Google Chrome : mettez à jour rapidement votre navigateur !
Une faille serait en cours d’utilisation sur Google Chrome. C’est l’alerte qu’a reçu la Firme de Mountain View venant d’un chercheur en sécurité informatique. Ce dernier aurait repéré une vulnérabilité récente dans le navigateur web de Google. Et cette dernière proviendrait de personnes n’ayant pas des intentions d’exploitation saines. Le géant numérique ne voulant prendre aucun risque invite donc tous les utilisateurs de son navigateur à procéder à sa mise à jour immédiate, déjà disponible.
La réponse immédiate de Google pour conter l’attaque
Des nombreux utilisateurs du navigateur web Chrome reçoivent, depuis trois jours, une notification les invitant à installer un correctif pour le navigateur. Cette décision fait suite à l’alerte sur la possible existence d’une vulnérabilité découverte par un chercheur dont l’identité n’a pas été dévoilée. Google, aurait déjà identifié le malware introduit dans le navigateur par des tiers. L’entreprise insiste sur l’importance d’effectuer cette mise à niveau, sans donner de détails sur les risques encourus en cas de non installation. La version du navigateur concernée par cette action serait celle la plus récente qui porte le numéro 88.0.4324.150. Elle serait intégrée dans de nombreux systèmes d’exploitation de PC tels que : Windows, Mac et Linux. Les utilisateurs du Chrome peuvent tout de même s’estimer heureux de se voir proposer un correctif en si peu de temps.
Une faille de plus et peut-être la faille de trop pour Google Chrome
Google est resté peu bavard autour de cette nouvelle faille dans son navigateur Web. En effet, la Firme n’a pas révélé les contours de la vulnérabilité. Elle dit attendre que le correctif soit appliqué en majorité par les utilisateurs de Chrome avant d’expliquer la brèche. Cela la protègerait aussi contre de nouvelles attaques pouvant survenir au cours de la période de mise à niveau. Mais, en ne révélant que la niche du problème (moteur V8) Google pourrait s’attirer d’autres critiques. Le moteur JavaScript V8 avait déjà été au centre d’une faille repérée l’an dernier et qui n’avait pas pu être confirmée. Google aurait pu donc voir le danger venir et éviter d’exposer de nombreux autres navigateurs que Chrome (Edge, Opera, Vivaldi et Brave).