Les 3 jeux vidéo de la semaine, Spitlings, Necronator : Dead Wrong et Grounded
Dans les méandres de la production des jeux vidéo, Le Café du Geek sélectionne pour vous les 3 sorties les plus marquantes de la semaine. Pourquoi ne pas commencer par aider de petites créatures à sauver leur monde dans Spitlings ou mener des armées de morts-vivants à l’aide d’un deck de cartes destructrices avec Necronator : Dead Wrong. Sinon, plongeons dans Grounded, un titre de survie où vous incarnez des ados miniaturisés dans un jardin.
Spitlings
Imaginez de paisibles créatures, de formes vaguement géométriques, les Spitlings. Ils vivent heureux dans une belle cité bardée d’immeubles à l’architecture audacieuse. Mais voilà, leur monde est agressé par une pluie de boue qui a la particularité d’emprisonner les habitants. Une histoire un peu loufoque résumée dans une intro au format BD qui ne se prend pas au sérieux. Le gameplay est simplissime, vous dirigez votre Spitling dans des niveaux aux designs épurés pour ne pas dire simpliste. Ils peuvent contenir des obstacles handicapants ou qui ouvrent la porte de nouvelle stratégie.
Votre Spitling peut sauter et surtout tirer avec de pures bulles blanches qui détruiront celles de boues. Certaines sont de grandes tailles et se divisent quand vous leur tirez dessus. La prise en main est simplissime et très vite on se prend au jeu. Les parties sont rapides, étrennées et votre niveau d’adrénaline va augmenter le long des 100 niveaux, sans compter ceux en bonus. Niveau technique cela reste quand même pauvre, pour ne pas dire très plus. Cela a son charme, permet de se concentrer sur nos objectifs, mais parfois trop de simplicité tue l’esthétique. Les Spitlings par contre sont très réussis et malgré la pauvreté de l’animation assez drôles. Autre déception, la bande-son qui peine à nous rappeler qu’elle existe.
Spitlings, notre avis, 2,5/5
Un titre original, plaisant et qui peut se révéler très addictif. Néanmoins, il y’a un aspect répétitif et le jeu a parfois du mal à se renouveler. N’hésitez pas à y jouer en plusieurs fois pour éviter cela et prolonger le plaisir. Si vous aimez les jeux d’arcade un peu old-school, alors Splitings fera votre bonheur, surtout à 14,90 euros.
PC, PS4, Xbox One, Switch sur steam
Necronator: Dead Wrong
Le parfait petit jeu de stratégie pour l’été. Le concept est simple, vous voulez conquérir les royaumes humains à la tête de vos armées de morts-vivants et divers monstres. Nous allons donc parcourir de nombreux royaume, territoire, chacun symbolisé par une carte parfois bucolique, d’autres fois hivernale ou se voulant oppressante. Oui, difficile de se prendre au sérieux face à un jeu aux graphismes en 3D, avec une vue isométrique et surtout une patte graphique très toons, très mimi. Nous avons donc des démons mignons, associé à un humour aussi potache que noir. L’ambiance sonore est honorable et colle parfaitement à l’aspect toons et pixel art de ce titre. Mais à la longue elle devient irritante.
Revenons à nos démons, qui sur chaque map vont sortir d’un vortex. Vous ne les contrôlez pas directement. En effet, c’est à partir d’un deck de carte que vous pourrez faire apparaître vos troupes et lancer des sorts offensifs comme défensifs. Cet aspect jeu de cartes et RTS semblent assez incongrus, mais au final fonctionne super bien ici. Cela va vous motiver à avancer, acheter de nouvelles cartes et ainsi vous bâtir un deck personnalisé et destructeur. Entre les démons, gladiateurs morts-vivants, géants, le bestiaire est très amusant et augmente le champ des possibles. Vos troupes avancent seules, sur un chemin fléché que vous pouvez modifier dans certaines limites.
Notre avis sur Necronator: Dead Wrong, 3,5/5
Pour 16 euros, nous avons un jeu de stratégie, mâtiné de jeu de cartes très réussi. Son univers est amusant, ses graphismes mimi et les évolutions stratégiques sont très intéressants. Idéal pour de pas rester amorphe durant la canicule et avoir le plaisir de vaincre autre chose que des moustiques.
Grounded
Depuis 2019, les jeux de survie se multiplient, à croire que le secteur du jeu vidéo veut nous préparer au monde d’après… Grounded est dans cette catégorie, mais offre une vision radicalement différente. Oubliez les îles, les planètes sauvages. Nous restons ici sur notre bonne vieille terre, dans une banlieue résidentielle, au milieu du jardin d’une maison. Détail qui à son importance, vous êtes d’une taille microscopique et incarnez un ado. Un petit air de « Chérie j’ai rétréci les gosses » qui éveille la curiosité. La moindre fleur est aussi impressionnante que le plus haut des arbres, un caillou devient un obstacle impressionnant et une trace de pas peut devenir un lac après la pluie. À votre disposition, un sac à dos, vos deux bras et pas un seul couteau…
Nous partons alors à l’aventure. Tout d’abord explorer, ce qui est l’essentiel de notre activité dans Grounded. Plus vous avancerez, plus vous découvrirez de ressources, de lieux où construire votre abri surtout des patrons. Ce sont les items obligatoires pour fabriquer des objets en fonctions des ressources que vous aurez récoltées et rangées dans votre sac à dos. Plus vous évoluerez dans ce jardin, plus vous aurez accès à des objets complexes qui font vraiment la différence. Le jardin est parsemé de bases scientifiques qui vous apportent un gros coup de pouce dans votre évolution technologique.
Une des forces de Grounded est son aspect coopératif. Vous pouvez jouer avec des amis ou avec des inconnus et ce qui est plaisant, les autres joueurs ne sont pas vos ennemis. Bien au contraire, coopérer permet d’avancer plus vite et de se lancer dans des combats où vous seriez condamné seul. Attention, la baston est présente, mais ne représente pas l’attrait principal du titre. En effet, le moindre puceron est un monstre gigantesque qui peut vous balayer. De plus, faites attention, car alors que vous attaquez un insecte, d’autres peuvent surgir et se mêler à la danse. En tout cas, évitez comme la peste les araignées qui sont vos plus dangereuses adversaires.
Notre avis sur Grounded, 4/5
Ce titre avait tout pour décevoir et au final nous sommes vraiment séduits. Certes, la narration est minimaliste, mais l’angle original dans la survie, la possibilité de jouer en coopératif, et des graphismes vraiment soignés, en font un excellent titre. Il n’est pas facile, mais loin d’être insurmontables si vous savez intégrer les bonnes pratiques de tout bons survivaliste de 14 ans.
PC, Xbox One