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Amazon annonce Bedrock, sa solution pour concurrencer l’intelligence artificielle ChatGPT

Il aura fallu tout de même quelques mois avant de voir Amazon contre-attaquer sur le marché de l’intelligence artificielle. En effet, le célèbre groupe américain vient tout juste d’annoncer Bedrock, un ensemble d’outils sous IA réservé pour le moment aux clients d’AWS (Amazon Web Services).

Alors que ChatGPT a démocratisé l’intelligence artificielle, que Microsoft s’en est très bien servie pour Bing, et que Google tente de convaincre avec Bard, d’autres acteurs s’apprêtent à rentrer sur le marché. Nous pensons notamment à Twitter et Meta, qui ont récemment mentionné leur intention de lancer leur propre intelligence artificielle.

Un autre géant du monde de la tech vient de se lancer : Amazon. La firme américaine a en effet dévoilé dans un billet de blog le lancement de Bedrock. Pour faire simple, il s’agit d’un ensemble d’outils boosté par l’intelligence artificielle, mais exclusivement à destination des clients Amazon Web Services.

L’objectif pour la firme américaine est de proposer « un moyen simple de trouver et d’accéder à des modèles performants » à ses clients désireux d’« une intégration transparente à leurs applications, sans avoir à gérer d’énormes grappes d’infrastructures ou à supporter des coûts élevés ». En plus de cela, Amazon souligne que Bedreock permet à ses clients de prendre facilement le modèle de base et de construire des applications « différenciées » utilisant leurs propres bases de données.

Dans les détails, Amazon propose plusieurs modèles de langage à ses clients AWS : Jurassic-2 de AI21 Labs, pour permettre le suivi d’instructions en espagnol, français, allemand, portugais, italien et néerlandais ; Claude d’Anthropic, un chatbot pour faire des résumés de texte, écrire, coder et répondre à des questions ; Stable Diffusion de Stability AI pour générer des images ; Amazon Titan pour générer du texte et des images.

Amazon souligne aussi que Bedrock permet aussi de paramétrer des modèles de langage pour les affiner à « une tâche particulière sans avoir à annoter de grands volumes de données (20 exemples suffisent) ». Pour finir, nous apprenons quelques informations côté confidentialité : « aucune donnée du client n’est utilisée pour former les modèles sous-jacents, et comme toutes les données sont chiffrées et ne quittent pas le Virtual Private Cloud (VPC) du client, les clients peuvent être sûrs que leurs données resteront privées et confidentielles ».


Encore un peu de temps ? Découvrez notre article : Google compte ajouter son intelligence artificielle Bard à son moteur de recherche !

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Alexandre Scotti

Scotti, 26 ans, rédacteur en chef. Passionné de nouvelles technologies et jeux vidéo indépendants.

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