Nintendo sera jugé pour le dysfonctionnement des Joy-Con de la Switch
Lancés il y a un peu plus de trois ans par Nintendo, la Switch du géant japonais aurait des défaillances de fonctionnement. Ces dernières se situeraient au niveau des manettes du jeu vidéo. Se basant sur des milliers de témoignages d’utilisateurs, l’Union Française des Consommateurs (UFC) « Que Choisir » a décidé de porter plainte contre l’entreprise pour « obsolescence programmée », auprès d’instances françaises et européennes. Un moyen que l’UFC juge certainement plus efficace pour contraindre Nintendo à répondre favorablement aux nombreuses exigences faites pour dédommager ses membres.
Plusieurs comparutions attendues pour Nintendo
Les associations des consommateurs d’Europe, réunies au sein du Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC), mènent une action unifiée contre Nintendo. En cause, des défaillances ont été constatées sur les manettes de la Nintendo Switch. Ces associations ont à leur tête l’UFC Que Choisir qui a mobilisé, en France, plus du tiers des témoignages ayant servi à enclencher cette procédure. L’entreprise japonaise devra répondre à l’accusation d’« obsolescence programmée » sur les manettes de son jeu vidéo (portatif et de salon) devant des autorités françaises et européennes. En France ce sera la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) qui l’entendra. En Europe ce sera face à une Commission constituée de juristes grecques, hollandais, portugais, italiens, norvégiens, belges, français, slovaques et slovènes.
Une inaction coupable de Nintendo
Depuis leur lancement, les Joy-Con de la Nintendo Switch faisaient objet de plaintes récurrentes de leurs utilisateurs. Les dysfonctionnements constatés portaient sur des déclenchements d’actions non commandées sur le jeu. A ces plaintes, Nintendo avait limité ses actions à de simples excuses. Aucune démarches n’avaient été prévues ni entamées pour apporter des réponses concrètes afin de réparer le dommage causé. Une inaction qui a été perçue comme un manque de considération par les associations de consommateurs membre du BEUC. D’où la qualification « d’obsolescence programmée » donnée aux dysfonctionnements sur les Joy-Con de la Nintendo Switch. Une meilleure coopération de l’entreprise japonaise aurait peut-être évité cette action en justice.