en 2027) |
Alimentation | 20+2+1 phases 110 A (refroidissement actif) |
Mémoire RAM | 4× DDR5 jusqu’à 8000 MT/s (EXPO), 192 Go max (4×48 Go) |
Stockage | 4× M.2 (1× PCIe 5.0 + 3× PCIe 4.0), 4× SATA III |
Slots PCIe | 1× PCIe 5.0 x16, 1× PCIe 3.0 x16 |
USB (arrière) | 2× USB4 Type-C (40 Gbps), 5× USB 3.2 Gen2, 3× USB 3.2 Gen1, 2× USB 2.0 |
USB (interne) | USB 3.2 Gen2x2 front panel, headers USB 3.2 Gen1 et USB 2.0 |
Audio | Realtek ALC4082 7.1 (S/PDIF optique, 2 jacks analogiques) |
Réseau | Ethernet 5G (Realtek), Wi-Fi 7 tri-bande + Bluetooth 5.4 |
Éclairage | RGB discret intégré + headers ARGB + gestion via NZXT CAM |
Fonctionnalités | Debug LED, bouton Clear CMOS, BIOS EZ/Advanced, contrôle ventilateurs, profils EXPO |
Packaging de la NZXT N9 X870E
La boîte est sobre, bien protégée, et met en avant le design métallique de la carte. Tout est calé proprement, avec une protection plastique sur les surfaces brillantes.
On retrouve deux antennes Wi-Fi, quatre câbles SATA (deux droits et deux coudés) et des adaptateurs 8-pin pour ventilateurs NZXT. Détail pratique : les vis SSD sont remplacées par des loquets à clip. Pas de support USB : tout passe par le site officiel de la carte mère, avec tout les drivers trouvables facilement.
Plaque I/O intégrée et adaptateurs de qualité : rien à redire sur les finitions. C’est simple, propre, et efficace.
Design et qualité de fabrication
Les VRM sont bien refroidis grâce à deux gros radiateurs en aluminium, épaulés par des pads thermiques et deux petits ventilateurs PWM. Chaque slot M.2 possède son propre dissipateur, simple à installer. Inutile de manipuler plusieurs vis : une seule suffit pour fixer l’ensemble. Avec cette conception, le refroidissement reste performant, et on ne s’embête pas pendant l’installation.
La carte affiche un design partiellement recouvert d’un carénage métallique. Visuellement, je le trouve un peu brut, mais ce style pourra plaire. En revanche, le RGB reste discret, ce que j’apprécie franchement. Les finitions sont nettes, et les bordures offrent un rendu esthétique réussi.
Performances et compatibilité de la NZXT N9 X870E
La NZXT N9 X870E supporte la mémoire DDR5 jusqu’à 8000 MT/s. Les profils EXPO s’activent sans souci, et la carte gère quatre barrettes sans instabilité, même avec des fréquences élevées.
Côté extension, on trouve un slot PCIe 5.0 x16 pour la carte graphique, et un second slot PCIe 3.0 en x2 pour des cartes additionnelles. Pas de support multi-GPU ici, mais largement de quoi couvrir un usage gaming ou créatif classique.
Pour le stockage, un slot M.2 en PCIe 5.0 monte à 12 Go/s, tandis que les trois autres en PCIe 4.0 atteignent environ 7 Go/s.
La connectique de la NZXT N9 X870E ne déçoit pas. Les deux ports USB4 à l’arrière offrent des transferts rapides et fluides. À côté, le Wi-Fi 7 et l’Ethernet 5G assurent une connexion stable et performante. Autrement dit, seuls les serveurs pourront freiner vos téléchargements. Pour l’audio, le codec Realtek ALC4082 restitue un son clair. Enfin, les sorties bien placées facilitent le branchement de vos équipements.
La NZXT N9 X870E intègre également un écran LED pour les codes d’erreur. C’est un plus pour diagnostiquer clairement les problèmes au démarrage, surtout lors d’un premier montage. La LED affichera un code hexadécimal, les plus fréquents sont affiché sur la notice mais il en existe beaucoup.
NZXT N9 X870E : BIOS/UEFI
Le BIOS de la NZXT N9 X870E est clair et bien organisé. Deux modes sont disponibles : un mode EZ simplifié, parfait pour les réglages rapides, et un mode Advanced qui donne accès à tous les paramètres essentiels. En outre, la navigation est fluide, sans menus surchargés.
Côté overclocking, la carte propose plusieurs profils prédéfinis pour des usages variés, dont un mode optimisé pour Cinebench qui pousse les performances multicœurs. Les profils PBO (Precision Boost Overdrive) sont disponibles, tout comme le Curve Optimizer, pour modifier le comportement du CPU.
