Les 3 jeux vidéo de la semaine, Snowrunner, Maneater, Street of Rage 4
Dans les méandres de la production des jeux vidéo, Le Café du Geek sélectionne pour vous les 3 sorties les plus marquantes de la semaine. En ce jour, nous allons mettre en applications nos talents de pilote de camion dans la neige et la boue en prenant possession des véhicules de Snowrunner, vivre la vie d’un mégalodon en vous immergeant dans Maneater et enfin vous défouler dans un Street of Rage 4 aussi charmant que nerveux.
Snowrunner
Le confinement nous a fait comprendre l’importance de la logistique et de ce maillon essentiel qu’est la livraison. Nous avons donc abordé avec un regard différent Snowrunner qui se propose de vous faire vivre la vie trépidante de livreur en camion. Ici, pas de scénario, un monde ouvert parsemé de missions variées.
Nous avons au total 48 véhicules, des monstres de puissance qu’il faudra conduire dans des sentiers, des chemins boueux ou en affrontant la neige. Une variété de situations très plaisante et qui mettra également vos nerfs à rude épreuve. En effet, la physique des véhicules est vraiment très réaliste et l’interaction avec les éléments l’est tout autant. Si cela ne suffisait pas, l’usage du treuil est tout aussi proche de la réalité.
Les missions peuvent être ponctuelles ou se dérouler en plusieurs épisodes, livraison de rondins de bois, aider à construire une route, une maison, avec à chaque fois des points d’XP à la fin. Ils vous serviront à améliorer vos véhicules et cela n’est pas du luxe. Dommage que la partie technique soit aussi juste, avec une modélisation 3D très honorable, mais un travail sur les textures un peu trop grossier.
Notre Avis sur Snowrunner : 4/5
Un jeu rafraîchissant, pas seulement par son ambiance enneigée, mais par la variété des missions, le réalisme des activités et l’originalité du concept. Il est même possible de jouer en coop jusqu’à 4. Mais attention, c’est un titre exigeant, à éviter si la patiente n’est pas votre fort.
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Maneater
Alors qu’un pécheur revendicatif capture le mégalodon qui a tué son père. Ce dernier se révèle être une femelle, dont la progéniture arrache le bras en naissant. Le tout suivit en direct par les camera d’un show de télé-réalité. Une base assez délirante et dont l’ambiance reste constante. Votre mission sera donc de prendre en main la vie de ce bébé tueur et de le mener tout au long de sa vie.
La prise en main est assez simple, on dirige rapidement le squale, on saute dans les airs chopper une victime en haut d’un mat avec délectation. Mais ne vous faites pas d’illusion, activer la mâchoire est le plus utile dans les missions. Tuer un certain nombre de poissons précis, des victimes humaines, cela se limite généralement à tuer, tuer et tuer. Même s’il y’a de la variété dans les missions, cela reste très répétitif. Les boss de fin de niveaux sont très sympas, mais encore une fois vous jouerez plus de l’art de la mâchoire que de l’esquive. On s’attache à son requin tueur que l’on peut booster dans le temps de morsures électrique, dégâts bonifiés sur les bateaux ou simplement l’esthétique. Techniquement juste honorable, il se rattrape par la direction artistique et le fun, le gore des possibilités offertes pour s’ouvrir à l’alimentation à base d’humain.
Notre avis sur Maneater 3,5/5
Un titre original, drôle, qui profite d’une bonne ambiance, d’un concept accrocheur, mais bien trop répétitif. Pourtant, nous nous sommes laissé séduire et si le finir d’une traite semble un peu fastidieux, en multipliant les petites parties le jeu passe crème. Et soyons honnête, choper un jet-skieur et voir son niveau d’infamie augmenter fait du bien à notre part obscure.
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Street of Rage 4
La série Street of Rage a brillé sur console 16 bits et le troisième du nom sur Megadrive reste dans toutes les mémoires. En annonçant un quatrième opus, nous étions un peu dans l’expectative, comment rendre hommage et renouveler le bon vieux « Moi Voir Moi Taper » sans tomber la facilité ? Après une intro en 2D, nous renterons rapidement dans le jeu après choisi nos personnages (Axel. Pour le scénario, nous vous laissons découvrir son inutilité.
Graphiquement, le charme fonctionne parfaitement. Oubliez les pixels grossiers de Street of Rage II, même s’ils étaient charmants. Ici, nous avons de beaux graphismes en 2D finement dessinés et les décors en profitent grandement. L’inspiration visuelle des précédents opus est bien là sans tomber dans le piège de la pure nostalgie. Il reste possible d’ajouter des filtres et des effets vidéo qui vont donner une ambiance plus rétro à l’image. La prise en mains est simple, mais je jeu s’est enrichi de coups spéciaux qui apporte un brin de tactiques aux combats.
Notre avis Street of Rage 4 4,5/5
Nous ne sommes pas tombés sous le charme, mais avons littéralement fondu devant ce titre. Beau, énergique, il sait rendre hommage, garder le meilleur dans la direction artistique, sans être une simple mise à jour visuelle. Même la bande-son nous donne des frissons par le soin qui lui est apporté. Un jeu parfait pour se défouler et encore plus à 2 (en ligne) ou 4 joueurs devant sa machine pour un joyeux bordel vidéoludique. Sans oublier, l’aspect nanar des années 80 qui unifie le tout.
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