Huawei attaque les Etats-Unis en justice
Le changement d’Administration aux Etats-Unis avait laissé penser à un assouplissement des restrictions imposées par l’Etat américain à l’endroit de Huawei. Mais, près d’un moins après l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, rien ne semble avoir changé. Un statut quo qui ne ravi pas le constructeur chinois dont les dirigeants ont décidé porter l’affaire, à nouveau, devant les instances judiciaires compétentes.
Huawei intente une action en justice contre les États-Unis
Confronté à des restrictions imposées sur de nombreux marchés par certains pays d’Europe sous l’impulsion des Etats-Unis, Huawei va attaquer l’administration américaine en justice. En effet, le géant chinois des équipements télécoms ne semble pas content de la ferme position du pays de l’oncle Sam à son endroit. Après l’avoir exprimé à plusieurs reprises, il a décidé entamer des démarches légales pour rétablir certains accords de marché et enter en possession de nombreuses dettes impayées par l’administration Trump. La firme de Shenzhen passe ainsi à l’offensive après s’être longtemps contentée d’observer les campagnes de nuisances menées contre ses installations et intérêts à travers le monde. En décidant sortir de sa torpeur pour affronter « la plus grande puissance économique du monde », Huawei est conscient qu’il pourrait davantage envenimer l’état tendu de leurs relations. Mais, le constructeur chinois sait aussi qu’en ne prenant pas ce risque il risquerait de faire faillite.
Une espérance d’allègement de restrictions vaine
Huawei avait espéré, un moment, que le départ de Trump de la Maison Blanche ouvrirait de nouvelles négociations avec l’Administration américaine. Ces espoirs avaient été entretenus par les accords de partenariat signés récemment par Honor avec de nombreuses entreprises américaines de semi-conducteurs. Mais, Biden et Trump semble ne être en accord sur le sujet opposant les Etats-Unis à Huawei. En effet, depuis sa venue, l’administration Biden n’affiche, jusqu’ici, aucune intention de renouer les relations. La préservation de la sécurité nationale et des intérêts de la politique étrangère, causes des restrictions à l’endroit de Huawei, sont donc des points communs entre les deux administrations.