Enfin, les petits ventilateurs VRM peuvent être configurés depuis le BIOS. Il est possible de les désactiver à basse température pour plus de silence bien que je n’ai personnellement pas remarqué leur bruit. Même si certaines options ultra-avancées manquent, l’ensemble reste suffisamment complet pour satisfaire aussi bien les utilisateurs intermédiaires que les amateurs d’overclocking ambitieux.
Installation
L’installation de la NZXT N9 X870E se fait sans prise de tête. Au format ATX standard, elle s’aligne normalement avec les vis classiques des boîtiers, y compris les modèles moyens comme le Pure Base 500. En outre, la backplate I/O préinstallée évite de jongler avec une plaque séparée. Elle tient bien en place à l’arrière du boîtier.
Les connecteurs sont bien placés : le 24-pin ATX et les deux 8-pin CPU sont facilement accessibles. Attention quand même à brancher les câbles d’alimentation avant de poser ton AIO ou ton ventirad, histoire de ne pas galérer après. Les connecteurs internes USB, audio et front panel sont regroupés sur les bords de la carte, ce qui facilite le câblage, surtout si l’on vise un rendu propre. Le design pensé pour les builds épurés se ressent clairement dans l’organisation.
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Enfin, l’installation des SSD M.2 est un vrai plus : chaque slot de la NZXT N9 X870E dispose d’un dissipateur préinstallé avec un système de loquet sans vis. Pas besoin de chercher des vis minuscules, ça soulage. Que tu sois débutant ou du genre à peaufiner chaque détail, cette carte rend le montage plus simple et moins frustrant.
Overclocking
La NZXT N9 X870E offre une base solide pour un overclocking. Avec un Ryzen 9 7900, on obtient une bonne stabilité en activant le PBO et en affinant le Curve Optimizer. Selon les charges, le gain peut atteindre 10 à 15 %, en jeux ou en benchmark.
Coté mémoire la NZXT N9 X870E prend en charge sans problème les profils EXPO, même au-delà de 6000 MT/s. Cette fréquence représente la recommandation officielle d’AMD pour un fonctionnement optimal avec les Ryzen 7000, mais la carte elle-même accepte sans broncher des kits à 6400 MT/s, voire bien plus.
Elle supporte jusqu’à 8000 MT/s, comme annoncé par NZXT, à condition de disposer de barrettes de qualité et d’un processeur capable de suivre. Les éventuelles limites viennent du contrôleur mémoire intégré au CPU, pas de la carte. Pour aller au-delà de 6400 MT/s, il faudra passer par des réglages manuels sur les timings et les tensions, comme pour n’importe quel overclocking mémoire. Bref, aucun souci de la part de la carte mère. Si ça bloque, ce n’est clairement pas elle la fautive.
Attention cependant : avant de se lancer, mieux vaut suivre quelques tutoriels pour éviter les erreurs. En effet, une option mal réglée peut forcer un reset du BIOS. Aussi, je préconise un bon refroidissement : un AIO 240 ou 360 mm reste indispensable pour garder des températures stables à fréquence boostée.
Rapport qualité/prix
À environ 499 €, la N9 X870E se place dans le haut du panier des cartes AM5. Elle se justifie par son design premium, sa connectique haut de gamme, et sa compatibilité long terme avec AM5. En effet, c’est une carte pour ceux qui veulent un setup propre, moderne et efficace, sans nécessairement chercher le tuning extrême.
Conclusion
La NZXT N9 X870E est une excellente surprise. Son design full-cover, son architecture solide, ses ports USB4 et son Wi-Fi 7 en font une base idéale pour un PC Ryzen haut de gamme. Elle s’adresse à ceux qui veulent un équilibre entre esthétique, performances et simplicité d’usage. Pour finir, si tu montes un PC AM5 élégant et musclé, elle mérite clairement sa place sur ta shortlist.
Test de la N9 NZXT X870E 499,99 €
Notre verdict sur la NZXT N9 X870E
La NZXT N9 X870E coche presque toutes les cases pour une carte mère AM5 haut de gamme. Design soigné, VRM solides, compatibilité complète avec les dernières technologies (DDR5, PCIe 5.0, USB4, Wi-Fi 7…) : on sent que le constructeur vise les utilisateurs exigeants, sans se perdre dans des futilités trop avancées. Ce n’est pas la carte la plus extrême pour l’overclocking, mais elle reste stable, bien ventilée, et surtout agréable à utiliser au quotidien. Pour un build Ryzen élégant, fluide et durable, c’est clairement un oui de notre coté !
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Qualité et design - 9/10
9/10
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Performances - 8.5/10
8.5/10
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Montage et Usage (BIOS et fonctionnalités) - 8/10
8/10
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Rapport Qualité / Prix - 8.5/10
8.5/10
Globalement
Pour
- Support complet : DDR5 PCIe 5.0 USB4, Wifi-7 et Ethernet 5G
- VRM costauds refroidissement silencieux
- Liée au logiciel NZXT CAM
Contre
- Look un peu trop brut
- Peu d’options avancées dans le BIOS