Test – Maneater : 5 bonnes raisons d’y jouer… ou pas
Sorti pour la première fois en mai 2020, Maneater revient dans une version PS5. Développé par Tripwire Interactive, le jeu est un action RPG avec un concept plutôt original. En effet, vous incarnez un requin, de sa phase bébé à sa phase adulte avec tout au long de l’aventure des missions à réaliser.
Un concept original
Le jeu nous plonge donc dans la peau d’un bébé requin qui a soif de vengeance après que Pete l’écailleux, un chasseur de requins, tue sa mère au début du jeu. Le début de l’aventure commence donc et vous devrez faire évoluer votre prédateur aux dents acérées. Le but ultime est bien sûr d’affronter Pete l’écailleux afin d’assouvir votre soif de vengeance. Tout au long de l’aventure, une voix off commente vos actions et ajoute des commentaires aléatoires un peu comme un documentaire animalier. L’évolution du requin se fait à travers un open world scindé en plusieurs régions. Chacune de ses régions comporte des missions, des challenges et des collectibles. Un autre objectif de ce jeu est de faire le 100%.
Au fur et à mesure des missions, on acquiert des compétences qui permettent de développer le requin et d’ajouter des optimisations. Par exemple, on peut obtenir un sonar, des mâchoires ou bien des nageoires qui vont ainsi permettre de faire évoluer le requin. Les ennemis sont divers, humains, chasseurs de requins en bateau ou bien animaux marins en tous genres. Les graphismes sont plutôt sympas avec des décors variés en fonction des régions. Toutefois la version PS5 n’est pas optimisée au maximum de ses capacités. Les mouvements du requin sont fluides malgré quelques difficultés de caméra et des freeze incompréhensibles sur une PS5. La bande-son et les bruitages sont bien faits, quant à la voix off des commentaires, elle est en anglais sous-titré français. Une version 100% française aurait été appréciée.
5 bonnes raisons d’y jouer
Le concept est original, un action RPG avec un requin c’est peu commun et l’idée est plutôt bonne. Le système du RPG avec des barres de vie pour les ennemis humains ou les ennemis aquatiques et amphibiens tels que crocodiles ou autres est respecté et c’est intéressant lors des combats.
Les graphismes sont bien détaillés et variés. Ils sont de qualités et de ce point de vue, pour un jeu qui n’est pas un AAA, c’est vraiment d’un bon niveau. Selon la position dans la map et plus précisément dans la zone d’action, les décors sont différents. On se retrouve donc aussi bien à naviguer dans un marais qu’en plein océan. l’environnement est donc distinct, ainsi que les décors et les différentes espèces.
L’ambiance du jeu de manière générale est également réussie. Les bruitages et bandes-son agrémentent bien l’expérience du jeu. L’histoire est assez basique, mais efficace et le fil tient parfaitement la route. L’open world est convaincant, car vaste et plutôt sympa à découvrir.
L’un des points forts de ce jeu est l’aspect des missions collectibles. En effet, si l’on est adepte de ce genre de jeu et de la quête des 100%, cela devient vite addictif. Plaques d’immatriculation, points de repère et dépôts de nutriments augmentent ainsi la durée de vie de Maneater.
Dernière bonne raison d’y jouer, son prix. En effet Maneater est affiché au prix de 39.99€ ce qui rend ce jeu assez attractif de ce point vu.
5 bonnes raisons de ne pas y jouer
Malheureusement Maneater souffre de ralentissement y compris sur PS5. En effet, il y a quelques légers freeze pendant la phase d’exploration ce qui ne s’explique pas. Toutefois, il n’y a aucun souci pendant les phases de combat et heureusement sinon cela serait injouable.
Maneater un un jeu assez répétitif, voire très. Les missions se ressemblent et s’enchaînent jusqu’à la fin du jeu. Les mécanismes sont toujours les mêmes avec quelques variations. Recherche des collectibles pour obtenir des capacités, boss de fin de zones, dévorer des espèces marines et des humains, toujours les mêmes missions.
La durée de vie de Maneater est très courte. L’histoire principale peut se boucler en une dizaine d’heures, sauf à y ajouter les missions annexes telles que les collectibles. Il ne faudra donc pas compter y passer des heures pour finir l’histoire principale.
Testé sur PS5, force est de constater que Maneater souffre d’un manque d’optimisation sur cette plateforme. Les gâchettes adaptatives et les vibrations ne sont pas gérées et cela aurait été un peu pour ce jeu.
Le système de verrouillage des ennemis n’est pas très efficace. Il est automatique et ne permet pas de cibler un ennemi manuellement. Il est ainsi parfois difficile de faire un bond hors de l’eau pour attraper des collectibles comme les plaques d’immatriculation.
Conclusion
Malgré quelques points noirs, Maneater est un jeu plutôt sympa et fun à jouer. Le concept est original et les graphismes sont vraiment bien faits. Il est à la fois répétitif, mais assez varié dans le sens où les zones d’explorations sont toutes différentes. Les missions annexes feront la joie des enragés de la quête des 100%. L’atmosphère graphique et sonore du jeu contribue à le rendre addictif et on a vite fait de passer quelques heures dans cet open world assez vaste. Même si ce n’est pas un jeu AAA, son petit prix mérite que l’on s’y attarde.
À vos manettes !
Maneater (PS5)
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Maneater
Résumé
Malgré quelques points noirs, Maneater est un jeu plutôt sympa et fun à jouer. Le concept est original et les graphismes sont vraiment bien faits. Il est à la fois répétitif, mais assez varié dans le sens où les zones d’explorations sont toutes différentes. Les missions annexes feront la joie des enragés de la quête des 100%. L’atmosphère graphique et sonore du jeu contribue à le rendre addictif et on a vite fait de passer quelques heures dans cet open world assez vaste. Même si ce n’est pas un jeu AAA, son petit prix mérite que l’on s’y attarde.
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Graphismes - 9/10
9/10
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Bande son - 9/10
9/10
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Jouabilité - 8/10
8/10
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Durée de vie - 7/10
7/10
Globalement
Pour
- l’open world réussi
- Les graphismes
- Les quêtes annexes
Contre
- Durée de vie assez courte
- Les ralentissements